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Charles IV d’Alençon ou Charles IV de Valois

jeudi 24 septembre 2020, par ljallamion

Charles IV d’Alençon ou Charles IV de Valois (1489-1525)

Duc d’Alençon-Prince de sang de la maison des Valois

Beau-frère du roi François 1er. Mort sans postérité, il est le dernier représentant de la branche des Valois-Alençon [1].

Fils de René duc d’Alençon comte du Perche [2], et de Marguerite de Lorraine-Vaudémont .

En 1497, à la mort de son grand-oncle Charles d’Armagnac , il hérite des comtés d’Armagnac [3] et de Rodez [4]. Il a pour tutrice sa mère jusqu’en 1507.

Il fit sa première campagne en 1507 en Italie sous les ordres de Louis XII, notamment au siège de Gênes [5]. Il l’accompagna à nouveau en 1509 et combattit à Agnadel [6], et participa aux prises de Bergame [7], Caravaggio [8], Borromeo [9] et Crémone [10].

Il épousa en 1509 Marguerite d’Angoulême, fille de Charles d’Orléans, comte d’Angoulême [11], et de Louise de Savoie, sœur aînée de François 1er. Ils n’eurent pas d’enfants.

Son beau-frère devint roi en 1515 et il repartit une nouvelle fois en Italie, combattit à Marignan, puis défendit en 1521 la Champagne [12] contre une expédition de Charles Quint.

En 1525, il combattit à Pavie et, après la capture du roi, commanda l’armée française. Éprouvé par la défaite, accusé d’avoir abandonné le roi, il tomba malade et mourut.

Sa veuve capta l’ensemble de sa succession, au détriment des 2 sœurs du duc, Françoise d’Alençon , duchesse de Vendôme [13], et Anne d’Alençon , marquise de Montferrat [14].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Charles IV d’Alençon/ Portail du royaume de France/ Catégories : Maison capétienne de Valois/ Prince de sang royal français/ Duc d’Alençon

Notes

[1] La maison de Valois-Alençon est un rameau cadet de la maison de Valois et qui a reçu en apanage le comté d’Alençon en 1286. Elle est issue de Charles II d’Alençon, second fils de Charles de Valois. La lignée porte tout d’abord le titre de comte d’Alençon, puis celui de duc d’Alençon à partir de 1414. Elle s’éteint en 1525 avec la mort de Charles IV d’Alençon, beau-frère du roi de France François 1er et seconde personne de France.

[2] Le comté du Perche est issu de l’union de deux seigneuries : celle de Mortagne-au-Perche, et celle de Nogent-le-Rotrou. Les seigneurs de Mortagne furent parfois qualifiés de comtes, mais pas de manière systématique. Ce fut le comte Geoffroy de Mortagne qui adopta le titre de comte du Perche, à la fin du XIIe siècle. À la mort de l’évêque Guillaume du Perche, en 1226, le comté fut réuni à la Couronne. Plus tard il fut donné en apanage à des princes du sang.

[3] Le comté d’Armagnac est un ancien comté français compris avec le comté de Fezensac dans le duché de Gascogne et avait pour capitale Lectoure. Le comté date de 960, quand les fils de Guillaume Garcès, comte de Fézensac, se partagent ses terres : le cadet, Bernard le Louche, reçoit l’Armagnac. On voit les comtes d’Armagnac faire hommage, à la fin du 12ème siècle aux comtes de Toulouse, puis directement aux rois d’Angleterre. Après avoir réuni le Fézensac à l’Armagnac par le mariage de Géraud III d’Armagnac et d’Anicelle de Fézensac, la première maison d’Armagnac s’éteint en 1215 avec Géraud IV. Son cousin Géraud de Lomagne, vicomte de Fézensaguet, lui succède et fonde la seconde maison d’Armagnac.

[4] Rodez est une commune française du Midi de la France, au nord-est de Toulouse. Elle est la préfecture du département de l’Aveyron. Ancienne capitale du Rouergue, la ville est siège du diocèse de Rodez et Vabres. Rodez a été successivement occupée par les Wisigoths, les Francs, les armées des ducs d’Aquitaine et des comtes de Toulouse, ainsi que par les Maures, qui l’investirent en 725 et mirent à bas l’église antique. Quelques siècles plus tard, ce seront les Anglais qui l’investiront lors de la guerre de Cent Ans. L’histoire de la ville resta marquée durant longtemps par une intense rivalité entre les comtes de Rodez, maîtres du Bourg, et les évêques de Rodez, maîtres de la Cité. Une muraille délimitait les deux secteurs. Chaque communauté avait un hôtel de ville, ses consuls, une administration propre ; chacune rivalisant de puissance, de rayonnement. Au bourg, la célèbre dynastie des comtes d’Armagnac et de Rodez, finit par acquérir des privilèges régaliens : battre monnaie à la tour Martelenque, porter la couronne comtale et persister à reconnaître un temps l’antipape Benoît XIII et ses héritiers Bernard Garnier et Jean Carrier. Cela amena inévitablement l’affrontement avec le roi de France en 1443. Le dauphin, futur Louis XI, vint occuper Rodez et soumettre le comte Jean IV. Plus tard, son fils aura une idée séditieuse en essayant de trahir Louis XI. Cela lui vaudra d’être massacré à Lectoure, avec sa famille, lors de sa fuite

[5] Gênes est une ville italienne, capitale de la Ligurie, premier port italien et deuxième port de la mer Méditerranée. Gênes est située sur le golfe de Gênes, partie septentrionale de la mer de Ligurie. La ville correspond à l’inclinaison de l’arc de cercle formé à cet endroit par la côte. Au nord de la ville commencent les Apennins, débouchant à proximité sur la plaine du Pô. Gênes offre une façade méditerranéenne au nord de l’Italie, à 193 km de Nice au sud-ouest, à 155 km de Milan au nord et à 518 km de Rome au sud-est.

[6] Le 14 mai 1509, la république de Venise est vaincue à Agnadel, non loin de Milan, par la coalition de pays regroupés dans la Ligue de Cambrai, à savoir le pape Jules II, le roi de France Louis XII, l’empereur d’Allemagne Maximilien 1er et le roi d’Aragon Ferdinand.

[7] Bergame est une ville italienne, capitale de la province du même nom, située en Lombardie, région de la plaine du Pô, à environ 50 km au nord-est de Milan. Sous les Francs, Bergame est le siège d’un comté. Aux 10 et 11ème siècle, elle passe sous la tutelle de l’évêque. Au temps des cités-états, elle est déchirée entre les factions de l’aristocratie locale, ce qui suscite l’émergence des classes populaires. Cet affaiblissement favorise les ingérences extérieures : à partir de 1329, elle passe sous la tutelle des Visconti de Milan. En 1412, elle est assiégée par Facino Cane, puis, en 1419, par Carmagnola, qui finit par s’en emparer, pour le compte de Venise, en 1427. En 1797, Bonaparte la rattache à la République cisalpine, puis au Royaume d’Italie. Elle suit ensuite l’histoire de la Lombardie sous domination autrichienne

[8] Caravaggio est une commune italienne de la province de Bergame en Lombardie.

[9] Peschiera Borromeo est une commune italienne, située dans la ville métropolitaine de Milan, dans la région Lombardie, dans l’Italie nord-occidentale.

[10] Ville de la Lombardie, dans le nord de l’Italie. En 603, Crémone, bastion byzantin, fut conquise par les Lombards qui démembrèrent le territoire. La cité dirigée par l’évêque ne devient pas siège du duché et même après la conquête carolingienne, l’évêque-comte maintiendra et amplifiera son contrôle sur la cité et sur le comté. Entre le 10ème et le 11ème siècle, la cité accroît son pouvoir, grâce à d’importantes concessions accordées par les évêques recteurs de la cité. Entre autres se distinguent Liutprand, qui fut appelé à la cour impériale de Saxe, et Olderico, qui réussit à obtenir, de Othon III, d’importants privilèges pour la cité. Ce furent les évêques Lamberto et Ubaldo qui créèrent des tensions avec la population de Crémone pour la gestion des propriétés du monastère de San Lorenzo, avec la médiation de l’empereur Corrado II du Saint-Empire qui en 1037, donna asile au pape Benoît IX.

[11] Lorsque le comté était un fief qui eut sa propre maison, puis qui appartint à la maison de Valois, puis des ducs d’Angoulême qui furent créés dans la famille de Bourbon. Ce fief était à peu près équivalent à l’Angoumois. Il fut joint, lors de l’origine du système féodal, au comté de Périgord. Le comté d’Angoulême est réuni à la couronne en 1308, promis en 1328 (confirmé par le traité de Villeneuve-lès-Avignon du 14 mars 1336), à Philippe d’Évreux, mais jamais remis, enfin confisqué au fils (Charles le Mauvais) de ce dernier, il est finalement donné au connétable Charles de La Cerda en 1350, et revient à la couronne en 1354. Par le traité de Brétigny, il est ensuite cédé aux Anglais en toute souveraineté en 1360, mais repris en partie en 1372 et dans les années suivantes. Il devient ensuite l’apanage de Louis, duc d’Orléans, fils de Charles V et frère de Charles VI, à l’origine de la branche des Valois-Angoulême.

[12] Le comté de Champagne et de Brie est issu de la réunion des terres de la dynastie des Thibaldiens, c’est-à-dire la branche issue de Thibaut « le Tricheur » (Thibaud 1er de Blois) : comté de Meaux, comté de Troyes. Le comté de Champagne est rattaché au domaine royal par le mariage de Jeanne de Navarre, comtesse de Champagne, et du dauphin Philippe le Bel en 1284. Le rattachement est rendu définitif par leur fils Louis X le Hutin.

[13] Le comté de Vendôme est constitué des châtellenies de Lavardin, de Montoire - dont les seigneurs deviennent comtes de Vendôme en 1218 - de Trôo et de Mondoubleau - annexé au comté en 1406. La seigneurie de Beaugency est un alleu qui passera aux comtes de Blois. Le comté comportait également une vicomté de Vendôme. Un acte de 1484, signale que le comté de Vendôme relevait à cette date du duché d’Anjou.

[14] Le Montferrat est une région historique du Piémont, dans le nord-ouest de l’Italie. Il s’étend essentiellement sur les actuelles provinces d’Asti et d’Alexandrie. Comté à l’origine, puis marquisat en 967 et enfin duché en 1574, le Montferrat a connu, au cours des siècles plusieurs phases : le règne des Alérame, descendants d’Alérame, le premier marquis ; le règne des Paléologue à partir de 1305 par carence de descendant mâle de la famille précédente ; l’occupation impériale de 1533 à 1536 en raison de la même carence ; le règne des Gonzague, déjà ducs de Mantoue, à compter de 1536 ; la guerre de Succession de Montferrat de 1613 à 1617 en raison d’un problème de descendance