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Décembre 1793, bataille de Woerth appelée aussi Freschweiler

samedi 28 septembre 2013, par lucien jallamion

Décembre 1793, bataille de Woerth appelée aussi Freschweiler

Lazare Hoche contre attaque et libère l’Alsace

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Bataille de Freschweiler le 22 Décembre 1793

L’armée de Moselle, s’était retirée dans les positions de Pirmasens, de Hornbach et de Deux-Ponts. Hoche voyant que sa position débordait la droite de Wumser, et pensant que l’armée, réduite à la défensive sur le revers occidental des Vosges, pourrait être plus utilement employé en agissant de concert avec celle du Rhin sur le revers oriental, y porta un corps de 12 000 hommes. Les lignes autrichiennes établies en avant de la Moder se trouvaient couvertes par les positions de Wœrth et de Freschweiler qu’occupaient les divisions prussiennes du général allemand Hotze .Un triple rang de redoutes disposées en échelons et garnies d’une nombreuse artillerie défendait 2 postes. Hoche résolut, malgré son infériorité numérique, de chasser les prussiens de ces positions. Il partagea ses troupes en 3 colonnes, 2 pour attaquer de front, tandis que la 3ème tournerait par les bois les lignes formidables. Un brouillard épais favorisa d’abord quelque temps sa marche, mais comme il se dissipa avant que les colonnes ne fussent sur les batteries, un mouvement d’hésitation saisit les soldats à la vue des bouches à feu qui hérissaient les hauteurs. 2 des redoutes étaient déjà emportées quand la colonne qui avait tourné par les bois se montra sur les derrières de l’ennemi. Un cri de victoire accueille cette apparition qui force les prussiens à dégarnir leur front. Hoche en profita et les derniers retranchements furent pris. 2 régiments de cavalerie s’étaient mis à la poursuite des prussiens. Ceux-ci, ralliés au-delà de Werdt, sous la protection de troupes qui n’avaient pas donné, opposèrent à ces régiments une résistance qui leur eût été funeste, si le 14ème dragon ne fut arrivé à leur secours. Sa présence rétablit le combat. Les prussiens furent culbutés et laissèrent 1200 prisonniers et 6 pièces de canons. Wumser déjà débordé sur la Surbach, se retira, le 24 décembre, derrière Weissembourg, où il fut suivi pied à pied par les armées du Rhin et de la Moselle. Le déblocus de Landau, auquel tendaient tous les efforts de Hoche semblait impossible à moins qu’il ne résultat de l’action simultanée des 2 armées. Les représentants Lacoste et Baudot, convaincus de cette vérité, ordonnèrent cette réunion. Les 2 armées durent aussi reconnaître un chef unique, Hoche. 2 jours après cette nomination qui eu lieu le 23, le nouveau général donna l’ordre d’une bataille, destinée à décider de l’issue de la campagne. L’armée Française s’étendait de Steinfeld jusqu’en face d’Ober-Lauterbach. Mieux liés avec le duc de Brunswick, les autrichiens et les émigrés, étaient postés en avant de Wissembourg, la droite aux hauteurs de Roth, la gauche à Ober-Lauterbach. Les prussiens gardaient les gorges de Bodenthal où ils avaient élevé de fortes batteries. Du coté des français, 35 000 hommes menaçaient au centre les positions de Geisberg et de Wissembourg. 2 divisions étaient opposées vers Lauterbourg. Leur droite, dans les gorges des Vosges, avait en face 3 divisions de la Moselle. L’armée républicaine allait se mettre en mouvement, lorsque arriva la nouvelle de la prise de Toulon avec le général Bonaparte. Les conventionnels firent connaître aux troupes ce succès glorieux qui excita encore leur ardeur. La droite commandée par Desaix, assaillit Lauterbourg et l’emporta. La droite des coalisés, se trouvait, pendant ce temps, tournée par les gorges des Vosges où s’avançaient les divisions de la Moselle. Celle de Hatry, de Ferino, et de Taponnier réunis au centre se portaient sur le Geisberg. Le château près duquel se trouvait le centre de l’armée ennemie, était défendu par 3 bataillons autrichiens, et fut emporté après une vive résistance. L’avant garde ennemie engagée entre le Schleithal et le Geisberg, fut vivement chargée par la division Ferino, et rejetée sur Wissembourg. La retraite se fit alors en désordre. La première ligne de cavalerie autrichienne qui n’avait pas pu entamer la ligne française, se replia sur la seconde. Celle-ci résista un peu mieux, mais ne tarda pas à s’ébranler, et bientôt l’armée coalisée, forcée de recevoir une bataille qu’elle s’était proposé de donner, se rejeta précipitamment sur la rive gauche de la Lauter, abandonnant l’artillerie et les bagages.

P.-S.

Source : Monique Hermite Historia mensuel - 01/01/2006 - N° 709, Hérodote, Dictionnaire le Petit mourre, encyclopédie Imago Mundi, Wikipédia, Louis XV de François Bluche, La révolution française tome 1 à 5 de Michel Vovelle Edition Messidor/livre club Diderot. H. Léonardon....

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