Plébéien qui ne possédait pas de consul parmi ses aïeuls. C’était un partisan de Lucius Appuleius Saturninus, un populares.
En 103 av. jc, alors qu’il est tribun de la plèbe, il accuse Quintus Servilius Caepio pour mauvaise conduite à la guerre et pillage du temple de Tolosa [1] qu’il aurait accaparé pour lui seul, officiellement le convoi du butin aurait été attaqué. On retira à Quintus Servilius Caepio son proconsulat
En 101, il devient questeur sous les ordres du proconsul Marcus Antonius Orator en Cilicie .
Six années plus tard, redevenu tribun de la plèbe en 95, il porte son accusation devant le peuple. Quintus Servilius Caepio est défendu par le consul Lucius Licinius Crassus. Le tribun gagne le procès, l’accusé est expulsé du Sénat, condamné pour mauvaise conduite à la guerre, on lui retire sa citoyenneté romaine, il doit payer 15 000 talents, et est condamné à l’exil.
Quelques années plus tard, Norbanus lui-même fut accusé de trahison pour avoir exilé Quintus Servilius Caepio, mais l’éloquence de l’orateur Marcus Antonius Orator, grand-père de Marc Antoine, l’acquitte.
En 89 av. jc, il est élu préteur et devient gouverneur en Sicile durant la guerre sociale, il défendra l’île avec succès contre les Italiques.
En 83, il devient consul. Il part avec son armée affronter les forces de Lucius Cornelius Sylla, dans le sud de l’Italie, qui viennent de débarquer. Tandis que son collègue au consulat, Lucius Cornelius Scipio Asiaticus Asiagenus , prend une autre route avec une autre armée, et négocie avec Sylla, lui le combat. Mais il est battu près de Capoue [2] à la bataille du mont Tifata et s’enfuit.
Il est encore vaincu par Quintus Caecilius Metellus Pius à Faventia en Gaule cisalpine en 82. Il s’enfuit à Rhodes, où il se suicide, devenu proscrit, les autorités de l’île débattant pour décider s’ils devaient le remettre à Sylla, devenu dictateur à Rome.