Il fut, selon la tradition des sagas scandinaves, le premier européen à explorer des terres de l’Amérique du Nord, et plus particulièrement la région qui deviendra Terre-Neuve [1], au Canada.
Fils d’Érik le Rouge et petit-fils de Thorvald Ásvaldsson , mis tous deux hors la loi en Norvège pour meurtres et réfugiés en Islande. C’est là que naquit Leif. De nouveau banni, Erik s’exila avec sa famille au Groenland où il repartit, son bannissement achevé, pour y fonder deux colonies.
Le premier voyage de Leif l’emmena aux Hébrides [2] puis en Norvège à la cour du roi Olaf Tryggvason qui sut le convaincre de se convertir au christianisme et d’emmener un prêtre au Groenland, ce qui déplut profondément à son père, païen et qui avait réussi à asseoir sa domination sur les colonies.
Peu après, en se basant sur le récit de l’Islandais Bjarni Herjólfsson qui avait déjà aperçu le Nouveau Monde vers 986, Leif le visita autour de l’an mil et nomma trois pays, le Helluland [3], le Markland [4] et le Vinland [5].
Il encouragea ensuite d’autres expéditions de ses proches vers l’ouest mais, son père étant décédé, il reprit ses fonctions de chef et ne repartit guère. Il eut cependant encore à s’occuper du cas de sa demi-sœur qui commit des crimes de sang avec son équipage lors d’un dernier voyage au Vinland. Son fils, Thorkell Leifsson, reprit le contrôle des colonies groenlandaise à sa mort.