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Radelchis II de Bénévent

vendredi 8 janvier 2021, par ljallamion

Radelchis II de Bénévent (mort après 900)

Prince de Bénévent de 881 à 884 et de 897 à 900

Fils aîné d’Adalgis de Bénévent. En 881, il chasse son cousin Gaideris de Bénévent [1] et devient prince.

En juillet-août 884, après un règne de 3 ans et 8 mois et 10 jours selon le Chronicon Salernitanum [2], il est déposé et exilé par son frère cadet Aio de Bénévent , après que l’armée byzantine [3] sous la conduite de Nicéphore Phocas l’Aîné ait reconquis la Calabre [4] l’année précédente.

Après le meurtre de Guy IV de Spolète, la sœur de Radelchis, l’impératrice Ageltrude, veuve de Guy III de Spolète, intervient à Bénévent pour le rétablir le 31 mai 897.

Il réussit à se maintenir, non sans difficultés pendant un an, face à une aristocratie turbulente aux exigences toujours nouvelles, avant d’être définitivement chassé de la principauté en janvier 900 par Aténolf 1er de Capoue .

Radelchis II avait épousé une certaine Arniperge, fille de Pando de Capoue .

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Radelchis II de Bénévent Portail de la Campanie/ Portail de l’Italie/ Catégories : Personnalité italienne du IXe siècle/ Prince lombard de Bénévent

Notes

[1] La province de Bénévent est une province italienne, dans la région de Campanie. La capitale provinciale est Bénévent.

[2] Le Chronicon Salernitanum (en français la Chronique de Salerne) est un texte historiographique rédigé en Italie méridionale à la fin du 10ème siècle. Le récit historique, en latin vulgaire, est mêlé de légendes, d’historiettes, voire de chansons populaires.

[3] L’Empire byzantin ou Empire romain d’Orient désigne l’État apparu vers le 4ème siècle dans la partie orientale de l’Empire romain, au moment où celui-ci se divise progressivement en deux. L’Empire byzantin se caractérise par sa longévité. Il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. La fondation de Constantinople, sa capitale, par Constantin 1er en 330, autant que la division d’un Empire romain de plus en plus difficile à gouverner et qui devient définitive en 395, sont parfois citées. Quoi qu’il en soit, plus dynamique qu’un monde romain occidental brisé par les invasions barbares, l’Empire d’Orient s’affirme progressivement comme une construction politique originale. Indubitablement romain, cet Empire est aussi chrétien et de langue principalement grecque. À la frontière entre l’Orient et l’Occident, mêlant des éléments provenant directement de l’Antiquité avec des aspects innovants dans un Moyen Âge parfois décrit comme grec, il devient le siège d’une culture originale qui déborde bien au-delà de ses frontières, lesquelles sont constamment assaillies par des peuples nouveaux. Tenant d’un universalisme romain, il parvient à s’étendre sous Justinien (empereur de 527 à 565), retrouvant une partie des antiques frontières impériales, avant de connaître une profonde rétractation. C’est à partir du 7ème siècle que de profonds bouleversements frappent l’Empire byzantin. Contraint de s’adapter à un monde nouveau dans lequel son autorité universelle est contestée, il rénove ses structures et parvient, au terme d’une crise iconoclaste, à connaître une nouvelle vague d’expansion qui atteint son apogée sous Basile II (qui règne de 976 à 1025). Les guerres civiles autant que l’apparition de nouvelles menaces forcent l’Empire à se transformer à nouveau sous l’impulsion des Comnènes avant d’être disloqué par la quatrième croisade lorsque les croisés s’emparent de Constantinople en 1204. S’il renaît en 1261, c’est sous une forme affaiblie qui ne peut résister aux envahisseurs ottomans et à la concurrence économique des républiques italiennes (Gênes et Venise). La chute de Constantinople en 1453 marque sa fin.

[4] La région de Calabre, plus couramment appelée la Calabre, est une région d’Italie située à l’extrême sud de la péninsule. La capitale régionale est Catanzaro et la plus grande ville Reggio de Calabre. À partir de la fin de l’Antiquité, elle n’échappe pas aux invasions barbares : elle est pillée et saccagée par les Wisigoths des rois Alaric et Athaulf (410/411). Alaric meurt sous les murailles de Cosenza et est enterré avec un important trésor dans le lit du Busento, qui arrose la ville. Le « trésor d’Alaric », qui a toujours échappé aux pillards et aux chercheurs de trésor, est toujours autant recherché. Elle est également pillée par les Vandales installés en Afrique romaine, puis passe partiellement sous la domination des Ostrogoths. Lors des guerres gothiques opposant les Ostrogoths aux Byzantins, elle est ravagée par les guerriers de Totila avant de passer sous domination byzantine, puis par des bandes de Francs et d’Alamans venus aider les Goths du nouveau roi Teias. Les Lombards pénètrent eux aussi en Calabre peu de temps après leur invasion de l’Italie et la région subit régulièrement les attaques du duché lombard de Bénévent. Le roi lombard Liutprand est peut-être à l’origine de l’actuelle ville calabraise de Longobardi, fondée vers 735, qui tire son nom du peuple lombard. À partir du 9ème siècle, elle commence à subir les incessants raids de pirates Sarrasins puis au 10ème siècle, elle est peut-être atteinte et pillée par des bandes magyares qui se sont aventurées en Italie jusqu’à Bénévent.