Il serait natif d’Asie mineure [1] ou de Syrie [2].
Le peu que l’on sait de lui peut être déduit de son ouvrage connu sous le titre d’’“Histoire des empereurs romains” de Marc Aurèle à Gordien III, il expliqua ses intentions dans une préface.
Il vécut souvent à Rome, fonctionnaire à la cour, peut-être sénateur, ordre équestre [3] ou affranchi impérial.
En 192, il assista à une prestation de Commode au Colisée [4], il avait la toge virile [5], soit 15 ans.
L’ouvrage historique qui nous est parvenu est connu sous le nom d’Histoire des empereurs romains de Marc Aurèle à Gordien III dispose d’un intérêt historique non négligeable bien que l’historiographie préfère son autre contemporain, Dion Cassius, dont l’Histoire s’arrête cependant en 229. Car Hérodien est souvent critiqué, pour des erreurs, fautes et oublis, y compris sur la géographie. Il s’inspire beaucoup de Dion Cassius et éventuellement de Marius Maximus . Mais son histoire inclus des témoignages et peut combler la version de Dion Cassius.
L’histoire d’Hérodien renferme dans un espace de 60 années 17 empereurs, à savoir : Commode, Pertinax, Didius Julianus, Pescennius Niger, Albinus, Septime Sévère, Geta, Caracalla, Macrin, Héliogabale, Sévère Alexandre, Maximin le Thrace, Gordien Ier, Gordien II, Pupien, Balbin, Gordien III.
Très attaché à la culture grecque, Hérodien semble écrire essentiellement pour un public appartenant aux provinces hellénophones de l’empire. Son style et sa méthode s’inspirent de la tradition historique grecque issue de Thucydide.
Hérodien montre un attachement à un pouvoir stable et légitime, correspondant aux attentes politiques des aristocraties municipales, inversement il témoigne de préjugés et d’une méfiance très forte envers les soldats de l’armée romaine.