Père de Quintus Aurelius Symmaque. Il était préfet de Rome [1] en 364 et membre d’une famille aristocratique fils de Marcus Aurelius Valerius Tullianus Symmaque, consul en 330. Avianius était un sénateur païen, et fut membre de plusieurs collégiales sacerdotales, y compris le Pontefices Vestae et le quindecimviri sacris faciundi de 351 à 375).
Avant Janvier 350, il fut nommé préfet de l’annone [2] avant de devenir vicaire Urbis Romae. En 361, il se rendit à Antioche en Syrie [3], où il a probablement rencontré Libanius, pour rencontrer l’empereur Constance II. Il est probable que le Sénat romain voulait assurer sa fidélité à l’empereur au pouvoir après avoir reçu une lettre de Julien, cousin et César de Constance, qui venait d’être proclamé empereur par ses troupes. Sur le chemin du retour, Symmaque et son collègue Valerius Maximus furent reçus par Julien avec tous les honneurs.
Entre 364 et 365, il occupa le poste de praefectus urbi de Rome [4], sous le règne de Valentinien 1er.
Comme préfet, il restaura l’ancien pont Agrippae sur le Tibre [5] qui pris la nom de Pont Valentiniani [6]. Symmaque paya même pour une célébration publique somptueuse pour l’inauguration de ce pont.
Sa maison qui se trouvait sur le côté droit du Tibre fut brûlée par la plèbe [7] lors d’une émeute en 367 suite à une rumeur, diffusée par un membre de la plèbe, selon laquelle Symmaque, au cours de sa préfecture, avaient dit qu’il préférerait éteindre les fours à chaux avec son propre vin, à la vente de la chaux au prix attendu de lui.
Après un certain temps, cependant, la plèbe changea d’avis et commença à apporter de nouveau son appui à Symmaque, demandant même une punition pour les coupables. Il revint à Rome, à la demande du Sénat romain.
Il mourut en 376, comme consul désigné. L’année suivante, sa mémoire fut honorée par une statue dorée, érigée par décret impérial, après une demande du Sénat, le 29 Avril.