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L’histoire pour le plaisir

Jean De Castro

jeudi 6 décembre 2012, par lucien jallamion

Jean De Castro (1540-1599)

Musicien

Page de titre des Novae Cantionae sacrae de Jean de Castro, Anvers, 1588 (München BSB).Né vers Liège, il s’installa d’abord à Anvers, et y dédicaça ses “Sacrarum cantionum” de 1571 à une importante personnalité des Pays-Bas, Philippe de Santa Aldegunda. En 1569, il fit imprimer son 1er volume “ Il primo libro de madrigali, motetti du canzoni e un voci de tre” qu’il adressa à Giovanni Giacomo Fiesco, un noble négociant appartenant à l’influente association des commerçants de Gène à Anvers qui joua un rôle crucial dans la vie artistique de la ville.

C’est probablement en 1575 que Castro noua pour la première fois des relations avec la France. En effet, il dédicace son livre de chansons à 3 voix à un honorable citoyen de Lyon, Justinien Pense. A la fin des années 1570, il quitta les Pays-Bas pour éviter les problèmes politiques et religieux. Il voyagea alors en Allemagne avant de s’installer à Lyon, ville dans laquelle, le 1er janvier 1580, il dédicace son Second livre de chansons à François de la Porte. En 1586, il retourne au Pays Bas et écrit un hymne dédié au duc Johann Wilhelm.

Il fut présenté à la cour de Bavière à Cologne par Jean Polit, et consacra en 1588 ses écrit à Ernest de Bavière, prince évêque de Liège et archevêque de Cologne.

A partir de 1588 sa vie se déroule en Allemagne, tout d’abord à Düsseldorf, à la cour du duc Johann Wilhelm, jusqu’en 1591 pour occuper le poste de maître de chapelle. En 1591 il part pour Cologne où il espère acquérir un travail à la cour de l’Archevêque Ernest de Bavière avec l’aide de son ami Jean Polit.

Sa très vaste production, 27 recueils, dépassée seulement par celle de Roland de Lassus en ce qui concerne la diffusion imprimée, reflète le succès grandissant des chansons et des madrigaux à la fin du 16ème siècle. Il a mis en musique non seulement des textes de grands poètes comme Clément Marot ou Mellin de Saint-Gelais, mais aussi des poèmes d’auteurs méconnus comme Moysson ou Passerat.