Pour monter sur le trône, il aurait assassiné son père Orodès II, ses trente frères survivants et son fils aîné déjà adulte.
Il doit faire face en 36 av. jc aux légions de Marc Antoine. Ce dernier, toujours allié au roi Artavazde II, mène une offensive à partir de ce pays et envahit l’Empire parthe [1] par l’Atropatène [2] où il assiège la ville de Maragha [3]. Le roi parthe oblige les Romains à abandonner le siège et la retraite de leur armée leur permet d’éviter de peu un nouveau désastre.
Phraatès IV se voit ensuite disputer le trône par Tiridate II de Parthie, allié des Romains, et est contraint de traiter avec ceux-ci. Il conclut avec Auguste en 20 av. jc un traité de paix, lui rendant les enseignes romaines prises sur Crassus, proconsul de Syrie à la bataille de Carrhae [4] en 53 av. jc.
Dix ans après, Phraatès IV donne aux Romains quatre de ses fils en otages : Vononès 1er , PhraatèsVI , Rhodaspès et Serapasdanès, qui sont élevés princièrement à Rome, où les deux derniers meurent. Deux de ses petits-fils, Tiridate III de Parthie et Meherdatès , deviennent également prétendants au royaume des Parthes.
Phraatès IV épouse ensuite Musa , une esclave italienne donnée par Auguste, selon un accord de paix entre les deux empires. Elle contribue à répandre l’influence romaine dans l’Asie antérieure. Musa, voulant réserver le trône à son propre fils Phraatacès, n’hésite pas à empoisonner le vieux roi.