Fils de Léon IV et d’Irène l’Athénienne. Coempereur dès 776, couronné après la mort de son père en 780, il règne sous la tutelle de sa mère la basilissa Irène. Sous son influence, il décide de renforcer les liens avec Rome et réunit un concile dans l’église des Saints Apôtres [1], à Constantinople, mais le concile échoue. L’année suivante, en septembre 787, il réunit un nouveau concile œcuménique à Nicée [2], qui met fin officiellement à l’iconoclasme [3] en rétablissant le culte des images.
Il épouse en 788 Marie l’Arménienne (Marie d’Amnia).
Réunissant autour de lui les opposants d’Irène, sa mère, il faillit être victime, de sa part, d’un coup d’État en 790. Les régions d’Asie Mineure [4] refusent cependant de reconnaître sa mère comme impératrice et Constantin est acclamé comme le seul souverain de Byzance. Irène est confinée dans un palais tandis que son principal ministre, Staurakios , est tonsuré et banni.
Il est vaincu par les Bulgares en 792, puis par les Arabes en 797. Confiant le pouvoir à sa mère et faisant mutiler ses oncles, il s’aliène toute l’aristocratie byzantine.
Devenu impopulaire dans l’armée, dont le soulèvement lui a permis en 790 de se débarrasser de la régence, il divorce de Marie d’Amnia qui est exilée dans un couvent pour se remarier avec Théodote. Ce second mariage lui aliène le parti monastique, qui craignait ses désirs de retour à l’iconoclasme.
Le 18 août 797 au matin, des conjurés s’introduisent dans le palais impérial et lui crèvent les yeux. Il est déporté hors de Constantinople, enfermé dans un monastère où il meurt, probablement peu après, de ses blessures.