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François d’Andelot de Coligny dit François de Coligny d’Andelot

lundi 19 novembre 2012, par lucien jallamion

François d’Andelot de Coligny dit François de Coligny d’Andelot (1521-1569)

Seigneur d’Andelot dans le Revermont

François de Coligny Seigneur d'Andelot

Né à Châtillon-sur-Loing, il fut l’un des principaux chefs huguenot pendant les guerres de Religion. Il est le frère cadet d’Odet, cardinal de Châtillon, et de l’amiral de Coligny.

François d’Andelot est le premier de la famille de Châtillon à avoir adopté la Réforme et s’en montra un des plus zélés défenseurs. Il est le fondateur de l’église calviniste de Vitré qui, dès 1560, est pourvue d’un pasteur résidant.

En 1543, il fait ses premières armes en Picardie avec son frère Gaspard. Il part ensuite combattre en Italie et se distingue à la bataille de Cérisoles*. Le comte d’Enghien l’arme chevalier sur le champ de bataille.

En 1547, il est nommé inspecteur général de l’infanterie et commande les troupes envoyées en Écosse pour soutenir les droits de Marie Stuart. En 1551, la guerre ayant éclaté de nouveau en Italie, il y retourne et s’enferme dans la ville de Parme*, assiégée par Charles Quint. Il est capturé au cours d’une sortie en 1555 et conduit au château de Milan* où il reste prisonnier jusqu’à la trêve de Vaucelles* en 1556.

Dans sa prison, il lut des livres qu’on lui procurait du dehors et qui le confirmèrent dans les doutes où ses conversations avec des protestants l’avaient jeté au sujet de la religion.

À son retour en France, il remplace l’amiral de Coligny dans sa fonction de colonel-général des Bandes françaises ; la guerre est déclarée presque en même temps à l’Espagne. Chargé de conduire des secours à l’amiral qui défendait Saint-Quentin*, il se trouve enfermé dans cette place, contribue à en prolonger le siège et ne se rend que lorsque accablé par le nombre des ennemis qui pénétraient dans la ville par les brèches faites aux remparts, toute résistance aurait été inutile.

Il parvient à s’échapper du camp des Espagnols et rejoint l’armée devant Calais*. Il s’y conduit si vaillamment que le duc de Guise, qui ne portait pourtant pas les Coligny dans son cœur, déclare, selon Brantôme, que, pour conquérir un monde de places, il lui suffirait d’avoir d’Andelot, Strozzi et d’Estrées.

D’Andelot revient à Paris où les Guise, jaloux de sa faveur auprès du roi Henri II, le desservent en rapportant certains discours qu’il avait tenus sur la religion. Le roi le fait appeler, et en ayant confirmation, entre dans une grande colère, le fait arrêter et conduire au château de Melun*, où il reste jusqu’à ce que le connétable Anne de Montmorency, son oncle, eût obtenu sa grâce. D’Andelot entraîna ses frères dans le parti de la Réforme.

Lorsque la première guerre de religion éclate, il est parmi les premiers à rejoindre Louis, prince de Condé, nommé chef des protestants. François voit sa place de colonel-général confisquée au profit du duc de Randari. Bien que souffrant de la fièvre, il combat à la bataille de Dreux* en 1562. L’année suivante, il défend Orléans lors du siège de la ville par les troupes de François, duc de Guise. Le siège est levé à la suite de l’assassinat du duc.

La paix le rétablit dans ses emplois mais, malade, il ne peut participer au siège du Havre en 1563 où catholiques et protestants joignent leurs forces contre les troupes anglaises.

François est considéré, avec Louis de Condé, l’amiral de Coligny et Guyonne XVIII de Laval, comme l’un des instigateurs de la « surprise de Meaux » en 1567, tentative malheureuse des huguenots pour se saisir du roi Charles IX et de la reine mère Catherine de Médicis.

Les protestants reprennent les armes, et François d’Andelot dirige le siège de Chartres*. Il se retira alors dans ses terres de Bretagne, et comme il se fiait peu à la parole de la reine, il lève des troupes à la tête desquelles il se rendit depuis Vitré en Anjou, lorsqu’il vit la guerre prête à recommencer. Il passe la Loire, pénètre dans la Saintonge*, s’empare de plusieurs villes, et se trouve à la bataille de Jarnac* où il recueille une partie des débris de l’armée protestante avant de se retirer à Saintes*. Il y est pris d’une fièvre violente, dont il meurt le 27 mai 1569. Les protestants attribuèrent sa mort au poison. Les propos du chancelier de Birague, selon lesquels cette guerre finirait non par les armes, mais par « les cuisiniers », purent susciter des soupçons.

Marié le 9 décembre 1548 à Saint-Germain-en-Laye* à Claudine de Rieux, dame de la Roche-Bernard, de Rieux et de Rochefort, héritière de Laval en tant que petite-fille de Guy XVI

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia François de Coligny d’Andelot/Portail du protestantisme/ Catégories : Capitaine huguenot/ Maison de Laval/ Maison de Coligny