Cossus Cornelius Lentulus (vers 35 av. jc-36 ap. jc)
Homme politique-Général romain
Fils de Gnaeus Cornelius Lentulus, questeur [1] en 28 av. jc ou de Gnaeus Cornelius Lentulus, le consul en 18 av. jc ou encore de Cnaeus Cornelius Lentulus dit l’Augure , consul en 14 av. jc.
Père de Cossus Cornelius Lentulus consul en 25 et de Gnaeus Cornelius Lentulus Gaetulicus consul en 26.
Consul en 1 av. jc, puis proconsul d’Afrique de 6 à 8, il reçoit les ornements triomphaux et le surnom de Gaetulicus [2] après sa victoire sur les Gétules [3] et les Musulames [4].
Ami d’Auguste, puis de Tibère, il est magister du collège des Quindecemviri sacris faciundis [5] et devient préfet de la Ville à partir de 33. Il meurt très probablement en charge.
Selon Sénèque, aucun des secrets de Tibère ne lui était inconnu.
P.-S.
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Notes
[1] Dans la Rome antique, les questeurs sont des magistrats romains annuels comptables des finances, responsables du règlement des dépenses et de l’encaissement des recettes publiques. Ils sont les gardiens du Trésor public, chargés des finances de l’armée et des provinces, en relation avec les consuls, les promagistrats et les publicains. Maintenue sous le Haut Empire avec son rôle comptable, cette fonction se réduit sous le Bas-Empire à une magistrature honorifique et coûteuse exercée uniquement à Rome.
[2] qu’il choisit de ne pas porter, son dernier fils le portera
[3] Gétules désigne en français un ou plusieurs peuples berbères du sud de l’Afrique du Nord. Les Gétules sont mentionnés sous ce nom en Afrique du Nord dans l’Antiquité, sur un large territoire au sud des provinces romaines d’Africa et de Maurétanie. Ils étaient selon l’historien grec Strabon le peuple le plus nombreux d’Afrique du Nord, mais également le moins connu
[4] Les Musulames sont une confédération de tribus berbères gétules, qui habitait les régions désertiques de ce qui est maintenant connu sous le nom de régions Chotts, en Tunisie, et en Algérie, ainsi que dans la province romaine de Maurétanie césarienne, qui est annexée par l’Empire romain en 44. Ils sont en effet censés être reconnus comme membres de ces tribus et ne pas s’en distinguer, quand Quintus Junius Blaesus décrit la guerre contre Tacfarinas, il décrit la guerre contre les peuples gétules
[5] Les viri sacris faciundis formaient l’un des quatre collèges majeurs de prêtres de Rome. Leur nombre et leur nom évolua au cours de l’histoire. Créés d’après la légende par Tarquin le superbe, ce collège, tout d’abord composé de deux membres, est appelé duumviri sacris faciundis jusqu’à ce que le nombre de membres soit porté à dix en 367 av. jc (on les appelle alors decemviri sacris faciundis) puis porté à 15 (quindecimviri sacris faciundis) au 1er siècle av. jc. Ils gardèrent ce dernier nom après que leur nombre augmente encore, porté à 16, peu avant le début de l’empire. Ils forment un collège de prêtres chargés de conserver et de consulter les Livres sibyllins. À travers leurs interventions durant les différentes crises religieuses de la République, ils jouèrent un rôle important dans l’introduction officielle de cultes étrangers (Sacra peregrina), comme celui d’Esculape ou de Cybèle, ainsi que dans l’introduction de rituels nouveaux tel que les lectisternes et les jeux (ludi) dans le culte officiel de Rome. Sous l’empire, leur rôle change et ils sont chargés de l’organisation des jeux séculaires et du contrôle des cultes étrangers.