Notes
[1] Le comté de Brienne est un comté médiéval situé en Champagne et centré autour de la ville de Brienne-le-Château
[2] Conversano est une ville italienne située dans la ville métropolitaine de Bari dans la région des Pouilles. Au moyen âge, la ville est sous le contrôle de la famille Acquaviva d’Aragon et ce jusqu’en 1806. Les demeures aristocratiques, églises et monastère actuels constituant le patrimoine de la ville datent de cette domination.
[3] Beaurain est une commune française située dans le département du Nord.
[4] Richebourg est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais. La seigneurie de Richebourg était sous la souveraineté des seigneurs de Béthune. En 1136, l’abbaye de Saint-Vaast, dont dépend Richebourg décide, à la suite de la décision du pape Urbain II, d’inféoder la moitié de son territoire au seigneur de Béthune, pour que ce dernier défende celui-ci face aux seigneurs qui guerroient continuellement. Ainsi naissent Richebourg-l’Avoué et Richebourg-Saint-Vaast, avec une seule paroisse et donc une seule église. La succession féodale de Richebourg passe des Béthune aux comtes de Flandre, Flandre-Termonde, Luxembourg-Ligny
[5] Fondé vers le 3ème siècle, l’évêché de Metz a longtemps été une entité à la fois politiquement puissante et riche. Opposé à la bourgeoisie messine puis soumis à l’influence du royaume de France, il va progressivement perdre son poids économique puis son influence politique. Aujourd’hui l’évêque de Metz a la particularité d’être l’un des deux seuls évêques catholiques au monde à ne pas être formellement nommés par le Pape, mais par un pouvoir temporel (le concordat en Alsace-Moselle confiant au président de la République française la nomination de l’évêque de Metz et de l’archevêque de Strasbourg).
[6] Le diocèse puis archidiocèse de Cambrai est une circonscription de l’Église catholique de France dont le siège est à la cathédrale de Cambrai. C’est en 1094, à l’initiative d’Urbain II, au cours de la querelle des Investitures, que l’ancien diocèse d’Arras, uni pendant longtemps à celui de Cambrai, en fut séparé et considéré comme un ressort distinct. Le roi de France et le comte de Flandre avaient tous deux intérêt à se débarrasser de l’ingérence d’un évêque allemand. Le 12 mai 1559, la bulle Super universas érigea Cambrai en archevêché, avec quatre évêchés suffragants : Arras, Tournai, Namur, Saint-Omer. Mais la réorganisation des évêchés des Pays-Bas espagnols lui retira une partie importante de son territoire au profit des nouveaux diocèses de Malines et d’Anvers. Il ne conserva que quatre archidiaconés : Cambrai, Brabant, Hainaut et Valenciennes.
[7] La cathédrale Saint-Pierre de Beauvais est une cathédrale catholique romaine située à Beauvais, dans le département de l’Oise. Elle possède le plus haut chœur au monde (48,50 m). De 1569 à 1573 la cathédrale est avec sa tour de 153 mètres la plus haute construction humaine du monde. Terminée, elle serait la plus grande cathédrale gothique de France devant celle d’Amiens.
[8] Thérouanne (en picard Therwane , en néerlandais Terwaan ou Terenburg, en flamand Therenburch) est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais Ce fut le siège d’un diocèse important, érigé par saint Achaire. Le plus célèbre de ses évêques est saint Omer. Saint Erkembode, moine bénédictin irlandais, devint évêque de Thérouanne au 8ème siècle. Au Moyen Âge, Thérouanne a fait partie du comté de Flandre, puis du comté d’Artois lorsqu’il s’en est détaché. La cité fut pillée par les Normands en 880 et 882. Les étudiants de son diocèse faisaient partie de la Nation Picarde aux universités de Paris, Orléans et Bologne.
[9] Le diocèse de Reims a été érigé au 3ème siècle et a été élevé en archevêché dès le 4ème siècle. Une des prérogatives des archevêques de Reims fut de sacrer les rois de France, avec l’huile de la Sainte Ampoule. Dans la cathédrale de Reims, de Henri 1er à Charles X, trente rois de France furent sacrés en ces lieux.
[10] Dans l’Ancien Régime, une Chambre des comptes est une cour souveraine devant laquelle les personnes ou organisations chargées de la gestion du domaine du roi ou d’un prince doivent déposer leurs comptes où ils sont audités par des maîtres qui vérifient la conformité des recettes et des dépenses. La Chambre des comptes s’assure de la conservation du domaine de la Couronne. En cas de contentieux entre le maître chargé d’étudier les comptes qui lui sont soumis et l’officier les ayant présentés, le litige est porté devant un juge. La particularité de la Chambre des comptes, en France, c’est que les comptes des deniers publics sont rendus devant un juge, même en l’absence d’un contentieux.
[11] Le chancelier de France est un important personnage de l’Ancien Régime, il est le second officier de la couronne, puis le premier, en 1627, avec la suppression du connétable et de l’amiral de France. La conservation d’une copie de tous les actes de gouvernement (édits, traités, capitulaires, dénombrements, etc.) est une des fonctions principales du chancelier. La France a sans doute, après le Vatican, la seconde plus vieille chancellerie du monde, puisqu’elle conserve encore 47 actes originaux datant des rois mérovingiens (481-751). La collection des plus anciens, toujours appelée Trésor des Chartes, constitue le fonds original des Archives nationales de France. Lacunaires jusqu’au 12ème siècle, ce n’est qu’à partir de sa réorganisation par frère Guérin, évêque de Senlis et garde des Sceaux de Philippe Auguste, que l’on conserve véritablement au palais du roi à Paris un exemplaire de tous les actes expédiés ou reçus par le roi. L’office de chancelier, ou cancellariat, dérive de celui de secrétaires et de notaires du roi, il est le chef de l’administration de la justice, et de tous les conseils du roi. Il est le dépositaire des sceaux de France, dont il use pour la distribution de la justice, dons, grâces, et offices. Il préside le conseil du roi, et expose les volontés du roi devant le parlement quand il va y tenir son lit de justice. Cet office ne peut être récusé, sauf démission et forfaiture. Le chancelier est le porte-parole et le représentant du roi, et à la mort de celui-ci, il est le seul personnage de la cour à ne pas porter le deuil pour marquer la pérennité de sa charge. Il est deuxième grand officier de la couronne dans l’ordre des préséances. Il y a toujours un chancelier chef de la justice et il devient de fait l’officier le plus important de la couronne.
[12] L’archidiocèse de Rouen est un archidiocèse métropolitain de l’Église catholique en France. Érigé au 3ème siècle, le diocèse de Rouen est élevé au rang d’archidiocèse métropolitain au 5ème siècle. C’est le siège primatial de Normandie, premier dans l’ordre de préséance dans la province de Normandie. Saint Mellon qui était probablement un disciple de saint Nicaise, devint le premier évêque de Rouen. L’archevêque de Rouen est primat de Normandie et porte aussi les titres de comte de Dieppe, Louviers, Aliermont et Douvrend, vicomte de Déville, baron de Fresne-l’Archevêque, seigneur de Gisors, Neaufle, Gaillon, Bouteilles, Cliponville, Envronville…
[13] Le 17ème concile œcuménique de l’Église catholique commence à Bâle le 23 juillet 1431. Transféré par Eugène IV à Ferrare en 1437 puis à Florence en 1439, il se termine à Rome en 1441. Martin V étant mort peu avant, Gabriele Condulmer est élu pape ce jour-là et prend le nom d’Eugène IV. Giuliano Cesarini, cardinal de Saint-Ange et légat en Allemagne doit présider le concile, mais aucun prélat n’était encore arrivé à Bâle et le concile est ouvert par Jean de Polémar, chapelain du pape, et Jean de Raguse, procureur général des Dominicains, délégués par le cardinal Cesarini le 23 juillet. Le 14 décembre 1431, le concile s’affirme supérieur au pape et confirme le décret Frequens rendu à Constance. Le 18 décembre, Eugène IV, prétextant une faible participation, dissout le concile de Bâle et le transfère à Bologne, mais appuyé par l’empereur Sigismond, il continue à siéger. Le 29 avril 1432, les pères du concile somment le pape de révoquer la bulle de dissolution, sinon ils procèderont « selon le droit divin et humain, pour le bien de l’Église ». Le concile ouvre un procès contre le pape le 6 septembre suivant. Le 13 juillet 1433, le concile retire au pape le droit de conférer les hautes dignités ecclésiastiques et lui donne 60 jours pour se rétracter. Le 29 juillet, le pape déclare nul et non avenu tout ce que décidera le concile contre lui. Le 15 décembre 1433, Eugène IV doit reconnaître la nullité de sa décision et la légitimité du concile par la bulle Dudum Sacrum. Le 26 juin 1434, le concile réaffirme solennellement sa supériorité au pape
[14] Le diocèse d’Ely est un diocèse anglican de la Province de Cantorbéry. Il s’étend sur le Cambridgeshire (à l’exception de Peterborough et de ses alentours, qui relèvent du diocèse de Peterborough) et sur l’ouest du Norfolk. Son siège est la cathédrale d’Ely.
[15] Frascati est une commune italienne, située dans la ville métropolitaine de Rome Capitale dans la région du Latium en Italie. C’est la ville qui a donné le plus de papes à l’Église, après Rome. Frascati a remplacé Tusculum devenant le siège du diocèse suburbicaire de Frascati.
[16] Hartfield est situé dans le Sud-Ouest de l’Angleterre.
[17] La cathédrale d’Ely est située dans la ville d’Ely dans le Cambridgeshire en Angleterre. Ancienne abbaye saxonne fondée en 673, elle est détruite par les Vikings puis restaurée suivant la Règle de Saint Benoît en 970. Après la conquête de l’Angleterre par les normands, l’église est reconstruite sous les vocables de Saint Pierre et de la Vierge par l’abbé Siméon et devient le siège d’un évêché en 1109. Après la dissolution des monastères de 1539, Cathedral Church of the Holy and Undivided Trinity of Ely devient l’église mère du diocèse d’Ely, dans la région de l’Est-Anglie.