Père de Grégoire de Nazianze. Il était un notable cappadocien [1] qui appartenait probablement à une secte d’hypsistariens [2] avant de se convertir au christianisme puis de se faire baptiser en l’an 325, l’année même du Premier concile de Nicée [3].
Il est ordonné évêque en 329 à Nazianze [4], dont il restera l’évêque tout au long de sa vie. Il se marie avec Nonna . Il possédait une maison à Karvali et était un riche propriétaire. Grégoire l’Ancien étudie et défend la conception de l’Église défendue par le premier concile de Nicée. Il fait construire une église à Nazianze avec sa fortune.
On sait qu’il eut un conflit au sein de son diocèse pendant une petite période avec les moines de son diocèse sur l’arianisme [5], Grégoire l’Ancien ayant signé un acte de foi arianiste en 360. Il provoque alors l’opposition de son clergé. Son fils Grégoire de Nazianze réussit à apaiser les troubles en montrant la bonne foi de Grégoire l’Ancien.
Il joua à plusieurs reprises un rôle de pacificateur lors de la nomination des évêques, et joua un rôle important dans la nomination de Basile de Césarée à la tête du diocèse en 370. Il échangea une correspondance avec Saint Basile, lui aussi évêque au sujet de la défense d’un certain Glycérios accompagné de femmes, dont Basile voulait qu’on renvoie les femmes dans leurs familles.
C’est lui qui poussa son fils Grégoire de Nazianze, contre sa volonté, à être prêtre puis évêque. Vers 370 il n’a plus de charge active en tant qu’évêque de Nazianze.