Fils d’ Henri III , duc de Brabant, et d’ Adélaïde de Bourgogne . Il se montra aussi habile guerrier et politique que son frère Jean 1er, duc de Brabant. Il le seconda dans la plupart de ses entreprises.
Le 29 octobre 1284, son père lui accorda en apanage la seigneurie d’Aerschot [1]. Godefroy se distingua aux côtés de son frère à la bataille de Worringen [2] en 1288, et ce fut lui qui captura Renaud 1er de Gueldre .
En 1292, il intervint dans les querelles entre le roi de France et les comtes de Flandre et de Hainaut, réussissant à leur faire conclure une paix.
À la mort de son frère, des troubles menaçaient d’éclater dans la Brabant, et Godefroy soutint son neveu Jean II contre les insurgés. Il seconda son neveu, et conclut des paix avec les voisins du Brabant.
En 1302, la Flandre se révolta contre Philippe IV le Bel, et Godefroy et son fils rejoignirent l’armée française pour combattre les Flamands. La bataille de Courtrai fut une victoire flamande, et père et fils furent tués pendant les combats. Ses biens furent partagés entre ses quatre filles.
Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Alphonse Wauters, « Godefroid de Brabant », Académie royale de Belgique, Biographie nationale, vol. 7, Bruxelles, 1883