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Poème de Sidoine Apollinaire (430-486)

samedi 20 août 2011, par lucien jallamion

Sidoine Apollinaire (430-486)

Concava longaevas asservant antra tenebras

Qua propter te vel votis sine fine colentes,

Affectum magnum per carmina parva fatemur

Seu te flammatae Syrtes et inhospita tesqua

Seu Caeno viridante palus, seu nigra recessu

Incultum mage saxa tenent, ubi sole remoto

Concava longaevas asservant antra tenebras,

Seu te praeruptis porrecta in rupibus Alpis

Succinctos gelido libantem cespite somnos

Anachoreta tremit, qui quanquam frigora portet,

Conceptum Christi nunquam domat ille calorem.

 

Grottes profondes qui conservent la nuit

Auprès de toi ou des gens qui honorent sans fin par des voeux perpétuels,

Par nos petits poèmes nous disons et redisons de grands sentiments

Soit que les sables rouges et les déserts inhospitaliers

Soit les marais boueux et verdoyants, soit les noires retraites

Isolées se tiennent dans les sombres rochers où une fois le soleil couché

Les grottes profondes conservent longtemps la nuit,

Soit dans les larges précipices des rochers escarpés des Alpes

Un court sommeil dans un pays gelé est une offrande à Dieu

L’anachorète tremblant, bien qu’il supporte le froid,

Celui-ci ne réduit jamais la chaleur qu’il reçoit du Christ

 

 

 

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