Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Charlotte-Amélie de Hesse-Wanfried

samedi 12 octobre 2019, par lucien jallamion

Charlotte-Amélie de Hesse-Wanfried (1679-1722)

Née à Wanfried [1], fille aînée du second mariage du landgrave [2] Charles de Hesse-Wanfried avec Alexandrine Julie, fille du comte Enrico de Leiningen-Dabo [3] et veuve du comte Georges III de Hesse-Itter .

Charlotte Amélie fut mariée à 16 ans, le 25 septembre 1694, à Cologne [4] avec le prince François II Rákóczi de la Transylvanie [5], le futur leader révolutionnaire hongrois.

Elle vécu avec lui une vie dissolue, le plus souvent à Varsovie [6] et à Saint-Pétersbourg [7].

Elle mourut le 18 février 1722.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Charlotte-Amélie de Hesse-Wanfried Portail du Saint Empire romain germanique/ Catégories : Personnalité féminine allemande

Notes

[1] Wanfried est une petite ville d’Allemagne, proche de Kassel, dans le land de Hesse.

[2] Titre de noblesse équivalent, lorsqu’il est employé seul, à celui de comte. Dans le Saint Empire romain germanique, il fut combiné avec d’autres termes dénotant une juridiction ou un domaine de responsabilité, assortis de concessions spéciales d’autorité ou de rang jusqu’à la fin du régime féodal.

[3] La famille de Linange est une famille princière allemande (la première Maison des sires de Linange se fond dans une branche cadette de la première maison comtale de Sarrebruck (comtes en Saargau) par le mariage vers 1180 du comte Simon II de Sarrebruck avec Liutgarde de Leiningen, d’où Frédéric II comte de Linange, ayant eu de vastes possessions dans l’actuelle région de Lorraine. Linange est la forme francisée de Leiningen, localité de Rhénanie-Palatinat dont la famille tire son origine.

[4] La ville doit son nom de Cologne à l’impératrice romaine Agrippine, épouse de l’empereur Claude, qui éleva son lieu de naissance au rang de colonie en l’an 50, sous le nom de Colonia Claudia Ara Agrippinensium. Les Romains y tenaient une garnison et des axes routiers convergeaient vers un pont de bateaux sur lequel transitait un important commerce avec toutes les régions de la Germanie. En raison de son importance stratégique sur le limes du Rhin et de la présence de l’armée et de la clientèle germanique, l’endroit attira de nombreux marchands et devint un foyer d’artisanat et de commerce. Centre militaire, la ville fut la résidence de l’empereur gaulois Postume de 260 à 268, et le lieu de l’usurpation éphémère de Silvanus en 355. Les Romains introduisirent le christianisme à Cologne, qui devint siège épiscopal à partir du 4ème siècle. Des Francs se sont regroupés au cours de la seconde moitié du 5ème siècle pour fonder un royaume à Cologne, qui est intégré dans le royaume franc de Clovis. À partir du 7ème siècle, ils sont désignés sous le nom de Francs ripuaires.

[5] Le territoire de la principauté de Transylvanie a varié dans le temps : son cœur historique correspond à une région située à l’est de la Transylvanie actuelle, dans le centre de la Roumanie. La toponymie laisse penser que différentes ethnies y ont cohabité entre le 3ème et le 10ème siècle. S’y succédèrent des Huns (confédération à dominante turcophone), des Gépides (germanophones), des Avars (autre confédération turcophone), des Slaves (slavonophones), des Bulgares (confédération à composantes iranienne et turque), des Iasses (Alains iranophones). Selon la Gesta Hungarorum, Gelou aurait été le premier dux des Valaques et des Slaves de Transylvanie, vaincu et tué par les Magyars au 10ème siècle en 900 ou 903, et son duché se serait soumis au traité d’Esküllő (aujourd’hui Aşchileu, au nord-ouest de Cluj), mais la fiabilité de cette source est contestée. Quoi qu’il en soit, à partir du 11ème siècle, les Magyars, peuple parlant une langue du groupe finno-ougrien venu du nord de la Mer Noire (pays d’Etelköz) et installés à la place des Avars au centre du bassin danubien, étendent progressivement leur emprise jusqu’aux chaîne des Carpates, y compris sur les montagnes de l’Est (massif du Bihor), puis sur ce qui devient alors la Transylvanie

[6] Varsovie est depuis 1596 la capitale de la Pologne. Elle est située sur la Vistule, à environ 320 km de la mer Baltique et des Carpates. La ville est citée à partir du 14ème siècle sous les noms de Warseuiensis (1321) et Varschewia (1342), puis Warschouia (1482), pour devenir plus tard Warszowa et enfin Warszawa, le nom polonais actuel de Varsovie. La couronne polonaise y fut transférée en 1596, quand le roi Sigismond Vasa déplaça la cour de Cracovie à Varsovie. Dans les années qui suivirent, la ville s’étendit sur les terres de l’actuelle banlieue, sous forme de vastes domaines privés indépendants, possédés par la haute noblesse et administrés selon leurs propres lois. Entre 1655 et 1658, la ville fut assiégée trois fois et trois fois elle fut prise et pillée par les troupes suédoises, brandebourgeoises et transylvaniennes

[7] Saint-Pétersbourg a été fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand dans une région disputée depuis longtemps au royaume de Suède. Par son urbanisme résolument moderne et son esthétique d’origine étrangère, la nouvelle ville devait permettre à la Russie d’« ouvrir une fenêtre sur l’Europe » et contribuer, selon le souhait du tsar, à hisser la Russie au rang des grandes puissances européennes. Le centre-ville, construit sur des directives des souverains russes, présente une architecture unique qui mélange des styles architecturaux (baroque, néoclassique) acclimatés de manière originale par des architectes souvent d’origine italienne. Sa beauté alliée à l’existence de nombreux canaux lui ont valu le surnom de « Venise du Nord » ou « de la Baltique ». De sa fondation jusqu’au début du 20ème siècle, Saint-Pétersbourg a été le principal centre intellectuel, scientifique et politique du pays. Au 19ème siècle, la ville devient le principal port commercial et militaire de la Russie ainsi que le deuxième centre industriel du pays, après Moscou. C’est d’ailleurs à Saint-Pétersbourg qu’éclate la Révolution russe de 1917 et où les bolcheviks triomphent. Saint-Pétersbourg a changé plusieurs fois d’appellation : elle a été rebaptisée Pétrograd de 1914 à 1924, puis Léningrad de 1924 à 1991, avant de retrouver son nom d’origine à la suite d’un référendum en 1991.