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Thibault 1er de Laval

lundi 22 octobre 2018

Thibault 1er de Laval (mort avant 1433)

Seigneur de Brée et Saint-Aubin-Chambellan du roi Charles VI

Fils de Guy 1er de Laval-Loué , il avait épousé Jeanne de Maillé.

Il succéda à son frère Jean de Laval-Loué comme seigneur de Loué [1] et Benais [2].

Il assista en 1384 au traité de mariage de Guy XII de Laval , sire de Laval [3], avec Jeanne de Laval, dame de Châtillon [4].

Raoul de Montfort étant mort en 1419, Anne de Laval envoie Thibault 1er de Laval, son cousin, se saisir des châteaux de Montfort et Gaël [5].

Charles et Guillaume de Montfort, frères de Guy XIII, s’opposent à cette prise de possession, et viennent assiéger Thibault à Montfort.

Pour éviter une guerre, on convint de mettre ces places entre les mains du duc de Bretagne [6].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Thibault Ier de Laval/ Portail de la Mayenne/ Famille de Laval

Notes

[1] Loué est une commune française, située dans le département de la Sarthe

[2] Benais est une commune française située dans le département d’Indre-et-Loire. En 1343, le sel devient un monopole d’État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L’Anjou fait partie des pays de « grande gabelle » et comprend seize tribunaux spéciaux ou « greniers à sel », dont celui de Bourgueil. Le 24 mai 1589, Duplessis-Mornay gouverneur de Saumur ne commande pas seulement la ville de Saumur, il prend la tête d’un gouvernement spécial qui est détaché de l’Anjou. Cette sénéchaussée de Saumur, englobe au nord de la Loire le pays de Bourgueil. Benais et le pays bourgueillois (s’étendant jusqu’à Ingrandes vers l’est et jusqu’au château de Gizeux au nord) dépendront de la sénéchaussée de Saumur jusqu’à la Révolution française.

[3] Le comté de Laval était composé de douze châtellenies importantes et contenait 112 paroisses. Il constituait un gouvernement distinct du Comté du Maine et du Perche. Il a été créé en 1429 en suite de la baronnie de Laval, indépendamment du comté du Maine, par le roi Charles VII, avec une dépendance directe au royaume de France.

[4] Châtillon-en-Vendelais, est une commune française située dans le département d’Ille-et-Vilaine. Un château fortifié y fut construit en 1040 et pris le nom de Plessis-Innoguen. Il fut donné au deuxième seigneur de Vitré, Tristan qui épousa Innoguen, la sœur de Main, seigneur de Fougères. En 1270, la seigneurie de Châtillon appartenait à Guy VIII de Laval, sire de Laval, Vitré et Châtillon. En 1430, Michel de Malnoë était capitaine du château de Châtillon. Ce château supporta plusieurs sièges : en 1488, Louis II de la Trémoïlle y passa avec son armée. En 1500, de nombreux manoirs existaient dans la paroisse : Bois-Morin, Daudrie et l’Ecoublère appartenaient au comte de Laval ; Bredotière, à Anne Houdry ; la Mazure, à Guillaume de Gesnes ; Haute et Basse Rouxière, à André Hardy ; Blairons, à Michel Le Bouteiller ; le Bois-Teuilleul

[5] La baronnie de Gaël-Montfort-Brécilien comprenait primitivement plus de 40 paroisses. Mais, par suite des démembrements de Montfort, de Montauban-de-Bretagne, de Mauron, de Lohéac, elle n’étendit plus sa juridiction que sur 12 paroisses : Gaël Concoret, Mauron, Saint-Léry, Saint-Jouan-de-l’Isle, Néant, Paimpont, Illifaut, Saint-Méen, Trémorel et de Loscouët. Elle appartenait dès le 11ème siècle à une puissante famille, dite de Gaël qui s’armait d’argent à la croix guivrée de gueules, et qui prit le nom de Montfort à la fin du 11ème siècle.

[6] Le Duché de Bretagne est un duché féodal qui a existé de 939 à 1547. Son territoire, partie de celui de l’ancienne Armorique, correspond à la région Bretagne actuelle avec une grande partie du département de la Loire-Atlantique où se trouvent la ville de Nantes et l’ancien pays de Retz. Le duché s’est trouvé, au fil des siècles, dans les zones d’influence du duché de Normandie, du royaume de France et du royaume d’Angleterre. À plusieurs reprises, les ducs ont essayé de se détacher de ces influences. Succédant au royaume de Bretagne, le duché naît en 936, en plein cœur de l’occupation de la Bretagne par les troupes viking du chef Incon. Alain Barbetorte, petit-fils du dernier roi de Bretagne Alain Ier Le Grand, libère le pays du joug normand et devint alors le premier duc de Bretagne. Pendant près de trois siècles, du 10ème siècle au 12ème siècle, les grandes maisons comtales bretonnes (Nantes, Rennes, Cornouaille) se disputent ardemment le pays breton et finissent par posséder le duché les unes après les autres. Au milieu du 12ème siècle, le duché devient un véritable enjeu géostratégique pour les deux grandes puissances européennes que sont la France et l’Angleterre. La dynastie des Plantagenets et la maison de France placent leurs ducs à la tête du duché afin de mieux le contrôler. Les ducs imposés par les deux puissances rivales n’auront de cesse que de prendre leur indépendance vis-à-vis des puissances convoitant le Duché. Au point que les ducs d’origine française réussissent, du début du 13ème siècle à la fin du 15ème siècle, et même en pleine guerre de Cent Ans, à affirmer la puissance de l’État breton toujours indépendant. Les héritières de Bretagne se sont plusieurs fois alliées à des branches de la maison capétienne. Après près de 60 ans de lutte, autant militaire que diplomatique, le royaume de France réussit à effectuer un premier rapprochement, avec le mariage de trois rois de France successifs avec les duchesses Anne de Bretagne et sa fille Claude. En 1532, l’union du duché de Bretagne et du royaume de France est proclamée, celle-ci sera effective en 1547 lors de l’accession au trône de France du dernier duc, Henri. La nouvelle province française gardera cependant une grande autonomie et ses privilèges jusqu’à la Révolution française de 1789.