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Savin de Cerisier ou Saint Savin de Cerisier

dimanche 6 février 2022, par ljallamion

Savin de Cerisier ou Saint Savin de Cerisier

Saint Savin et son frère saint Cyprien auraient vécu au 5ème siècle et auraient été originaires peut-être de Macédoine [1] où ils étaient persécutés et auraient vécu un temps en Gaule lyonnaise [2].

Savin aurait été moine en Poitou [3], probablement au monastère de Saint-Martin de Ligugé [4], se serait retiré sur une île de la Gartempe [5], avant d’être martyrisé, probablement peu avant son frère Cyprien.

300 ans plus tard, les reliques des deux martyrs ont été retrouvées sur les lieux de leur massacre. Badillus, clerc à la cour de Charlemagne, décida de fonder une église et un monastère pour y conserver les précieuses reliques. Ce serait l’origine de l’abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe [6].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Savin de Cerisier Portail du catholicisme/ Catégories : Saint catholique et orthodoxe/ Moine du Ve siècle

Notes

[1] La province romaine de Macédoine s’étendait sur le nord de la Grèce actuelle. Elle englobait l’Albanie et la République de Macédoine actuelles. La province fut fondée en 146 av. jc. Elle succédait au royaume de Macédoine dont le dernier souverain, Andriscus, avait été défait en 148 av. jc par le général Q. Cæcilius Metellus. Cette province était sénatoriale gouvernée par un ancien préteur.

[2] La Gaule lyonnaise était une des trois provinces (avec la Gaule aquitaine et la Gaule belgique) créées par Auguste au début de son principat à partir des conquêtes effectuées par Jules César en Gaule entre 58 et 51/50 av. jc. Le sud de la Gaule et la vallée du Rhône, jusqu’à Vienne, sont alors déjà romains, depuis leur conquête effectuée antérieurement entre 125 et 121 av. jc. Cette dernière région constitue une province distincte, de rang sénatorial, la Narbonnaise, tandis que Gaules lyonnaise, aquitaine et belgique sont des provinces impériales. Ces trois dernières provinces issues du découpage augustéen se trouvaient cependant réunies, à travers les notables gaulois à la tête des cités, dans le cadre d’une assemblée commune, à vocation politique et religieuse, liée au culte impérial, le Sanctuaire fédéral des Trois Gaules, et dont le siège se situait face à la colonie romaine de Lugdunum (Lyon), à la confluence entre Saône et Rhône, lieu nommé condate ou ad confluentes. Cette province a compté au moins 23 peuples dont les Ségusiens ou Ségusiaves et les Éduens.

[3] Le Poitou était une province française, comprenant les actuels départements de la Vendée (Bas-Poitou), Deux-Sèvres et de la Vienne (Haut-Poitou) ainsi que le nord de la Charente et une partie de l’ouest de la Haute-Vienne, dont la capitale était Poitiers. Il a donné son nom au Marais poitevin, marais situé dans l’ancien golfe des Pictons, sur la côte occidentale de la France, deuxième plus grande zone humide de France en superficie après la Camargue ; le marais s’étend de l’Atlantique aux portes de Niort et du sud de la Vendée au nord de La Rochelle.

[4] L’abbaye Saint-Martin de Ligugé est un monastère de moines bénédictins situé dans la commune de Ligugé (département de la Vienne). Fondé par l’ermite saint Martin en 361 il est, nonobstant plusieurs interruptions de vie monastique, le plus ancien établissement monastique d’Occident encore en activité, même si les bâtiments conventuels actuels sont d’époques relativement récentes.

[5] La Gartempe est une rivière française, qui coule dans les départements de la Creuse, de la Haute-Vienne, de l’Indre (1 km en rive droite), d’Indre-et-Loire (7 km en rive droite), et de la Vienne. C’est un affluent de la Creuse (affluent de la Vienne), donc un sous-affluent de la Loire par la Vienne.

[6] L’abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe est située à Saint-Savin dans le département de la Vienne. Elle abrite un ensemble de peintures murales romanes très complet, bien conservé et unique en Europe. La guerre de Cent Ans sonna le glas de la prospérité du monastère qui changea plusieurs fois de main (Anglais, Français, le Prince Noir). En 1371, le Prince Noir met à feu et à sang le monastère.