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Philippe Louis de Neubourg

mercredi 18 août 2021, par ljallamion

Philippe Louis de Neubourg (1547-1614)

Comte Palatin de Neubourg de 1569 à 1614

Philippe Louis naît à Deux-Ponts [1]. Il est le fils aîné de Wolfgang de Bavière , duc palatin de Deux-Ponts [2], et de Anne de Hesse .

Après le décès de son père en 1569, son domaine est partagé entre Philippe Louis et ses 4 frères.

Philippe Louis épouse Anne de Clèves, fille du duc de Juliers-Clèves-Berg Guillaume IV le Riche , le 27 septembre 1574.

En 1613, le fils aîné de Philippe Louis se convertit au catholicisme et obtient alors l’appui de l’Espagne et de la ligue catholique [3] tandis que l’électeur de Brandebourg reçoit le soutien des Provinces-Unies [4] La conversion de son fils et héritier est mal vécue par le fidèle luthérien.

Par le traité de Xanten [5] de 1614, les duchés de Juliers-Clèves-Berg sont partagées : Philippe Louis reçoit le duché de Juliers [6] et celui de Berg [7].

Il meurt à Neubourg-sur-le-Danube [8] en 1614 et est enterré à Lauingen [9].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Philip Louis, Count Palatine of Neuburg »

Notes

[1] Le comté de Deux-Ponts est un ancien comté du Saint Empire romain germanique dont la capitale était Deux-Ponts. Il fut créé en 1182 par démembrement du Comté de Sarrebruck, vassal de l’évêque de Metz, lui-même vassal du Saint Empire romain germanique puis du roi de France à partir de 1648. Dans les années 1295/1333 il fut partagé en deux comtés indépendantes, le comté de Deux-Ponts, qui passa à la fin au Palatinat-Deux-Ponts, et le Comté de Deux-Ponts-Bitche.

[2] Le Palatinat-Deux-Ponts est un ancien État du Saint-Empire romain germanique créé par la fusion des territoires contrôlés par les comtes palatins du Rhin avec une partie du comté de Deux-Ponts en 1394. Cette principauté, dont les limites ont souvent varié, se composait de la ville de Deux-Ponts et de celles d’Annweiler, de Berg-Zabern avec leurs environs et de bailliages alsaciens (demeurés bipontins mais sous souveraineté française après la politique des Réunions) jusqu’en 1789 (bailliages de Bischwiller, de Seltz, de Cleebourg et de la Petite-Pierre) ; plus tard elle s’accrut du comté de Sponheim et de la plus grande partie de celui de Veldenz.

[3] La Sainte Ligue catholique (du Saint-Empire) est une alliance des États allemands catholiques formée afin de contrecarrer l’Union protestante. La tension entre ces deux groupes mettra par la suite, le feu dans la première phase de la guerre de Trente Ans. Le duc Maximilien de Bavière, fondateur de cette ligue, en fut également le premier commandant. En 1609, les États du Saint Empire romain germanique se réunirent à Munich pour signer entre eux, pour une durée de 9 ans, un traité d’alliance militaire. Peu avant cette échéance, la guerre éclata entre Ferdinand II, empereur du Saint Empire, et Frédéric V, électeur palatin. L’Union protestante se groupa naturellement derrière Frédéric V, contre la Ligue catholique soutenue par Ferdinand II. Cette dernière parvint à défaire les protestants dans la première phase de la guerre.

[4] Le 26 juillet 1581, par l’acte de La Haye, ces provinces, alors sous l’autorité du roi d’Espagne, prenaient leur indépendance et constituaient une fédération. Les causes de la sécession étaient une réaction face à la centralisation en cours sous les Habsbourg, et la question religieuse, les habitants de ces provinces ayant majoritairement opté, dès le début de la révolte, pour le principe de la liberté de culte à l’encontre de la politique ultra catholique et de l’intolérance de Philippe II d’Espagne. Le calvinisme et l’arminianisme avaient de fait un rôle prépondérant dans les villes comme religion de la classe dominante des régents. En 1586, les États généraux des Provinces-Unies ont constitué l’union confédérale sous forme de république.

[5] Le traité de Xanten, a été signé dans la ville rhénane de Xanten le 12 novembre 1614 entre Wolfgang Guillaume, duc de Palatinat-Neuburg et l’Électeur Jean III Sigismond de Brandebourg avec des représentants de l’Angleterre et de la France agissant comme médiateurs. Le traité mit fin à la guerre de succession de Juliers et à toutes les hostilités entre Wolfgang Guillaume et Jean Sigismond. Selon les termes du traité, les territoires de Juliers, Berg et Ravenstein furent attribués à Wolfgang Guillaume, alors que les territoires de Clèves-Marck et Ravensberg allèrent à Jean Sigismond. Ces derniers furent les premiers territoires rhénans à entrer en possession de la maison Hohenzollern, préfigurations de la future Rhénanie prussienne

[6] Le comté de Juliers, devenu au 14ème siècle duché de Juliers est un ancien duché du Saint Empire romain germanique. Au début du 15ème siècle, il fut incorporé dans le Cercle du Bas-Rhin Westphalie. Vers la fin de l’époque carolingienne, le comté de Juliers était administré par des comtes impériaux qui le possédèrent en fief héréditaire à partir du 12ème siècle. Le comté de Juliers fut une dépendance du duché de Basse Lotharingie jusqu’au milieu du 13ème siècle, où le comte Gérard V fut créé prince immédiat de l’Empire. Le comte Guillaume V fut créé margrave en 1336 par l’empereur Louis IV, puis duc en 1356 par l’empereur Charles IV. Son fils Guillaume VI acquit par mariage le duché de Gueldre et son autre fils Gérard VI le duché de Berg.

[7] Le duché de Berg, qui était, de 1101 jusqu’en 1380, le comté de Berg, est un ancien duché du Saint Empire romain germanique. Au début du 15ème siècle, il fut incorporé dans le Cercle du Bas-Rhin Westphalie.

[8] Neubourg sur le Danube est une ville d’Allemagne, située dans l’arrondissement de Neuburg-Schrobenhausen, en Bavière. Neuburg an der Donau est située à 47 km au nord-nord-est d’Augsbourg, sur la rive droite du Danube. Capitale du duché de Palatinat Neubourg (créé à la suite de la guerre de succession de Landshut) de 1505 à 1808, les souverains de Neubourg devinrent par héritage Électeur palatins en 1685. Leurs successeurs acquirent l’Électorat de Bavière en 1777 puis furent élevés à la dignité royale par Napoléon 1er en 1805.

[9] Lauingen (Donau) est une ville allemande de Bavière située dans l’arrondissement de Dillingen, dans le district de Souabe.