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Bataille de Boulou, Pérignon et Dugommier libèrent le sud- est de la France

dimanche 29 décembre 2013, par lucien jallamion

Bataille de Boulou, Pérignon et Dugommier libèrent le sud- est de la France

Bataille du Boulou 29 Avril - 1 Mai 1794

Le camp de Boulou avait été fortifié avec un soin particulier par les espagnols. Quelque formidable que fut cette nouvelle position des espagnols, elle était néanmoins dominée par un pic, le plus élevé des Ardères, appelé l’Hermitage de Saint Christophe. Les ingénieurs espagnols avaient négligé de s’en emparer. Du coté français, Dugommier résolut de profiter de cette circonstance. Pérignon passa le Tech au gué de Brouillas, dans la nuit du 29 au 30 avril 1794, avec l’ordre de s’emparer de l’Hermitage de Saint Christophe, pour se porter de là sur la route de Bellegarde, principal communication de l’ennemi. Augereau et Sauret avaient l’ordre de détacher chacun une brigade à Baniuls. Le premier était en outre chargé d’enlever le pont de Céret.

Pérignon ne rencontra que peu d’obstacles. Le général Martin s’empara de Saint Christophe, et poussa l’adjudant général Frère, avec 800 hommes, sur la redoute de la Trompette. Pérignon, de son coté, fit occuper le plateau de Villelongue par la brigade Chabert, masqua Argelès par le général Victor, et se forma lui-même au point du jour en bataille sur la rive droite du Tech, face au Boulou.

Presque toute l’armée espagnole se trouvait massé vers Céret et peu de troupes ennemies se trouvaient sur le point menacé. Pérignon fit attaquer par Chabert, la redoute de Montesquiou, défendue par le général Vénégas. Au premier bruit de sa mousqueterie, le prince de Montforte avec quelques bataillons fut envoyé pour renforcer la défense espagnole. Vénégas, blessé, venait d’abandonner la redoute de Montesquiou pour se retirer sur une hauteur, entre la batterie des Signaux et de la redoute qu’il venait de perdre. Le prince, trop faible pour faire face à l’ennemi qui occupait les hauteurs et la plaine, envoya le comte Del Puerto, en soutien à Vénégas, avec 2 bataillons et 1 régiment de dragons. La redoute de la Trompette, que la colonne Frère attaquait déjà fut alors évacuée par Arias dont la nuit favorisa sa retraite.

Montforte voyant sa droite écrasée, voulut ramener sa gauche à Céret, le passage lui fut barré par l’infanterie du général Martin, posté au village des Ecluses-Bautes. Il se replia sur le centre de l’armée, en marche pour gagner, entre le pont de Boulou et Céret, les hauteurs de Maureillas. La route de Bellegarde fut dès lors perdue pour les espagnols, à qui il ne resta que le col de Porteil, déjà menacé.

Dès que le mouvement de Montforte dans cette direction fut contenu, Pérignon prescrivit au général Labarre de passer le Tech à la Trompette Basse avec 700 chevaux, pour tomber sur la cavalerie qui formait l’arrière garde espagnole, pendant que le général Renel, remontant la rive droite avec 500 autres, irait la prévenir aux défilés de Maureillas.

P.-S.

Source : Monique Hermite Historia mensuel - 01/01/2006 - N° 709, Hérodote, Dictionnaire le Petit mourre, encyclopédie Imago Mundi, Wikipédia, Louis XV de François Bluche, La révolution française tome 1 à 5 de Michel Vovelle Edition Messidor/livre club Diderot. H. Léonardon....