Il fait des études en Italie après avoir servi à la cour entre 1692 et 1702. À son retour, il collabore avec Nicola Haym et Charles Dieupart à des représentations d’opéras dans le théâtre de Drury-Lane [1]. C’est dans ce même théâtre, que Thomas Clayton présenta “Arsinoe, Queen of Cyprus” le 16 janvier 1705.
Cet opéra est le premier opéra « à la manière italienne » à être interprété sur le sol anglais. Le dictionnaire Honegger [2] annonce que Thomas Clayton a écrit 23 des 27 airs que comporte l’opéra.
C’est grâce au succès “d’Arsinoe, Queen of Cyprus” que Joseph Addison , servant avec “The Spectator” à la propagande des Whig [3], décida de créer son propre opéra :“ Rosamond”. Le livret de Joseph Addison était fondé sur la vie de la maîtresse d’Henri II. Le journaliste avait introduit des personnages comiques au sein de son livret selon une tradition vénitienne déjà dépassée et le résultat fut voué à un échec cuisant. La faute en incomba au compositeur Thomas Clayton tandis que Joseph Addison s’en releva rapidement.