Il fut l’un des principaux acteurs de la querelle religieuse au 4ème siècle. Bien qu’il fit partie des partisans d’Arius et qu’il ait essayé de faire triompher la thèse de la subordination du Fils au Père au début du concile de Nicée [1], il signa finalement avec la majorité des évêques en faveur du credo orthodoxe. Mais, peu après, parce qu’il marquait son soutien aux prêtres condamnés, il fut exilé en Gaule par Constantin 1er.
3 ans plus tard en 328, il fut rappelé, grâce à l’intervention de Constantia, sœur de l’empereur. Il prit alors de plus en plus d’importance auprès de celui-ci et ce fut lui qui le baptisa sur son lit de mort.
C’est à lui que fut confiée l’éducation du jeune Julien, sans doute à Nicomédie [2]. Mais, en 338 ou 339, il s’installa au siège épiscopal de Constantinople, contrairement aux règles en vigueur dans l’Église d’alors, mais certainement avec l’appui de l’empereur Constance II, protecteur des ariens.
A sa mort, en 341, l’arianisme semble avoir triomphé au moins en Orient. Les sièges d’Antioche, d’Alexandrie, de Constantinople furent occupés par des évêques ariens.