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L’histoire pour le plaisir

Costobar

mardi 1er février 2022, par ljallamion

Costobar (mort vers 25 av. jc)

Royaume de Judée sous Hérode le GrandNoble iduméen [1] au 1er siècle av. jc. Lors de la montée au pouvoir d’Hérode le grand, il est gouverneur de l’Idumée et aide Hérode face à ses adversaires, notamment lors de la prise de Jérusalem [2] en 37 av. jc.

Hérode le maintien à son poste de gouverneur de l’Idumée jusqu’à sa mort. Dans les années 30 av. jc il devient le deuxième mari de la sœur d’Hérode le grand, Salomé. Toutefois, comme Hérode s’oppose à son divorce avec Costobar, celle-ci le dénonce auprès d’Hérode qui le fait exécuter vers 25 av.jc.

Un de ses petits-fils appelé aussi Costobar est notable, car certains historiens proposent de l’identifier avec le frère ou le demi-frère de l’apôtre Paul de Tarse, dont l’autre nom est Saul.

D’après Flavius Josèphe lorsque Salomé veut se débarrasser de son premier mari Joseph, elle l’accuse d’avoir eu des relations coupables avec Mariamne l’Hasmonéenne, la femme d’Hérode. En effet, elle reprochait à Mariamne, issue de la prestigieuse dynastie hasmonéenne, de la mépriser en raison de l’origine humble de sa famille. Hérode fait donc immédiatement exécuter Joseph dans les années 30 av. jc.

Salomé se remarie alors avec Costobar, avec lequel elle a une fille Bérénice qui épousera Aristobule IV, un des fils d’Hérode. Tous deux sont les parents des futurs rois Hérode Agrippa 1er et Hérode de Chalcis, ainsi que celui d’Hérodiade que les évangiles synoptiques ont rendu célèbre.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Costobar/ Portail Israël antique et Juifs dans l’Antiquité/ Portail de la Rome antique/ Catégories : Période du Second Temple

Notes

[1] Édom est un petit royaume du Proche-Orient ancien situé au sud de la mer Morte, au sud de la Transjordanie et de la Judée, de part et d’autre de la vallée de la Aravah. Le terme Édom désigne à la fois un peuple, les Édomites, et une région.

[2] Ville du Proche-Orient que les Israéliens ont érigée en capitale, que les Palestiniens souhaiteraient comme capitale et qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane. La ville s’étend sur 125,1 km². En 130, l’empereur romain Hadrien change le nom de Jérusalem en « AElia Capitolina », (Aelius, nom de famille d’Hadrien ; Capitolina, en hommage au dieu de Rome, Jupiter capitolin) et il refonde la ville. Devenue païenne, elle est la seule agglomération de la Palestine à être interdite aux Juifs jusqu’en 638. Durant plusieurs siècles, elle est simplement appelée Aelia, jusqu’en 325 où Constantin lui redonne son nom. Après la conquête musulmane du calife Omar en 638, elle devient Iliya en arabe, ou Bayt al-Maqdis (« Maison du Sanctuaire »), équivalent du terme hébreu Beit ha-Mikdash (« Maison sainte »), tous deux désignant le Temple de Jérusalem, ou le lieu du voyage et d’ascension de Mahomet, al-Aqsa, où se situait auparavant le temple juif