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Mathias de l’Obel ou de Lobel

lundi 18 février 2013

Mathias de l’Obel ou de Lobel (1538-1616)

Botaniste flamand

Mathias de l'Obel ou de Lobel Botaniste flamand

Né à Lille, De l’Obel étudie à Montpellier auprès de Guillaume Rondelet qui le tient en haute estime.

Il pratique la médecine de 1571 à 1581 à Anvers et à Delft où il est le médecin du prince d’Orange. En 1584, il quitte les Pays-Bas pour y fuir la guerre civile et gagne le Royaume-Uni où il demeurera jusqu’à sa mort. Il est le superintendant du jardin botanique de Hackney fondé par Lord Zouch. Il devient également le botaniste du roi auprès de Jacques 1er.

En collaboration avec Pierre Pena, il fait paraître His Stirpium adversaria nova en 1571 et en 1576, Plantarum seu stirpium historia, qui sera traduit en flamand, en 1581, sous le titre de Kruydboeck. Dans son Stirpium, il décrit environ 1 500 espèces de façon précise avec indication des localités où les espèces ont été récoltées. C’est une véritable flore des environs de Montpellier mais il décrit aussi des plantes du Tyrol, de Suisse et de Hollande. Cet ouvrage est accompagné de 268 gravures sur bois de petites tailles.

Le second, Plantarum est plus qu’une simple adaptation du premier avec un index en 7 langues et plus de 2 000 illustrations dont la plupart sont tirées des ouvrages de Clusius, de Rembert Dodoens et de Pierandrea Mattioli. De l’Obel le dédicace à la reine Élisabeth 1ère. Il est imprimé par Christophe Plantin et connaît un grand succès. On y trouve aussi un embryon de classification plus réussie que chez les auteurs précédents. Il réunit avec justesse les roseaux, les graminées et les céréales mais aussi, dans un autre groupe les trèfles et les oxalis à cause de leurs feuilles subdivisées en trois.

Charles Plumier lui a dédié le genre Lobelia de la famille des Campanulaceae.

On lui attribue une tentative de classification des plantes qui se baserait sur l’étude des feuilles, alors que Conrad Gesner, préférait déjà la baser sur celle des fleurs.

Il meurt le 3 mars 1616 à Highgate en Grande-Bretagne

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia/ Portail de l’histoire de la zoologie et de la botanique/ Botaniste