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Yolande d’Aragon (duchesse de Calabre)

mardi 13 octobre 2020, par ljallamion

 Yolande d’Aragon (duchesse de Calabre) (1273-1302)

Infante d’Aragon et des autres royaumes de son père Pierre III d’Aragon

Fille de Pierre III d’Aragon et de Constance de Sicile, elle était petite-fille de Jacques 1er d’Aragon et de Manfred 1er de Sicile, et sœur entre autres de Jacques II d’Aragon, Alphonse III d’Aragon, Frédéric II de Sicile et Sainte Élisabeth de Portugal.

Elle s’est mariée le 23 mars 1297 à Rome avec l’infant Robert de Naples, futur Robert 1er troisième fils de Charles II d’Anjou et de Marie de Hongrie (1257-1323) .

Yolande n’a pas réussi à être reine de Naples [1], car elle est morte avant que son mari n’hérite du royaume.

Elle est morte en août 1302 à Termini, localité voisine de Naples.

Son mari a épousé en secondes noces le 21 juin 1304, Sancia de Majorque, fille de Jacques II d’Aragon, roi de Majorque [2] et d’ Esclarmonde de Foix .

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Violante de Aragón y Sicilia »

Notes

[1] Le royaume naquit de la scission de fait du royaume de Sicile, provoquée par les Vêpres siciliennes de 1282. Le roi Charles d’Anjou, chassé de l’île de Sicile par les troupes de Pierre III d’Aragon, ne se maintint que sur la partie continentale du royaume. Naples devint la capitale de ce nouveau royaume, ce qui provoqua une forte croissance de la ville qui était auparavant supplantée par Palerme. Sous le règne de Robert 1er, le royaume connaît une période de paix et de prospérité. Le roi fit de Naples l’un des centres culturels de l’Italie, invitant à sa cour Giotto, Pétrarque et Boccace. La seconde partie du 14ème siècle vit cependant s’amorcer une période de déclin due à la lutte fratricide entre deux branches adverses de la dynastie angevine pour régler la succession de Robert 1er puis celle de sa fille, la reine Jeanne 1ère. La maison d’Anjou-Duras finit par triompher, avec Charles III, duc de Duras, qui fit assassiner la reine Jeanne en 1382. Son fils, Ladislas 1er, étendit provisoirement le royaume sur une bonne partie de l’Italie centrale, caressant le rêve d’unifier la péninsule. À sa mort sans héritier en 1414 c’est sa sœur, Jeanne II, qui monta sur le trône.

[2] Le royaume de Majorque désigne d’abord de façon provisoire un gouvernement assez longtemps précaire créée lors de la conquête par le roi Jacques 1er d’Aragon de l’île de Majorque en 1229 dans le cadre de la Reconquista. Mais c’est le testament du souverain conquérant en 1262 qui lui donne un véritable sens politique dans la succession monarchique, en l’accordant au cadet de sa lignée l’infant Jacques ou Jaume alors que l’aîné Jacques obtient la couronne d’Aragon. À la mort de Jacques 1er d’Aragon en 1276 naît le royaume de Majorque. Les années 1343 et 1344, dates de reconquête militaire et d’annexion aragonaise ou le traité de 1347, voire les acquisitions par le roi de France de Carlat et Montpellier en 1348-1349 atteste la réunion définitive à la couronne d’Aragon qui clôt la page de l’indépendance, souvent précaire et houleuse.