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Lucius Marcius Censorinus

vendredi 26 juin 2020, par ljallamion

Lucius Marcius Censorinus

Consul en 149 av. jc

Emblème de la République romaine.

En 149 av. jc, il est consul, et il participe à la troisième guerre punique [1]. Il tente à 2 reprises de prendre le cordon littoral de la ville de Carthage [2], qui sépare le lac du golfe.

Avec son collègue du consulat Manius Manilius il assiège Carthage [3]. Tous deux sont obligés de construire deux camps retranchés pour éviter une attaque surprise d’Hasdrubal le Boétharque qui campe sur leurs arrières.

En fabriquant des tours en bois, il perd de nombreux soldats partis couper du bois, attaqués par la cavalerie punique.

Il fait remblayer et élargir le cordon littoral, en comblant une partie du lac, avec l’une de ses tours, il arrive à faire une brèche dans le mur d’enceinte, mais dans la nuit les carthaginois réparent une partie de la muraille et sortent pour incendier les tours romaines.

Le lendemain, malgré l’avis du tribun Scipion Emilien, les romains entrent dans la ville, où les carthaginois les y attendent, les romains sont refoulés subissant de terribles pertes. Les consuls renoncent alors à une attaque directe de la ville de Carthage et décident de faire un blocus.

En 147 av. jc, il est censeur [4].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Lucius Marcius Censorinus (consul en -149)/ Portail de la Rome antique/ Catégories : Consul de la République romaine

Notes

[1] La troisième guerre punique est la dernière phase d’un conflit connu sous le nom de guerres puniques et qui oppose pendant plus d’un siècle Rome et Carthage. Les deux premières guerres (264-241 av. jc et 218-202 av. jc) aboutissent à la perte des possessions méditerranéennes de Carthage, qui se limite au nord de l’Afrique au début du 2ème siècle av. jc. En dépit de ce repli, la cité punique connaît une phase d’expansion économique durant le dernier demi-siècle de son existence, croissance qui entraîne à Rome la crainte d’un réarmement, même si les raisons du conflit sont plus complexes et discutées par les historiens. La croissance de l’État numide de Massinissa, qui se construit en partie aux dépens de Carthage, change également la donne : le jeu d’alliance entre cet État et Rome a pu entraîner Carthage, vaincue en 202, à se défendre et à violer de fait l’une des clauses du traité, donnant ainsi le casus belli. Le conflit se solde, à l’issue d’une courte campagne et d’un long siège qui dure de 149 à 146 av. jc, par l’anéantissement de la cité punique, dont la capitale est rasée. En dépit des destructions matérielles, la civilisation carthaginoise ne disparaît pas pour autant et nombre de ses éléments ont été intégrés à la civilisation de l’Afrique romaine.

[2] Carthage est une ville tunisienne située au nord-est de la capitale Tunis. L’ancienne cité punique, détruite puis reconstruite par les Romains qui en font la capitale de la province d’Afrique proconsulaire, est aujourd’hui l’une des municipalités les plus huppées du Grand Tunis, résidence officielle du président de la République, regroupant de nombreuses résidences d’ambassadeurs ou de richissimes fortunes tunisiennes et expatriées. La ville possède encore de nombreux sites archéologiques, romains pour la plupart avec quelques éléments puniques,

[3] La bataille de Carthage est le fait majeur de la Troisième guerre punique, ultime conflit opposant la cité de Carthage et la République romaine. Elle consiste essentiellement en un siège débutant en 149 av. jc et s’achevant au printemps 146 av. jc. Les opérations se déroulent en deux parties. En 149-148, la ville, malgré son isolement, résiste à la pression militaire de Rome et connaît même quelques succès tactiques. En 147-146, grâce à l’arrivée d’un nouveau chef romain, Carthage est méthodiquement investie. Prise d’assaut, la capitale punique est mise à sac puis détruite. La victoire contre Carthage donne à Rome une nouvelle province : l’Afrique. Carthage reste en ruines plus d’un siècle avant de renaître sous l’Empire.

[4] Le censeur est un magistrat romain. Deux censeurs sont élus tous les cinq ans parmi les anciens consuls par les comices centuriates. Le pouvoir des censeurs est absolu : aucun magistrat ne peut s’opposer à leurs décisions, seul un autre censeur qui leur succède peut les annuler. Après 18 mois de mandat, ils président une grande cérémonie de purification, le lustrum, à la suite de laquelle ils abdiquent. La censure est la seule magistrature romaine qui n’autorise pas la réélection. Les censeurs ne sont plus élus à partir de la dictature de Sylla, et leurs pouvoirs sont repris par les empereurs romains.