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L’histoire pour le plaisir

Abbasa bint al-Mahdi

lundi 8 avril 2024, par lucien jallamion

Abbasa bint al-Mahdi (vers 765-après 803)

Princesse abbasside

Troisième fille du calife abbasside [1], al-Mahdi, elle est une concubine du nom de Rahim.

Harun al-Rashid était connu pour être mécontent du fait qu’il était frère d’Abassa, car il était attiré par elle. Pour garder Abassa dans sa vie, il la fit épouser Ja’far ibn Yahya. Le mariage était censé être un mariage de convenance, mais Abassa est tombée amoureuse de son mari.

La nuit, une esclave serait envoyée dans la chambre de Ja’far, mais Abassa a pris sa place un soir. Son mari fut surpris. Abassa tombe enceinte et donne naissance à des jumeaux en secret. Les jumeaux seraient élevés à La Mecque.

Harun découvrit finalement la relation et a fait tuer Ja’far. Abassa fut soit tué, soit envoyé en exil .

Son premier mari était Muhammad ibn Sulayman ibn Ali , un membre éminent d’une branche cadette de la dynastie abbasside, qui était un gouverneur de longue date de Koufa [2] et de Bassora [3].

Son second mariage était avec Ibrahim ibn Salih, membre d’une autre branche cadette de la dynastie abbasside : il était un cousin germain des deux premiers califes abbassides al-Saffah et al-Mansur.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Abbasa bint al-Mahdi/ Traduit par mes soins

Notes

[1] Les Abbassides sont une dynastie arabe musulmane qui règne sur le califat abbasside de 750 à 1258. Le fondateur de la dynastie, Abû al-Abbâs As-Saffah, est un descendant d’un oncle de Mahomet, Al-Abbas ibn Abd al-Muttalib. Proclamé calife en 749, il met un terme au règne des Omeyyades en remportant une victoire décisive sur Marwan II à la bataille du Grand Zab, le 25 janvier 750. Après avoir atteint son apogée sous Hâroun ar-Rachîd, la puissance politique des Abbassides diminue, et ils finissent par n’exercer qu’un rôle purement religieux sous la tutelle des Bouyides au 10ème siècle, puis des Seldjoukides au 11ème siècle. Après la prise de Bagdad par les Mongols en 1258, une branche de la famille s’installe au Caire, où elle conserve le titre de calife sous la tutelle des sultans mamelouks jusqu’à la conquête de l’Égypte par l’Empire ottoman, en 1517.

[2] Koufa ou Kûfa est une ville d’Irak, environ 170 km au sud de Bagdad, et à 10 km au Nord-est de Nadjaf. Elle est située sur les rives du fleuve Euphrate. C’est la deuxième ville de la province de Nadjaf. Avec Kerbala, et Nadjaf, Koufa est une des trois villes irakiennes de grande importance pour les musulmans chiites.

[3] Bassora ou Bassorah ou Basra est la deuxième ville d’Irak, après Bagdad, la capitale. C’est la capitale de la province d’Al-Basra. Principal port du pays, la ville est située sur le Chatt-el-Arab, estuaire commun des fleuves Tigre et Euphrate, à 55 km en amont du golfe Persique et à 550 km de Bagdad. Bassora est, avec Koufa (située plus au nord), un ancien « misr » (au pluriel « amsar » : ville-camp), bâtie en 638 par Omar, le deuxième calife bien-guidé, lors de l’expansion musulmane. Afin de maintenir la distinction entre « croyants » (les convertis à l’islam) et les autres populations, les musulmans y vivaient. Ce confinement ethnique et religieux a, à maintes reprises, fait de la ville un lieu de bouillonnement idéologique.