Graveur à la pointe et au burin, il a d’abord été élève de Guillaume Vallet où il a dû apprendre à utiliser le burin, puis il est entré chez Girard Audran où il a appris l’eau-forte et le burin. Il a dû être un élève de Pierre Drevet .
Il entre à l’Académie royale de peinture et de sculpture [1], en 1707, en présentant le portrait de François Girardon d’après Hyacinthe Rigaud ainsi que celui de Charles de La Fosse, d’après le même Rigaud. Ces deux portraits sont traités à la manière de Pierre Drevet.
Selon Claude-Henri Watelet, Gaspard Duchange est un des graveurs qui ont accordé le plus moelleusement, avec beaucoup de propreté, mais sans froideur, les travaux de la pointe avec ceux du burin. Il est considéré comme le graveur ayant trouvé le grain le plus favorable pour représenter les chairs des femmes.
Il a gravé d’après le Corrège trois estampes célèbres représentant Io, Léda et Danaé. Il a aussi gravé cinq planches à partir des tableaux de Rubens pour la galerie du palais du Luxembourg [2], mais à partir de dessins faits par Jean-Baptiste Nattier .
Il a été un éditeur et un marchand d’estampes. Son collaborateur Nicolas-Dauphin de Beauvais épousa sa fille.