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Gabriel de Goulaine

vendredi 15 janvier 2021, par ljallamion

Gabriel de Goulaine

Membre de la Maison de Goulaine [1], établi en Haute Bretagne au Château de Goulaine [2] près de Nantes. Il fut le plus important noble breton du parti du duc de Mercœur Philippe-Emmanuel de Lorraine lors de la guerre de la Ligue au 16ème siècle. Il sera son maréchal de camp [3]. Le duc fut le dernier à s’incliner devant le roi Henri IV.

Le seigneur de Goulaine fait son traité particulier à Angers, dans lequel le roi lui pardonne sa participation à la Ligue, ainsi qu’à son frère Jean, seigneur du Faoüet*, et tous les hommes ayant servi sous ses ordres.

Il reçoit l’ordre du Saint-Esprit [4] en première promotion, la lieutenance des hommes d’arme de César de Vendôme , duc de Vendôme [5], ainsi que d’autres avantages.

En 1621, le Roi Louis XIII érige en marquisat sa terre de Goulaine.

Son fils Gabriel II de Goulaine a pour marraine Gabrielle d’Estrées, favorite du Roi Henri IV, et pour parrain César de Vendôme.

Il se marie en secondes noces avec Marguerite de Bretagne d’Avaugour [6].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Gabriel de Goulaine Portail de l’histoire militaire/ Catégories : Personnalité bretonne du XVIe siècle/ Personnalité des guerres de religion/ Famille de Goulaine

Notes

[1] La famille de Goulaine est une famille noble bretonne d’extraction chevaleresque. Les Goulaine étaient une famille noble ancienne, citée lors de la septième croisade en 1248. Au cours des Guerres de religion, les Goulaine ont combattu dans les rangs de la Ligue catholique : Gabriel, sieur de Goulaine, à la tête de cinquante lanciers, et son frère Jean, baron du Faouët, ont conquis le château de Trogoff (Plouescat) et celui de Kérouzéré (Sibiril) en 1590. La seigneurie de Goulaine (Goulaine regroupe alors Basse-Goulaine et Haute-Goulaine, le marquisat, d’une superficie de 30 000 hectares, comprenant également notamment Saint-Fiacre-sur-Maine et La Remaudière) est érigée en marquisat en faveur de Gabriel de Goulaine par le roi Henri IV.

[2] Le château de Goulaine se situe sur la commune de Haute-Goulaine à proximité immédiate du marais de Goulaine, dans le département de la Loire-Atlantique. Au 12ème siècle, lorsque le duché de Bretagne devint indépendant, le premier Goulaine, Jean de Goulaine, alors capitaine de la ville de Nantes, fortifie la propriété, qui est encore de nos jours entourée de marais, pour se protéger des attaques des Normands

[3] En France, une fonction de maréchal de camp fait son apparition au 15ème siècle : son titulaire a pour mission de répartir les logements des troupes et de placer celles-ci sur le champ de bataille. La fonction évolue jusqu’à la chute de l’Ancien Régime et devient un grade d’officier général : en 1789, l’armée française compte 768 maréchaux de camp ; en 1792, 12 officiers sont promus à ce grade. Le 21 janvier 1793, lors de la grande réforme de l’infanterie due à la Convention, la dénomination de maréchal de camp est remplacée par celle de général de brigade. La dénomination de maréchal de camp est de nouveau utilisée à la place de général de brigade sous la Restauration et la Monarchie de Juillet et disparaît définitivement en 1848

[4] L’ordre du Saint-Esprit fut, pendant les deux siècles et demi de son existence, l’ordre de chevalerie le plus prestigieux de la monarchie française. Ce n’est cependant pas le plus ancien, puisque l’ordre de Saint-Michel a été fondé 110 ans auparavant. Il a disparu officiellement en 1830 et n’est plus aujourd’hui qu’un ordre dynastique.

[5] Le comté de Vendôme est constitué des châtellenies de Lavardin, de Montoire - dont les seigneurs deviennent comtes de Vendôme en 1218 - de Trôo et de Mondoubleau - annexé au comté en 1406. La seigneurie de Beaugency est un alleu qui passera aux comtes de Blois. Le comté comportait également une vicomté de Vendôme. Un acte de 1484, signale que le comté de Vendôme relevait à cette date du duché d’Anjou.

[6] La famille d’Avaugour ou maison d’Avaugour est une branche issue des comtes de Penthièvre et est l’une des plus anciennes baronnies de Bretagne du 13ème au 18ème siècle, siégeant un temps aux États de Bretagne. Le château d’Avaugour se dressait sur un éperon dominant le cours du Trieux à l’extrémité occidentale de Plésidy, dans l’actuelle commune de Saint-Péver (Côtes-d’Armor).