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Pedro Enriquez de Castille ou Pierre Henri de Castille

mardi 8 octobre 2019

Pedro Enriquez de Castille ou Pierre Henri de Castille (vers1355-1400)

Noble castillan-Comte de Trastamare, Lemos, Sarria, Viana et Bollo-Seigneur de Traba et Castro Caldelas, et pertiguero plus Santiago

Fils illégitime de Fadrique de Castille , Maître de l’Ordre de Santiago [1] et petit- fils du roi Alphonse XI de Castille.

Après l’assassina de son père Pedro Enriquez fut sous la protection de son oncle, henri de Trastámare.

La mort de Henry II de Castille le 29 mai 1379 à Santo Domingo de la Calzada [2], priva le comte Pedro Enriquez, de son principal protecteur. En effet le roi Jean 1er de Castille, fils et héritier de Henri II, considéra que son cousin Pedro Enriquez, en raison de ses vastes possessions en Galice était un risque sérieux pour la paix du Royaume et décida de mettre fin à son expansion. Néanmoins dans un privilège Jean lui accorda la ville de Madrid en 1379.

À la fin de Décembre 1380 le roi décida de prendre sous sa protection personnelle de nombreux monastères, et de nombreux jugements furent livrés, contre le comte Pedro Enriquez de Castille. Pedro Enriquez reçu l’ordre d’abandonner les charges des monastères de San Juan de Poyo, San Julian de Moraime, et Pedroso.

Jean 1er de Castille banni le 22 Décembre 1380 le comte Pedro Enriquez et lui interdit de prélever tout type de rémunérations sur le territoire de l’ évêché de Mondoñedo [3] ou dans les terres de leur évêque, et lui ordonna de rendre à ce dernier et à son diocèse toutes les terres et les propriétés qu’il avait saisies

Le 17 mai 1383 Jean 1er de Castille épousa la Princesse Béatrice de Portugal, qui était la fille de Ferdinand 1er de Portugal et Éléonore Teles de Menezes, en la cathédrale de Badajoz [4] lors d’ une cérémonie solennelle célébrée par les archevêques de Séville [5] et Saint-Jacques-de-Compostelle [6] et par les évêques de Calahorra [7], Badajoz [8], Coimbra [9], Guarda [10], Coria [11], Lisbonne [12] et Avila [13]. Mais 4 jours avant la cérémonie de mariage, le 13 mai 1383, le roi de Castille avait juré à la cathédrale de Badajoz devant les ambassadeurs du royaume du Portugal, qu’il respecterait et remplirait toutes les dispositions incluses dans le mariage souscrit à Elvas [14] en Août 1382, qui contenait la condition que ni le monarque castillan ou leurs héritiers directs pourraient jamais occuper le trône du Portugal.

A la mort de Ferdinand 1er du Portugal le 23 Octobre 1383, Jean 1er de Castille réclama les droits de son épouse, la reine Beatrice , contre la volonté de la majorité des Portugais, et le roi se proclama roi de Portugal, ce qui a conduit à la guerre entre le royaume et la Castille et le comte Pedro Enriquez, fut réinséré dans la Cour. Les troupes de Jean 1er de Castille commencèrent à jeter le siège en Mars 1384 de la ville portugaise de Coimbra, qui était défendue par le frère de la reine Éléonore Teles de Menezes, le comte Gonzalo Tellez, et le comte Pedro Enriquez et ses deux frères, faisaient partie de l’entourage du monarque castillan.

Mais en 1384 il y eu un complot évoqué du côté castillan dans laquelle a pris part le comte Pedro Enriquez, et son frère ou demi-frère Alfonso Enriquez, Beatriz de Castro , qui était la fille du comte Alvar Perez de Castro, et de la reine Éléonore Teles de Menezes, veuve de Ferdinand 1er de Portugal.

Quand le complot fut découvert, le comte Pedro Enriquez a fui avec quelques uns de ses hommes, parmi lesquels se trouvait Alfonso, et se réfugia dans la ville Coimbra, trahissant le monarque castillan et provoqua sa colère.

Après son entrée en Portugal Pedro Enriquez et ses frères sont devenu une partie du groupe portugais qui combattirent contre les Espagnols et dans les mois suivants, ils développèrent une intense activité, puisque de Coimbra ils sont allés à Porto [15] avec Gonzalo Tellez et ont commencé à se mettre aux ordres du Maître d’Avis jean 1er de Portugal prétendant au trône lusitanienne et ennemi de Jean 1er de Castille.

Par la suite Le comte Pedro Enriquez dû fui vers la France , où Afonso Henriques, a également constaté et bénéficié des recommandations que le roi Pierre IV d’Aragon avait fait au roi Charles VI de France à propos de son frère, futur amiral.

En 1385 ou 1386, Jean 1er de Castille donna au comte Pedro Enriquez la ville de Paredes de Nava [16] pour compenser la perte de son manoir de Alba de Tormes [17], que le monarque avait donné à l’enfant Juan de Portugal quand il avait épousé en Septembre Constance Enriquez, fille illégitime de Henry II de Castille.

Le 24 Novembre 1388, l’archevêque Juan García Manrique et le comte Pedro Enriquez étaient dans Medina del Campo [18] et tous deux ont convenu de soumettre le verdict d’émettre une commission, et d’accordé de larges pouvoirs, composée par Lope Gomez Lira, Fernan Perez de Andrade et Juan Rodriguez de Biedma. Il fut établi que la commission aurait le pouvoir de faire respecter le verdict établie sur la possession de ces biens et de punir d’une amende de 10.000 doublons d’or castillan quiconque si opposerait.

Le 10 Décembre, 1388, à Medina del Campo, 213 membres de la commission précitée décidèrent que le comte de Trastamare avait jamais eu aucun droit sur le territoire de Tabeirós ou sur la tour Barreira, ni sur les maisons de la place de Mazarelas de Santiago et que tous les biens immobiliers devait retourner à l’archevêque et que la comtesse Elizabeth Castro devait accepter la sentence et s’engager à la respecter

Jean 1er de Castille est mort le 9 Octobre 1390 après une chute de cheval, et commence à régner son fils, Henri III sur le trône de Castille , mais à cause de son jeune âge il fut formé une régence où ses parents les plus proches, comme le comte Pedro Enriquez. Ce dernier proposa de saisir le pouvoir.

Depuis la mort de Jean 1er, le comte Pierre soutint sa famille et plein désir de vengeance pour son départ de la Cour depuis 1384, il devint l’ un des principaux protagonistes des conflits qui surgirent pendant la minorité de Henri III parce qu’il faisait partie du Conseil de régence et, comme le reste de sa famille, a obtenu de la Couronne de grosses sommes d’argent des loyers et des droits. Mais la réalité est que , malgré les intrigues du comte de Trastámare avec les membres des deux parties, leurs efforts n’eu pas le moindre succès.

Dans la Cortes de Madrid de 1391 2 positions furent formés, l’ un d’entre elle dirigé par l’archevêque de Santiago, qui aspirait à ce que le royaume soit gouverné par un Conseil de régence, et l’autre par l’ archevêque Tenorio, qui prétendait être nommé tuteur du roi Henri III avec le comte Pedro Enriquez et le duc de Benavente.

Entre la fin Janvier et fin Avril 1391, environ, ils réunissent le Cortes à Madrid [19] et furent assistés par 120 avocats au nom de 49 villes et établirent que le royaume de Castille serait gouverné par un conseil de régence composé de 24 membres, dont 11 serait la haute noblesse et 13 des représentants des villes et que celui-ci devrait décider du destin du royaume jusqu’à ce que le roi eu 16 ans, ce qui se passerait le 4 Octobre 1395.

Mais Mgr Tenorio avait le soutien du comte de Trastamare et duc de Benavent et refusa d’accepter la solution du Conseil de régence comme un instrument pour gouverner le royaume et il commença en brandissant la volonté de Jean 1er comme un argument pour délégitimer Henri III prend lors de sa prise de pouvoir et commençait à se prononcer personnellement.

Lorsque les Cortès se sont réunis à Burgos [20] à la fin 1391 des affrontements entre les deux parties continuèrent, et les procureurs décidèrent qu’ils devraient eux mêmes élucider le sort du royaume, malgré que la reine Eléonore de Castille, craignait que les représentants des villes contrecarrent les plans de la noblesse.

Les nobles décident peu après que les tuteurs ou régents du roi seraient les archevêques de Tolède et de Santiago, les maîtres des Ordres de Santiago [21] et de Calatrava [22], le comte Pedro Enriquez, le duc de Benavent, le comte Alfonso Enriquez et Juan Hurtado de Mendoza .

Le 9 mai 1392 l’évêque de Mondoñedo et le chapitre de la cathédrale de cette ville accorda à nouveau au comte Pedro Enriquez mandatement du diocèse de Mondoñedo.

Avec l’avènement de l’âge de Henri III, le Conseil de régence devint le Conseil royal. La perte d’une partie par les nobles de leur revenu et de leur influence sur la Cour soulevèrent leur colère et accru leur désir de vengeance.

Henri III essaya de négocier avec leurs parents bien que ses premiers efforts échouèrent. Le marquis de Villena [23] Alphonse d’Aragon et de Foix partirent pour la Castille pour soutenir Henri III en raison de la pression qu’il avait reçu du royaume d’Aragon , et au printemps 1394 les comploteurs commencèrent à rallier des hommes pour commencer la révolte contre le monarque castillan.

La situation politique a considérablement empiré lorsque le duc de Benevent s’installa dans la municipalité de palentino de Cisneros [24] avec une armée de 2000 ouvriers et 600 lances, et quand l’archevêque Garcia Manrique réuni à Amusco [25] 1000 fantassins et 500 lances. Dans le meme temps le comte de Trastámare commença à rallier ses hommes en Galice, la reine Eleanor se barricada dans la ville de Burgos de Roa [26] et le comte Afonso Henriques rassembla ses vassaux et gens d’armes dans les Asturies [27], de sorte que Henri III et ses conseillers, qui voulaient éviter une guerre civile commencèrent à négocier séparément avec les rebelles pour tenter de défaire l’alliance forgé.

Peu après, l’archevêque de Santiago quitte l’alliance avec les parents du roi et fut convaincu par Jean Hurtado de Mendoza et Diego Lopez de Zuniga de se soumettre à nouveau à l’autorité du roi et le prélat voyagea rapidement à Valladolid [28] et rendit hommage à Henri III. Le duc de Benavente a également dissous son armée peu après et est allé humblement devant le monarque et s’excusa auprès de lui pour son attitude. Le comte Pedro Enriquez, qui était en Galice [29], est allé à Leon [30] et négocia avec Alfonso Enriquez, qui avait été envoyé par Henri III avec quelques troupes pour obtenir un nombre d’abandon conséquent de rebelles.

Après la réconciliation du monarque avec le comte de Castille, le duc de Benavente, et l’archevêque García Manrique, la ligue qu’avait formé les parents du roi perdit beaucoup de ses partisans, et Henri III, grâce à sa position forte, fut en mesure de poursuivre le dialogue avec les rebelles.

Henry III ordonna 25 Juillet 1394 l’arrestation du duc de Benavente à Burgos, et a également commandé peu de temps après la plus grande avancée en Galice , Diego Perez Sarmiento, qui confisqua au nom de la Couronne toutes les possessions du comte de Trastamare, pour que ce dernier n’alla pas contre la volonté du roi.

En Février 1395 Henri III ordonna au comte de Trastamare et à d’autres nobles Galiciens qu’il ne cassera pas les privilèges et les libertés du monastère de Santa Maria de Melon [31], puisque le roi l’avait placé sous sa protection personnelle et confirmé leurs privilèges. Mais peu de temps après, le roi écrivit au comte et aux autres nobles galicien pour les informer des plaintes qui lui avaient été transmises par le monastère de Meira en raison de leurs abus.

Dans la dernière période de sa vie, il a servi comme agent de la Castille et a obtenu les seigneuries de Ponferrada [32], Villafranca del Bierzo [33], Alba de Tormes et Paredes de Nava. Bien que tous ses biens furent confisqués en 1384 et en 1394, il réussi à les récupérer dans les deux cas.

Pedro Enriquez de Castille est mort le 2 mai 1400 dans la ville de Orense [34].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé Pedro Enriquez de Castilla Traduit par mes soins

Notes

[1] L’ordre de Santiago (Saint-Jacques de l’Épée) est un ordre militaire et religieux catholique, aujourd’hui ordre honorifique en Espagne et au Portugal. Le 1er août 1170, Ferdinand II de León et de Galice, confie la protection de Cáceres, en Estremadura, tout juste reprise aux musulmans, à Pedro Fernández, (premier maître de l’ordre - 1170-1184), et à ses douze frères d’arme qui l’ont aidé à prendre la ville. Désireux de fonder un ordre de chevalerie sur le modèle de ceux créés en Terre sainte, Pedro Fernández conclut en mai 1170, en présence du roi et des archevêques de Tolède et de Saint-Jacques-de-Compostelle, un accord avec le prieur du monastère de Santa Maria de Loyo. À la différence, néanmoins, des Ordres du Temple et de l’Hôpital, l’Ordre de Cáceres (il est appelé ainsi dans un document de décembre 1170) a pour seul objectif la lutte contre les infidèles et la défense de la Chrétienté.

[2] Santo Domingo de la Calzada, ou en basque Ozkabarte, est une commune située au nord de l’Espagne, chef-lieu de la comarque de « Rioja Alta », dans la Communauté autonome de La Rioja. Santo Domingo est déjà une petite ville au 11ème siècle, et elle est citée pour la première fois dans un cartulaire de 1136. Ce petit noyau concentrait sa population autour de l’église et l’hôpital, qui avaient été construits par saint Dominique. La ville sera sous la tutelle de l’abbé jusqu’en 1250, date à laquelle elle passera sous celle du roi. La population s’est installée le long du Vieux Quartier d’une part : toute la partie du Chemin qui, venant depuis Logroño, arrivait jusqu’à la Cathédrale et qui était formé par les premières maisons qui sont apparues dans la ville ; et du Quartier nouveau d’autre part : le reste du chemin qui va depuis la Cathédrale jusqu’à la sortie vers Burgos et qui est le résultat d’une planification pensée pour faciliter l’installation d’une nouvelle population. Cette croissance démographique se produisit suite aux « fueros » (chartes) qu’Alphonse VIII a accordés entre 1187 et 1207. À la fin du 13ème siècle s’était créé le quartier de San Pedro, devant la Cathédrale, et du faubourg de Margubete dans la zone nord. Tout au long des 14ème et 15ème siècles, on construit les fortifications ; apparaissent alors : le faubourg de La Peubla dans la zone sud, le Quartier du Marché derrière la Cathédrale et la rue del Pinar ; la ville acquiert la présentation que nous lui connaissons aujourd’hui, el casco antiguo, c’est le centre historique. Le 16ème siècle connaît le développement de la ville

[3] Le diocèse de Mondoñedo-Ferrol est un siège épiscopal de l’Église catholique d’ Espagne, suffragant de l’ archidiocèse de Saint-Jacques-de-Compostelle. Le diocèse est situé à l’extrême nord de la communauté autonome de Galice et compte vingt-sept municipalités de la province de Lugo et treize de la province de La Corogne. Le siège épiscopal est situé dans la ville de Mondoñedo , où se trouve la basilique-cathédrale de l’Assomption . Dans la ville de Ferrol se trouve le deuxième siège épiscopal (Domus Ecclesiae) et la Co-Cathédrale Saint-Julien.

[4] La cathédrale Saint Jean-Baptiste est une cathédrale catholique romaine de la ville de Badajoz, dans la communauté autonome d’Estrémadure en Espagne. Après la conquête de Badajoz par Alphonse IX de León, la mosquée de la ville, située dans l’Alcazaba est transformée en cathédrale. Une nouvelle cathédrale est commencée au milieu du 13ème siècle. Le site choisi est celui du Campo de San Juan, situé en dehors de la citadelle. La cathédrale est consacrée en 1270 et dédiée à Saint Jean-Baptiste. Les travaux ont continué jusqu’au 15ème siècle avec quelques réaménagements jusqu’au 17ème siècle.

[5] L’archidiocèse de Séville est un archidiocèse d’Espagne dont le siège ecclésiastique est la cathédrale Notre-Dame du Siège de Séville. Sa province ecclésiastique compte six diocèses suffragants localisés sur l’ouest de l’Andalousie et les îles Canaries.

[6] L’archidiocèse de Saint-Jacques-de-Compostelle est un diocèse d’Espagne dont le siège ecclésiastique est la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle dans la ville du même nom. Le diocèse de Saint-Jacques de Compostelle est l’héritier du diocèse historique d’Iria-Flavia. Par la bulle Bula Onmipotentis dispositione du 27 février 1120, le pape Calixte II élève l’église "compostelane" au rang d’archevêché métropolitain de Saint-Jacques-de-Compostelle en remplacement de celui de Mérida, ce dernier ayant disparu sous le pouvoir musulman. L’archidiocèse de Saint-Jacques-de-Compostelle est devenu par cette bulle capitale de la Lusitanie et de ce fait les diocèses de Beja, Lisbonne, Ossobona (Faro), Idanha -Dioecesis Ægitaniensis - (Guarda), Coimbra -Dioecesis Conimbricensis-, Viseu, Lamego, Ciudad Rodrigo, Salamanque, Ávila, Evora et le diocèse de Coria sont devenus ses suffragants. Les diocèses du royaume de Galice continuent à être suffragants de l’archidiocèse de Braga jusqu’en 1395, date à laquelle ils deviennent suffragants de l’archidiocèse de Saint-Jacques-de-Compostelle.

[7] Le diocèse de Calahorra et de La Calzada-Logroño est le siège épiscopal qui gère le territoire de La Rioja, en Espagne. Il est un diocèse suffragant de l’archidiocèse de Pampelune et de Tudela.

[8] L’archidiocèse de Mérida-Badajoz fut érigé par le pape Jean-Paul II le 28 juillet 1994, rétablissant de cette manière l’archidiocèse de Mérida en y associant le riche héritage de l’évêché de Badajoz.

[9] Le diocèse de Coimbra est le siège de l’Église catholique au Portugal qui est suffragan de l’archidiocèse de Braga.

[10] Guarda est une municipalité du Portugal, située dans le district de Guarda et la région Centre, sous-région Beira intérieure Nord. Culminant à 1 060 mètres d’altitude sur un contrefort oriental de la serra da Estrela, la municipalité de Guarda a une superficie de 717,88 km²

[11] Le diocèse de Coria-Cáceres est un diocèse de l’Église catholique en Espagne, suffragant de l’archidiocèse de Mérida-Badajoz. Le diocèse de Coria est l’un des plus anciens d’Espagne. Selon une ancienne tradition, il aurait été fondé par le pape saint Sylvestre 1er en 338 et son 1er évêque fut certainement saint Evasius, mort martyr à Casar de Cáceres.

[12] Le patriarcat de Lisbonne est un siège métropolitain de l’Église catholique romaine du Portugal. Le diocèse fondé au 4ème siècle a été élevé au rang d’archidiocèse le 10 novembre 1394, puis à celui de patriarcat le 7 novembre 1716. La cathédrale Santa Maria Maior de Lisbonne ("Sé") est le siège patriarcal.

[13] Le diocèse d’Ávila est un diocèse de l’Église catholique en Espagne, suffragant de l’archidiocèse de Valladolid. Le diocèse est probablement créé dans le dernier quart du 4ème siècle, on connaît Priscillien, évêque hérétique d’Ávila exécuté à Trèves en 385. Après cet évêque, on sait qu’au 7ème siècle, plusieurs évêques d’Ávila participent aux conciles de Tolède. Le siège épiscopal était suffragant de l’archidiocèse de Mérida. Au début du 8ème siècle le siège est abandonné suite à l’invasion arabe. En 1103, le diocèse est restauré ainsi que celui de Zamora par Jérôme de Périgord, évêque du diocèse de Salamanque, lui aussi récemment restauré. Le 27 février 1120, il fait partie de l’archidiocèse de Saint-Jacques-de-Compostelle.

[14] Elvas est une ville et municipalité du Portugal, située dans le district de Portalegre. Sous l’occupation Maures (jusqu’en 1226), elle est une importante place forte entourée de ses remparts. Elle fut ensuite investie en 1580 par les troupes de Philippe II d’Espagne.

[15] Porto est une ville du Portugal. Elle est la capitale de la région Nord. Elle est connue pour la commercialisation du vin de Porto, ses monuments et ses ponts sur le fleuve Douro. Porto, de par son histoire de négoce du vin avec le Royaume-Uni, semble avoir été influencée par ce pays et par une activité commerciale importante. Porto fait partie du royaume de Castille depuis le début du 11ème siècle. En 1096, Alphonse VI de Castille l’octroie à sa fille naturelle Thérèse, mariée avec Henri de Bourgogne. Leur fils, Alphonse Henri, est le premier souverain portugais. Le 14ème siècle voit la ville se ceindre de murs d’enceinte massifs en pierre qui protègent la ville médiévale, d’une part, et la zone portuaire, d’autre part. Le centre historique est ainsi protégé par les murailles dites « fernandines », du nom de Dom Fernando sous le règne duquel elles ont été achevées en 1376

[16] Paredes de Nava est une commune d’Espagne de la province de Palencia dans la communauté autonome de Castille-et-León. Elle fait partie de la comarque naturelle de Tierra de Campos.

[17] Alba de Tormes est une commune de la province de Salamanque dans la communauté autonome de Castille-et-León en Espagne. Alba de Tormes est une commune chargée d’histoire. Elle était le siège du Duché d’Alba de Tormes.

[18] Medina del Campo est une commune de la province de Valladolid dans la communauté autonome de Castille-et-León en Espagne. C’est une ville d’origine préromaine. "Medina", qui signifie "ville" en arabe, a été fondée sur la colline appelée La Mota au 11ème siècle, dans le lieu même où se trouve le château, un mur y subsiste encore. Aujourd’hui, la colline est un quartier de banlieue, mais au Moyen Âge, elle était le centre ville. En outre, cette colline possède des vestiges archéologiques comme une forteresse, un village médiéval et une colonie celte datée du 4ème siècle av. jc.

[19] Les tribunaux de Madrid de 1391 se sont tenus à Madrid après le décès, le 9 octobre 1390, du monarque Juan 1er de Castille entre janvier et avril 1391. Le 31 janvier, la régence de Henri III de Castille au cours de sa minorité vieux sous la forme d’un conseil du royaume.

[20] Burgos est une ville du nord de l’Espagne, chef-lieu de la comarca de l’Alfoz de Burgos, dans la Communauté autonome de Castille-et-León, capitale de la province de Burgos. Elle est traversée par la rivière Arlanzón, qui appartient au bassin du Duero. Burgos fut choisie comme capitale du royaume unifié de Castille et León en 1037, titre qu’elle céda à Valladolid en 1492, au moment de la chute de Grenade.

[21] L’ordre de Santiago (Saint-Jacques de l’Épée) est un ordre militaire et religieux catholique, aujourd’hui ordre honorifique en Espagne et au Portugal. Le 1er août 1170, Ferdinand II de León et de Galice, confie la protection de Cáceres, en Estremadura, tout juste reprise aux musulmans, à Pedro Fernández, (premier maître de l’ordre - 1170-1184), et à ses douze frères d’arme qui l’ont aidé à prendre la ville. Désireux de fonder un ordre de chevalerie sur le modèle de ceux créés en Terre sainte, Pedro Fernández conclut en mai 1170, en présence du roi et des archevêques de Tolède et de Saint-Jacques-de-Compostelle, un accord avec le prieur du monastère de Santa Maria de Loyo. À la différence, néanmoins, des Ordres du Temple et de l’Hôpital, l’Ordre de Cáceres (il est appelé ainsi dans un document de décembre 1170) a pour seul objectif la lutte contre les infidèles et la défense de la Chrétienté.

[22] L’ordre de Calatrava est un ordre militaire hispanique fondé au 12ème siècle. Il est le premier ordre militaire espagnol. Au milieu du 12ème siècle, la plaine du Campo de Calatrava est le théâtre de luttes incessantes entre chrétiens et musulmans. En 1147, le roi de Castille, Alphonse VII l’empereur conquiert la forteresse musulmane de Qal’at Rabah (en espagnol : Calatrava), bâtie au bord du fleuve Guadiana, et la confie aux Templiers. 10 ans plus tard, incapables de la défendre face à l’offensive des Almohades, les Templiers renoncent et la remettent à son successeur Sanche III. Face à une situation critique, en particulier pour la ville de Tolède, ce dernier réunit ses conseillers et ses proches et offre la forteresse à celui qui se sentirait capable de la défendre. À la surprise et sous les moqueries des présents, Raymond, abbé du monastère cistercien de Santa María la Real de Fitero, en Navarre, petite-fille de l’abbaye de Morimond, relève le défi. Conseillé par Diego Velázquez, un ancien guerrier devenu moine, il y installe quelques chevaliers le 1er janvier 1158. À eux deux, et avec l’aide de l’abbaye de Fitero, ils arrivent à constituer une armée de vingt mille moines-soldats. Les Musulmans refusent la bataille et se retirent plus au sud. La communauté mise en place pour la défense de la forteresse est érigée en ordre militaire par une bulle du pape Alexandre III en date du 14 septembre 1164.

[23] Le marquisat de Villena est un titre de noblesse espagnol créé en Espagne au 14ème siècle. Le premier marquis de Villena était Alfonso d’Aragon , et un marquis notable était Juan Manuel Fernández Pacheco, fondateur de l’ Académie royale espagnole

[24] Cisneros est une commune espagnole de la province de Palencia, dans la communauté autonome de Castille-et-León.

[25] Amusco est une commune espagnole de la province de Palencia, dans la communauté autonome de Castille-et-León.

[26] Roa est une ville située au nord de l’Espagne, comarca de Ribera del Duero, dans la Communauté autonome de Castille-et-León, province de Burgos.

[27] Le royaume des Asturies fut la première entité politique chrétienne établie sur la Péninsule Ibérique après la chute du Royaume wisigoth (qui suivit la mort du Roi Rodrigue à la Bataille de Guadalete) et la Conquête musulmane de l’Hispanie. Le royaume perdura de 718 à 925, lorsque Fruela II accéda au trône du Royaume de León.

[28] Valladolid est une municipalité et une ville espagnole située dans le quart nord-ouest de la péninsule ibérique, capitale de la province de Valladolid et le siège des tribunaux et du Conseil de la communauté autonome de Castilla y Leon.

[29] La Galice est une communauté autonome avec un statut de nation historique située à l’extrémité nord-ouest de l’Espagne. Elle est entourée par la principauté des Asturies, la Castille-et-León, le Portugal, l’océan Atlantique et la mer Cantabrique. Elle recouvre une superficie de 29 574 km². La Galice se compose de quatre provinces : La Corogne, Lugo, Ourense et Pontevedra. Saint-Jacques-de-Compostelle, cinquième ville galicienne par sa population et située dans la Province de La Corogne, est la capitale politique de la communauté autonome, sans être celle de la province, qu’est La Corogne, ancienne capitale politique de la Galice et ville la plus importante de la région.

[30] León est une ville espagnole de la comarque de Tierra de León. C’est la capitale de la province de León, dans la communauté autonome de Castille-et-León. Le Camino francés (« chemin français ») du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle passe par cette ville. Le Camino real (« chemin royal ») y aboutit également. Elle fut conquise par les musulmans en 712. Désertée à la suite de l’invasion musulmane en 717, la ville garda néanmoins le nom de Legionis, qui donna León. Vers 846, un groupe de mozárabes (chrétiens alors sous domination musulmane) tenta de reconquérir la ville, mais une attaque musulmane mit fin à cette initiative. En 856, sous le règne d’Ordoño 1er d’Oviedo, une tentative de reconquête eut lieu, avec succès cette fois, et, plus tard, le roi Ordoño II en fit la capitale du royaume asturléonais en 914. Au 10ème siècle, sous le règne d’Alphonse III le Grand, avec l’expansion du territoire, le roi asturien et ses descendants bâtirent les murailles sur les ruines de fortifications romaines. León devint un royaume chrétien indépendant vers 910, lorsque les Asturies furent partagées entre les trois fils d’Alphonse III, après l’abdication de ce dernier.

[31] Le monastère de Santa María de Melón est un ancien monastère et église de culte catholique situé dans la commune de Melón (province d’Orense, en Espagne). Ce monastère appartenait à l’ordre des cisterciens, fondé en 1158

[32] Ponferrada est une ville et une municipalité, capitale de la comarque de El Bierzo, dans la province de León, communauté autonome de Castille-et-León, au nord-ouest de l’Espagne.

[33] Villafranca del Bierzo est une ville et une commune espagnole (municipio), capitale de la comarque de El Bierzo, dans la province de León, communauté autonome de Castille-et-León. La ville est le chef-lieu du municipio. La ville fut, dès l’origine une étape du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1486, la seigneurie de la ville fut élevée en marquisat et la grandesse d’Espagne lui fut attachée en 1705.

[34] Orense est une ville d’Espagne, dans la communauté autonome de Galice, capitale de la province d’Ourense. Elle est traversée par le fleuve Miño.