À la mort de Julien, une grave opposition éclate dans l’armée, entre les officiers des Gaules et les officiers d’Orient. Jovien, officier illyrien [1], est choisi par les officiers de l’armée d’Orient, davantage grâce aux mérites de son père qu’aux siens.
Suite à 2 défaites, il conclut avec les Perses de Shapur II une paix peu honorable, cédant 5 des 9 satrapies, acquises en 297. Il déclare en outre renoncer à ses anciens droits de protectorat sur le royaume d’Arménie [2]. Il négocia et accepta les termes de cette paix le plus vite possible pour revenir dans l’empire et se prévenir d’un usurpateur.
Chrétien convaincu, il abrogea les mesures anti-chrétiennes de son prédécesseur, mais sans revenir pour autant aux lois anti-païennes de Constance II.
Il meurt brusquement sur la route d’Ancyre [3]à Constantinople, à Drépane [4], en Bithynie [5], dans la nuit du 16 au 17 février 364, à 33 ans environ.