Notes
[1] L’Isère est une rivière du Sud-Est de la France, affluent important en rive gauche du Rhône. Elle prend sa source dans le massif des Alpes, en Savoie, dans le parc national de la Vanoise, sur la commune de Val-d’Isère, au glacier des sources de l’Isère sous la Grande aiguille Rousse. Elle se jette dans le Rhône à quelques kilomètres au nord de Valence.
[2] Le Grésivaudan est une des vallées de l’Isère dans les Alpes françaises correspondant à la partie sud du sillon alpin. Au sens strict, elle s’étend de Pontcharra au nord à Grenoble au sud. Le Grésivaudan est un ancien bailliage du Dauphiné. Situé entre le massif de Belledonne et le massif de la Chartreuse.
[3] petit village situé sur le territoire actuel de Nice
[4] Embrun est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes. Dominant la Durance et accrochée sur son roc, la ville se trouve sur un site d’oppidum qui lui permettait de contrôler les flux sur l’axe durancien. Embrun est la capitale des Caturiges ; ce peuple, dont le nom signifie « rois du combat » étaient clients des Voconces. Après la conquête romaine, la ville gallo-romaine placée sur la via Cottia aux abords de l’oppidum d’Eburodunum, qui occupait approximativement la place de l’archevêché et de la cathédrale actuels, devient la capitale de civitas sous le nom d’Ebrodunensium, rattachée à la province romaine des Alpes-Maritimes.
[5] Genève, ville suisse située à l’extrémité sud-ouest du Léman. Elle est la deuxième ville la plus peuplée de Suisse après Zurich. Elle est le chef-lieu et la commune la plus peuplée du canton de Genève. Dès 1526, des marchands allemands propagent à Genève les idées de la Réforme luthérienne parmi les commerçants genevois ; la même année, Genève signe un traité de combourgeoisie avec Berne et Fribourg. Sous l’influence de Berne, Genève accepte de laisser prêcher des prédicateurs dans la ville, dont Guillaume Farel en 1532. Le 10 août 1535, la célébration de la messe catholique est interdite et, le 26 novembre, le Conseil des Deux-Cents s’attribue le droit de battre monnaie à sa place alors que la ville est à nouveau menacée par la Savoie. La Réforme est définitivement adoptée le 21 mai 1536 en même temps que l’obligation pour chacun d’envoyer ses enfants à l’école. Genève devient dès lors le centre du calvinisme et se trouve parfois surnommée la « Rome protestante »
[6] Autun est une commune française du département de Saône-et-Loire. Fondée par les Romains comme Augustodunum, sœur et émule de Rome au début du règne de l’empereur Auguste, capitale gallo-romaine des Éduens en remplacement de Bibracte, évêché dès l’Antiquité, Autun a été jusqu’à la fin du 15ème siècle une cité prospère et un centre culturel influent, en dépit des pillages et des invasions.
[7] Trèves est une ville et un arrondissement d’Allemagne, dans le Land de Rhénanie-Palatinat. La ville est située sur la Moselle. Cette ville, ancienne colonie romaine, est fondée à l’époque romaine, en l’an 16 av. jc sous le nom d’Augusta Treverorum, sur le site du chef-lieu d’un peuple gaulois, les Trévires. Le pont romain en pierre qui franchit la Moselle est édifié en 45 ap. jc, en remplacement d’un premier pont de bois : c’est le plus ancien pont d’Allemagne encore debout. Colonie romaine et place forte très importante dans la défense contre les « Barbares », elle est dotée d’une enceinte abritant la plus grande surface urbaine de Gaule. Grande métropole marchande à partir du 2ème siècle, devenue l’une des capitales de la Tétrarchie à la fin du 3ème siècle et siège d’un atelier monétaire impérial à partir de 294, Trèves est alors qualifiée de « seconde Rome » ou Roma Secunda. De l’époque romaine subsistent la Porta Nigra (porte noire), le plus grand édifice romain sur le sol allemand, une basilique, où siège un tétrarque (aujourd’hui une église protestante), les restes d’un amphithéâtre, ainsi que des ruines de thermes romains. Au début du 5ème siècle, au cours des invasions germaniques, Trèves est attaquée et pillée plusieurs fois par les Francs. Peu auparavant, la préfecture des Gaules est transférée de Trèves à Arles
[8] La Gaule belgique est une des trois parties entre lesquelles, d’après Jules César, la Gaule était divisée lors de la guerre des Gaules (58-51/50 av. jc). Elle correspond à la partie de la Gaule qui était habitée par les Belges. D’après César, elle comprenait le Belgium, région habitée par les Calètes, les Véliocasses, les Bellovaques, les Ambiens et les Suessions ainsi, peut-être, que par les Atrébates et les Viromanduens. D’après César, la Gaule belgique comprenait, d’autre part, la région habitée par les peuples qu’il qualifie de Germains cisrhénans, à savoir : les Condruses, les Éburons, les Caerèses, les Pémanes et les Sègnes. D’après César, la Gaule belgique comprenait, enfin, les régions habitées par les Morins, les Ménapiens, les Nerviens, les Aduatuques, les Trévires et les Rèmes.
[9] Milan est une ville d’Italie située au nord de la péninsule, à proximité des Alpes. Chef-lieu de la région Lombardie, située au milieu de la plaine du Pô.
[10] Le diocèse de Milan fut fondé dès le 3ème siècle, et élevé au rang d’archidiocèse au 8ème siècle. Il s’agit aujourd’hui du plus important diocèse d’Italie. L’archevêque de Milan est l’évêque métropolitain des diocèses suffragants de Bergame, Brescia, Côme, Crema, Crémone, Lodi, Mantoue, Pavie et Vigevano. Parmi les archevêques de Milan, nombreux sont ceux qui ont joué un rôle important dans l’histoire de l’Église catholique, et plusieurs furent élus papes.
[11] Ce monument religieux fut édifié par Ambroise de Milan, évêque de la ville et Docteur de l’Église sur la voie Mediolanum qui se dirige vers Rome à la suite d’un songe qu’il eut au cours de l’année 395. Ambroise aurait eu la révélation du lieu où saint Nazaire avait été inhumé dans un jardin hors de la ville au 1er siècle. Le corps aurait été exhumé, découvert intact, et transporté dans cette basilique qu’il consacra aux apôtres et qu’il dédia à Nazaire, partit prêcher l’Évangile en Gaule et qui de retour à Milan fut condamné à mort et exécuté sous Néron.
[12] La basilique Saint-Ambroise est l’une des plus anciennes églises de Milan, en Lombardie. Elle est située sur la place Saint-Ambroise (Piazza Sant’Ambrogio) et constitue un monument de l’époque paléochrétienne et romane, ainsi qu’un lieu fondamental de l’histoire de Milan et de l’archidiocèse de la ville. Elle est traditionnellement considérée comme la deuxième église la plus importante de Milan après la cathédrale. Avec la basilique prophetarum, la basilique apostolorum et la basilique virginum, la basilique martyrum, elle compte parmi les quatre basiliques ambrosiennes, c’est-à-dire celles construites par saint Ambroise.