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Théodore Agrippa d’Aubigné

samedi 15 décembre 2012, par lucien jallamion

Théodore Agrippa d’Aubigné (1552-1630)

Théodore Agrippa d'Aubigné (ecrivain)

Son père, Jean d’Aubigné, issu d’une famille de tanneurs cordonniers de Loudun devient juge à Pons, en Saintonge. Sa mère, Catherine de L’Estang, meurt en lui donnant le jour le 8 février 1552. A 6 ans, il lit le français, le latin, le grec et l’hébreu. A 7 ans, il aurait traduit le Criton de Platon.

En 1560 voué par son père à la cause réformée devant le spectacle des décapités d’Amboise, il est en 1562, placé sous la férule de Mathieu Béroald et élevé dans les principes de la Réforme.

À la mort de son père, il est chassé de la maison paternelle. Il fait des études chaotiques à Paris, Genève et Lyon. À 16 ans il prend les armes, se distingue sous les drapeaux du prince de Condé en 1568. Devient le compagnon fidèle de Henri de Navarre.

Épris de Diane Salviati, la nièce de la Cassandre de Ronsard, mais dédaigné de la famille de celle-ci comme étant d’extraction incertaine, il se précipite pour mourir dans ses bras après avoir été grièvement blessé à l’automne 1572 dans une embuscade en Beauce. Remis de ses blessures, il rejoint Henri de Navarre à la cour en août 1573 et pendant 3 ans partage l’existence oisive et passablement débauchée des princes. C’est lui qui organise l’évasion du futur Henri IV en février 1576. Il est en bons termes avec Henri de Guise et participe aux bals donnés par les Valois.

En 1577 secondes blessures grave, à Casteljaloux et il commence à écrire “Les Tragiques”. Il ne dépose l’épée qu’après l’abjuration de Henri IV le 25 juillet 1593 et se retire dans sa forteresse de Maillezais en Vendée En 1620 compromis dans la conspiration contre le duc de Luynes, favori de Louis XIII il se réfugie à Genève. Il y publie l’Histoire universelle en 1626 et compose sa suite en 1627 et termine les Aventures du Baron de Faeneste dont le dernier livre semble, en 1630, si virulent contre la cour de Marie de Médicis qu’il est censuré à Genève. L’Histoire universelle, quant à elle, fut condamnée et brûlée. Ses pamphlets multiples n’ont jamais circulé qu’en manuscrits. Il meurt à Genève le 9 mai 1630.

Son style, capable de violence comme de sublime, de raillerie comme de tendresse, fait d’Agrippa d’Aubigné l’un des plus grands auteurs baroques de la langue française.