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Néron règne sur l’empire romain à son apogée

vendredi 18 juin 2021, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 24 mars 2012).

Néron règne sur l’empire romain à son apogée.

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l’empire romain au 1er siècle

Le 19 juillet de l’an 64, la Ville éternelle est ravagée par un incendie qui a pris naissance dans une petite boutique située près du Circus Maximus [1], au pied du mont Palatin [2] où se trouve le palais impérial.

La Rome impériale compte alors près de 800.000 habitants concentrés sur 13 km². L’espace urbain est occupé en grande partie par les temples, monuments publics et palais, ceux-ci étant concentrés sur la colline du Palatin et à son pied, autour des Forums et de la voie sacrée [3]. Le peuple s’entasse dans des immeubles de grande hauteur de 5 ou 6 étages appelés “les insulae”. Les plus pauvres qui habitent les étages les plus haut utilisent des braseros pour cuire leurs aliments et se chauffer, les incendies sont fréquents mais restent confinés le plus souvent à un quartier. Ce n’est hélas pas le cas de celui de 64. Il va durer 6 jours et détruire la plus grande partie de la ville, y compris beaucoup de monuments dont le palais impérial lui-même et fera plusieurs milliers de victimes.

Quand l’empereur Néron, qui se reposait à la campagne, est avisé de l’incendie, il rejoint prestement sa capitale et participe activement à l’organisation des secours. Sitôt le sinistre maîtrisé, il se consacre à la reconstruction de la ville en mettant de l’ordre avec ses architectes dans le réseau de rues insalubres. Il reconstruit son palais appelé la Maison dorée [4] qui va s’étendre sur 80 hectares, débordant la colline du Palatin pour rejoindre celle du Caelius [5]. Quelques années après la mort de Néron, l’empereur Vespasien lancera la construction d’un immense amphithéâtre de 50.000 places le Colisée [6] à l’emplacement du lac et des jardins.

Tandis que l’incendie de Rome est à peine éteint, la rumeur publique suspecte Néron de l’avoir lui-même provoqué pour remodeler la ville à sa guise. Pour couper court aux médisances et pour calmer la plèbe, il laisse accuser les chrétiens d’être à l’origine du désastre. Ces premiers chrétiens sont issus pour la plupart des communautés juives établies dans toutes les grandes villes de l’empire romain. Mais, à la différence des juifs, ils ne craignent pas de convertir les païens à leur foi. Bien que très minoritaires dans la population de Rome, ils suscitent la méfiance par leur refus de vénérer l’empereur, leur foi étrange en un Dieu unique et leur habitude de se comporter entre eux comme frères et sœurs. La rumeur prétend aussi qu’ils sacrifient des enfants ou adorent un âne.

Sur ordre de l’empereur Néron, plusieurs chrétiens sont livrés aux bêtes dans les arènes et mis à mort. Certains sont transformés en torches vivantes. L’apôtre Pierre, qui côtoya le Christ, est au nombre de ces premiers martyrs, de même que Paul. De cette 1ère persécution de masse aux dernières, sous Dioclétien, on évalue de 4.000 à quelques dizaines de milliers le nombre de chrétiens qui, dans l’empire romain, seront persécutés

Le 20 décembre de l’an 69, l’empereur Vitellius est égorgé sur le forum de Rome [7] par des mécontents. Cet assassinat conclut une année troublée qui a vu 3 généraux se succéder en quelques mois à la tête de l’empire romain, Galba, Othon et enfin Vitellius, après la mort de Néron, dernier empereur de la famille de César et Auguste.

Sitôt connue la mort de Vitellius, les légions du Danube [8] et de l’Orient à Alexandrie [9], en Égypte, proclament le général Titus Flavius Vespasien empereur. Ce militaire de 60 ans se distingue par ses origines issues de l’aristocratie romaine. Né le 18 novembre de l’an 9 dans la famille d’un modeste publicain de l’Italie centrale, à Reate ou Rieti [10], il a fait la preuve de ses capacités en réprimant une révolte en Palestine [11]. Vespasien laisse à son fils Titus le soin d’en finir avec les Juifs et s’installe à Rome pour rétablir l’ordre et redresser les finances publiques

En 10 ans de règne, cet homme providentiel consolide de manière remarquable l’œuvre de Jules César et de Auguste. Il favorise les provinciaux et nomme les plus riches d’entre eux au Sénat pour affaiblir la vieille aristocratie romaine, encline au complot.

Il gère les finances en père de famille mais ne néglige pas les grands travaux. C’est ainsi qu’il lance la construction d’un nouvel amphithéâtre de 50.000 places, le Colisée. Il affermit aussi la conquête des îles britanniques [12] et se protège des Germains en annexant les Champs Décumates  [13], Il tente enfin d’instaurer une succession héréditaire à la tête de l’empire en y préparant son fils Titus. Mais sa dynastie dite des Flaviens [14] s’éteindra après le règne de son second fils, Domitien.

Le 24 août 79, une violente éruption du Vésuve [15], volcan que l’on croyait éteint à jamais, provoqua l’enfouissement de la riche cité romaine de Pompéi [16] sous une pluie de cendres volcaniques. Le même jour, le port voisin d’Herculanum [17], à l’habitat plus populaire, disparaît, lui, sous une coulée de roches et de laves.

Pompéi se retrouve enfouie sous 6 mètres de lapilli et Herculanum sous 16 mètres de boues. La précédente éruption du Vésuve remontait à 3.500 ans av jc et n’avait laissé aucun souvenir dans la mémoire des hommes. Aussi les Romains ne savaient-ils même pas que la montagne fertile dominant la baie de Naples était un volcan ! Pourtant, une alerte avait eu lieu en l’an 62, sous le règne de l’empereur Néron. Elle s’était traduite par un violent tremblement de terre qui avait détruit une première fois la ville de Pompéi.

Sans attendre, les riches propriétaires de la ville avaient reconstruit les superbes demeures décorées de fresques, de statues, de mosaïques et de fontaines, où ils venaient se reposer des turbulences de la vie romaine.

Quelques heures plus tard, une coulée composée de roches en fusion et de cendres, dite pyroclastique, dévale la pente du Vésuve et carbonise instantanément Herculanum et ses habitants. Au total, en près de 24 heures, le Vésuve entraîne la mort de plusieurs milliers de personnes dans les villes et les campagnes du golfe de Naples.

À Misène [18], à la pointe nord du golfe de Naples, un jeune homme de 17 ans, Pline le Jeune, assiste à l’éruption et en rédige le compte-rendu détaillé dans 2 lettres. L’oncle du jeune homme, Pline l’Ancien, est un savant connu pour une gigantesque “Histoire naturelle” en 37 volumes. Au moment de la catastrophe, il commandait la flotte romaine qui mouillait à Misène. Mû par la curiosité scientifique et par un sentiment d’humanité, il meurt asphyxié sur la plage de Stabies [19] après avoir tenté avec ses navires d’apporter de l’aide à des habitants.

P.-S.

Source : archives personnelles/ Historia n°104 du 1/11/2006

Notes

[1] Le Circus Maximus, Grand Cirque ou parfois cirque Maxime (en italien, Circo Massimo) est un immense édifice public de Rome, situé dans la vallée de la Murcia entre le Palatin et l’Aventin, où étaient organisées des courses de chars. C’est le plus vaste et le plus ancien hippodrome de Rome. De nos jours, il se trouve dans le rione de Ripa et reste le théâtre de grands rassemblements (concerts, etc.).

[2] Le mont Palatin est une des sept collines de Rome. Il occupe une position centrale dans l’ancienne Rome dont c’est une des parties les plus anciennes. Il donne sur le Forum Romain au nord et sur le Circus Maximus au sud. Sous l’Empire, le Palatin est occupé par d’imposantes demeures construites pour les empereurs, ce qui a donné naissance au mot « palais ». Leurs ruines occupent encore aujourd’hui une grande partie de la colline.

[3] La Voie Sacrée est la plus ancienne et la plus célèbre des rues de la Rome antique. Avec la Nova Via, ce sont les deux seules rues de la ville à être qualifiées de viae avant l’avènement de l’Empire et l’apparition de nouvelles viae comme la Via Tecta sur le Champ de Mars.

[4] La Domus aurea ou Maison dorée est un immense palais impérial de la Rome antique, que Néron fit construire, qui couvrait une partie importante de Rome intra muros. Elle comportait plusieurs bâtiments distincts, de vastes jardins, un lac artificiel, mais aussi une salle de banquet dont le plafond en forme de voûte céleste tournait sur lui même. Après la mort de Néron, l’espace occupé fut rendu aux Romains et le Colisée fut édifié sur l’emplacement du lac.

[5] Le Cælius est une des sept collines de Rome et se situe au sud-est du centre historique de Rome, dans l’actuel rione de Celio.

[6] Le Colisée, à l’origine amphithéâtre Flavien, est un immense amphithéâtre elliptique situé dans le centre de la ville de Rome, entre l’Esquilin et le Cælius, le plus grand jamais construit dans l’empire romain. Il est l’une des plus grandes œuvres de l’architecture et de l’ingénierie romaines. Sa construction, juste à l’est du Forum Romain, a commencé entre 70 et 72 ap. jc, sous l’empereur Vespasien, et s’est achevée en 80 sous Titus.

[7] Le Forum Romain ou Forum de Rome, appelé aussi Forum Magnum (« Grand Forum ») ou Forum Vetus (« Vieux Forum »), est situé dans le site archéologique le plus important de Rome, entre les collines du Capitole et du Mont Palatin. Le forum est la place principale de la Rome antique. Son importance historique, religieuse et politique en fait l’endroit autour duquel toute la vie de la ville s’articule

[8] Le Danube est le deuxième fleuve d’Europe par sa longueur (après la Volga qui coule entièrement en Russie). Il prend sa source dans la Forêt-Noire en Allemagne lorsque deux cours d’eau, la Brigach et la Breg, se rencontrent à Donaueschingen où le fleuve prend le nom de Danube. La longueur du Danube dépend du point de départ considéré : 2 852 km pour la confluence de Donaueschingen mais 3 019 km à partir de la source de la Breg. Il coule vers l’est et baigne plusieurs capitales de l’Europe centrale, orientale et méridionale

[9] Alexandrie est une ville en Égypte. Elle fut fondée par Alexandre le Grand en -331 av. jc. Dans l’Antiquité, elle a été la capitale du pays, un grand centre de commerce (port d’Égypte) et un des plus grands foyers culturels hellénistiques de la mer Méditerranée centré sur la fameuse bibliothèque, qui fonda sa notoriété. La ville d’Alexandrie est située à l’ouest du delta du Nil, entre le lac Maréotis et l’île de Pharos. Cette dernière était rattachée à la création de la ville par l’Heptastade, sorte de digue servant aussi d’aqueduc, qui a permis non seulement l’extension de la ville mais aussi la création de deux ports maritimes.

[10] Rieti est une ville de la province du même nom dans le Latium en Italie. La ville se trouve dans une petite plaine, entourée par les Monts Réatins, dont le sommet le plus important est le Monte Terminillo ; elle est bordée par la rivière Velino.

[11] Le nom Palestine désigne la région historique et géographique du Proche-Orient située entre la mer Méditerranée et le désert à l’est du Jourdain et au nord du Sinaï. Si le terme « Palestine » est attesté depuis le 5ème siècle av. jc par Hérodote, il est officiellement donné à la région par l’empereur Hadrien au 2ème siècle, désireux de punir les Juifs de leur révolte en 132-135. Elle est centrée sur les régions de la Galilée, de la Samarie et de la Judée. Ses limites sont au nord la Phénicie et le mont Liban et au sud la Philistie et l’Idumée. À l’époque des croisades, le Pérée au nord-est de la mer Morte, la Batanée et la Décapole au-delà du Jourdain y étaient attachés. La Palestine peut désigner le territoire situé uniquement à l’ouest du Jourdain. Historiquement, elle correspond à Canaan, à la Terre d’Israël et fait partie de la région de Syrie (Syrie-Palestine). Les Arabes, qui ont conquis la Palestine sur les Byzantins dans les années 630, divisent la province d’al-Sham en cinq districts (jund), dont l’un garde le nom de « Palestine » et s’étend du Sinaï jusqu’à Akko (connue par les Chrétiens sous le nom de Saint-Jean-d’Acre) ; son chef-lieu est d’abord Ludd (Lod) puis, dès 717, ar-Ramlah (Ramla) et plus tard Jérusalem. Les autres villes les plus importantes sont Rafah, Gaza, Jaffa, Césarée, Naplouse et Jéricho. Ce district de « Palestine » était bordé au nord et à l’est par celui de « Jordanie », al-Urdunn, qui avait pour capitale Tibériade et incluait Akko et Tyr. Les frontières entre ces deux districts ont plusieurs fois varié au cours de l’histoire. À partir du 10ème siècle, cette division a commencé à tomber en désuétude, pour faire place finalement au royaume chrétien de Jérusalem. Sous le gouvernement des Croisés, est fondé en 1099, le royaume latin de Jérusalem ; Jérusalem redevient capitale d’un État. Après la défaite et le départ des Croisés, aux 12ème et 13ème siècles, les jund (districts) arabo-musulmans sont réintroduits, mais leurs frontières sont sans cesse redéfinies.

[12] La Bretagne ou Britannie (Britannia en latin) est la province romaine qui, du premier au quatrième siècle, couvrait une partie de l’île de Grande-Bretagne correspondant à des territoires qui devinrent par la suite ceux de l’Angleterre, du pays de Galles et du sud de l’Écosse.

[13] un territoire à la jonction du Rhin et du Danube.

[14] Les Flaviens sont une dynastie d’empereurs romains issus de la gens Flavii, qui ont régné de 69 à 96 sur l’Empire romain. Les Flaviens parviennent au pouvoir en 69, lors de la première guerre civile depuis le début du règne d’Auguste, connue sous le nom d’Année des quatre empereurs. Après la chute de Galba puis d’Othon, Vitellius parvient au trône impérial dans le courant de l’année 69. Sa prétention au trône est rapidement contestée par des légions stationnées dans les provinces de l’Est, qui déclarent leur commandant Vespasien empereur à sa place. La seconde bataille de Bedriacum fait pencher la balance de manière décisive en faveur des forces de Vespasien, qui entre dans Rome le 20 décembre. Le lendemain, le sénat romain le déclare officiellement empereur, inaugurant ainsi la dynastie flavienne. Bien que la dynastie ait assez peu duré, plusieurs événements historiques, économiques et militaires significatifs ont eu lieu au cours du règne des Flaviens. Il revient à ces empereurs de remettre de l’ordre dans les finances de l’État, épuisées par Néron et ses fastes, ainsi que d’effacer les séquelles de l’année qui vient de s’écouler.

[15] Le Vésuve ou mont Vésuve est un Somma-stratovolcan italien d’une altitude de 1 281 mètres, bordant la baie de Naples, à l’est de la ville. Il s’agit du seul volcan d’Europe continentale à être entré en éruption durant les cent dernières années, sa dernière éruption datant de 1944. Il est à l’origine de la destruction des villes de Pompéi, Herculanum, Oplontis et Stabies, ensevelies en 79 sous une pluie de cendres et de boue qui, ainsi, les a conservées jusqu’à nos jours dans leur état antique. Il est entré en éruption de nombreuses autres fois au cours des derniers millénaires et c’est l’un des volcans les plus dangereux du monde en raison de sa tendance explosive et surtout de la population importante qui vit à ses abords.

[16] Pompéi est une ville italienne de Campanie célèbre pour avoir été détruite suite à une éruption du Vésuve, le 24 août de l’an 79. Située près de Naples, au pied du Vésuve, la ville fut fondée au 6ème siècle av. jc et entièrement ensevelie, en 79 avec Herculanum, Oplontis et Stabies, lors d’une éruption plinienne de ce volcan.

[17] Herculanum était une ville romaine antique située dans la région italienne de Campanie, détruite par l’éruption du Vésuve de 79, conservée pendant des siècles dans une gangue volcanique et remise au jour à partir du 18ème siècle par les Bourbons qui régnaient sur Naples. L’origine d’Herculanum est liée à la figure mythique du demi-dieu Hercule. D’après la légende rapportée par Denys d’Halicarnasse, c’est lui qui a fondé la ville lors de son passage en Italie de retour d’Espagne avec les bœufs de Géryon. La région fit l’objet d’une active colonisation grecque, avec la prépondérance régionale de Cumes, fondée en 740 av. jc. La poussée étrusque vers le sud, marquée par la fondation de Capoue en 524 av. jc, se heurte à la présence grecque. La défaite étrusque de 474 contre la coalition de Cumes et de Hiéron de Syracuse fait passer Herculanum et Pompéi sous l’influence grecque, pour quelques décennies seulement. Vers 420 av. jc d’après Diodore de Sicile et Tite-Live, des montagnards samnites prennent le nom de Campaniens, s’emparent de Cumes et des cités de la baie de Naples, dont Herculanum et Pompéi, s’y installent à la place des anciens habitants et y exercent une influence durable. Avec l’expansion romaine vers la Campanie et les guerres samnites, Herculanum et Pompéi passent dans l’alliance romaine, qui se maintient lors des incursions en Italie de Pyrrhus et d’Hannibal. Mais malgré leur fidélité à Rome, les habitants d’Herculanum et de Pompéi se voient refuser le droit de cité romaine, ce qui les pousse à la révolte en 90 av. jc lors de la guerre sociale. En juin 89 av. jc, T. Didius, légat de Sylla, prend d’assaut Herculanum qui reçoit ensuite le peuplement de vétérans de Sylla. Si en 80 avant jc, Pompéi devient une colonie de droit romain, Herculanum a dû attendre la fin des années 30 avant notre ère pour obtenir le statut de municipe.

[18] Misène est le site naturel d’un ancien port militaire romain, aujourd’hui, situé sur la commune de Bacoli, dans la province de Naples. Pline l’Ancien fut le préfet chargé de la flotte à Misène en 79, au moment de l’éruption du Vésuve qui était visible depuis la baie. Voyant le début de l’éruption, Pline l’Ancien voulut s’en rapprocher par curiosité scientifique et pour organiser les secours. Il fut tué, étouffé par les retombées du Vésuve. Le récit de sa mort nous est donné par son neveu Pline le Jeune, qui était aussi présent à Misène à ce moment-là.

[19] Stabies est une ancienne ville romaine, située à côté de Pompéi et touchant l’actuelle Castellammare di Stabia, à 16 km du Vésuve. Cette cité fut largement détruite, comme Pompéi, Herculanum et Oplontis par deux mètres d’ejecta tombés lors de l’éruption de 79. Stabies est connue pour ses thermes romains ainsi que ses fresques.