Héros chrétiens, martyrisés à Rome pour avoir refusé d’adorer des idoles sous Julien l’Apostat, vers 362.
En raison de la nature contradictoire des rares hagiographies [1] qui leur sont dédiés au 4ème siècle, plusieurs controverses surgissent dans les temps modernes, bien qu’ils restent le plus souvent considérés comme des proches de sainte Constance , fille de l’empereur Constantin 1er.
Ils sont secrètement mis à mort dans leur propre maison, sur le mont Cælius [2], par ordre de Julien. Leur sainteté est finalement rendue publique par la représentation de leurs prodiges sur leur tombeau et par la construction, en 398, de la basilique Santi Giovanni e Paolo [3] sur le lieu de leur martyre.
Selon la Tradition, Paul et Jean sont des frères bénéficiant d’un grand prestige au sein de la Rome antique. Cependant, malgré la certitude de leur historicité, leur identité reste incertaine.
Selon la Tradition, l’empereur Julien, déterminé à rétablir le culte païen, essaie de les persuader de renoncer à leur foi chrétienne, par peur que leur renommée serve le christianisme. Devant leur refus, il leur impose de vénérer une statue de Jupiter , mais ceux-ci persistent dans leur foi. Ils sont ainsi décapités.
Leur martyre aurait alors conduit à la conversion de Terentianus, le juge qui les a condamné à mort
Les corps des saints sont découverts plus tard par Byzante et son fils, le sénateur Pammaque, nommé par l’empereur Jovien. En 398, Pammaque érige la basilique Santi Giovanni e Paolo sur le site de leur maison, sur le mont Cælius, où ils ont été enterrés.
Les deux saints sont particulièrement vénérés dans les pays germanophones, où ils sont invoqués contre les tempêtes et les conditions météorologiques défavorables.