Né dans la Campanie [1] au sein d’une famille aristocratique inconnue, il suit une formation d’avocat avant de se joindre à Pélage. Il rencontre ensuite Rufin le Syrien vers 399. En 410, il part pour l’Afrique et débarque à Hippone [2] avec Pélage pour y rencontrer Saint Augustin , alors absent. En 411, il demande à être ordonné prêtre.
Vers fin 415, il devient prêtre à Éphèse où il reste quelques années. Au printemps 416, Célestius et Pélage sont condamnés par le synode ordinaire des évêques de l’Afrique proconsulaire [3] réunis à Carthage [4] ainsi qu’à Milève en Numidie [5] et excommuniés dans des lettres posthumes du pape Innocent.
A la fin de l’été 417, le pape Zozime convoque un synode à Rome pour écouter les deux pélagiens, ceux ci présentant un Libellus adversus [6], ils sont alors reconnus orthodoxe par le pape. Le 8 novembre 417, Paulin de Milan écrit au pape pour renouveler ses accusations contre Célestius dans le Libellus adversus Caelestium.
A partir de l’année 418, la crise pélagienne prend un nouveau tournant. En effet, le 21 mars tout d’abord, l’empereur Honorius rescrit au préfet du prétoire [7] Palladius pour condamner les thèses pélagiens et exiler Célestius.
Ensuite, la Tracoria [8] du pape Zozime confirme la condamnation de Pélage et de Célestius. Une constitution du patrice Constance au préfet de la ville Volusianus bannit Célestius à 100 milles de Rome, celui-ci rejoint alors Pélage en Orient.
En 419, l’empereur d’Occident Honorius ordonne l’expulsion de Pélage et de Célestius de toute province ou leur arrestation. En 423/424, il tente en vain d’obtenir sa réhabilitation auprès du pape Célestin 1er. On le retrouve en l’année 428/429 à Constantinople en compagnie d’autres pélagiens comme Julien d’Eclane.
Il est banni de Constantinople en 429 par l’empereur d’Orient Théodose II, il reçoit une lettre de consolation du patriarche de Constantinople Nestorius. En juin-juillet 430, le concile oecuménique d’Éphèse [9] condamne le pélagianisme et les pélagiens.