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L’histoire pour le plaisir

Ambrosius Lobwasser

mercredi 26 juin 2024, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 16 novembre 2012).

Ambrosius Lobwasser (1515 - 1585)

Juriste et poète allemand

Issu d’une famille de mineurs, dès l’âge de 13 ans il suivi son frère Paul à Leipzig [1] ou il entreprit des études de droit à l’Université [2] et obtint son diplôme de maître ès Arts en 1535.

Après avoir été précepteur de 2 nobles étudiants à Louvain [3], il alla à l’Université de Paris [4] en 1551.

Il revint 5 ans plus tard à Leipzig et fut nommé chancelier par le Prince de Meissen [5].

C’est pour parfaire son savoir juridique qu’il se rendit en 1562 à l’Université de Bologne [6] qui lui décerna le titre de docteur en droit.

Le duc de Prusse [7] le nomma professeur de droit à l’Université de Königsberg [8] de 1563 à 1580, date à laquelle il prit sa retraite.

En 1573, il publia une adaptation allemande des psaumes de Clément Marot et Théodore de Bèze. Ce recueil “Der Psalter ... Davids, in deutsche Reime verständlich und deutlich gebracht ... und hierüber bei jedem Psalm seine zugehörigen vier Stimmen”, connut une extraordinaire popularité pendant 2 siècles.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé Ambrosius Lobwasser/ Traduit par mes soins

Notes

[1] Leipzig est une ville-arrondissement d’Allemagne centrale, au nord-ouest du Land de Saxe. En 1409 est fondée l’université de Leipzig, l’Alma Mater Lipsiensis (la mère nourricière lipsienne), une des plus anciennes universités d’Allemagne. En 1497, l’empereur Maximilien 1er étend les privilèges des (désormais trois) marchés annuels, en en faisant des foires impériales ; concrètement, aucune ville dans un rayon d’environ 115 km n’a le droit d’organiser des foires. Fortes de ce droit, les trois foires de Leipzig se développent considérablement jusqu’à devenir les plus importantes d’Allemagne au 18ème siècle devançant celles de Francfort-sur-le-Main. Il s’agit des foires du Nouvel An, de Pâques, et de la Saint-Michel. Au 18ème siècle, constituant une véritable plateforme commerciale où s’échangent des marchandises de l’Europe occidentale, centrale, et orientale, de l’Empire russe et même de la Perse (par l’intermédiaire des marchands juifs de la Pologne-Lituanie).

[2] L’université de Leipzig, située dans le land de Saxe, est l’une des plus anciennes universités d’Allemagne. En 1409, par le décret de Kuttenberg, le roi des Romains Venceslas donnait la primauté aux Tchèques sur les Allemands. Mécontents, les Allemands quittèrent alors Prague pour Leipzig et obtinrent des landgraves Frédéric 1er de Saxe et Guillaume II de Misnie la fondation d’une nouvelle université. À l’origine, elle comptait quatre facultés ; on en trouve maintenant quatorze, avec environ 29 000 étudiants, ce qui en fait la deuxième université de Saxe. Elle est en activité sans interruption depuis bientôt 6 siècles, et rassemble aujourd’hui plus de 150 départements, pour 190 programmes de formations débouchant notamment sur de nombreux masters et certificats d’aptitudes à l’enseignement. L’université de Leipzig est notamment réputée pour sa faculté de médecine.

[3] Louvain est une ville néerlandophone de Belgique située en Région flamande, chef-lieu de la province du Brabant flamand et chef-lieu de l’arrondissement qui porte son nom. Elle est arrosée par la Dyle, affluent du Rupel. Louvain devint le centre de commerce le plus important du duché entre le 11ème et le 14ème siècle.

[4] L’université de Paris était l’une des plus importantes et des plus anciennes universités médiévales. Apparue dès le milieu du 12ème siècle, elle est reconnue par le roi Philippe Auguste en 1200 et par le pape Innocent III en 1215. Elle acquiert rapidement un très grand prestige, notamment dans les domaines de la philosophie et de la théologie. Constituée comme l’association de tous les collèges parisiens situés sur la rive gauche, elle assurait la formation de tous les clercs, c’est-à-dire de tous les cadres et agents administratifs des institutions royales (conseil d’État, parlements, tribunaux, cours des comptes, impôts, etc.) et ecclésiastiques (enseignement, hôpitaux, libraires, recherche, évêques, abbés).

[5] Meissen ou Misnie est une ville de Saxe, en Allemagne. La ville est internationalement connue pour la production de la porcelaine de Meissen, qui, en 1708, fut la première porcelaine produite en Europe. Cette ville fut fondée par Henri 1er de Saxe en 922 sur un rocher surplombant l’Elbe. En 929, il fit fortifier la montagne située à l’endroit stratégique constitué par un gué sur l’Elbe. Durant plusieurs siècles, Meissen fut une ville florissante dont il reste toujours de nombreux vestiges dans les quartiers anciens : ruelles médiévales, château (Albrechtsburg) qui a abrité, entre 1710 et 1865, la manufacture nationale de porcelaine, Dom (cathédrale Saints-Jean-et-Donat), construite à partir de 1250 sur les vestiges d’une église romane et terminée vers la fin du 15ème siècle.

[6] Fondée en 1088, l’université de Bologne est considérée comme la première et la plus ancienne université européenne. Elle est la première institution à utiliser le terme université (en latin universitas) ainsi que la première université reconnue comme telle par le pape. Sa devise est Petrus ubique pater legum Bononia mater, « Saint Pierre est le père de tous les lieux et Bologne la mère de la loi »

[7] Le duché de Prusse est un duché fondé en 1525 à partir des territoires prussiens des chevaliers teutoniques, à la suite de la conversion au protestantisme du grand-maître de l’ordre teutonique, Albert de Brandebourg-Ansbach. Premier prince à se convertir officiellement au protestantisme, il réorganise son État, en faisant un duché sécularisé, régi par des règles inspirées du protestantisme. À partir de 1618, il est lié à la marche de Brandebourg au sein d’une union personnelle nommée Brandebourg-Prusse et placée sous la souveraineté des Hohenzollern jusqu’en 1918.

[8] L’université de Königsberg était une université de la ville allemande de Königsberg, en Prusse-Orientale. Fondée en 1544 par le duc Albert de Brandebourg, elle fut désignée poétiquement un siècle plus tard sous l’appellation d’Albertina en son hommage. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’université fut fermée et Königsberg annexée et rebaptisée Kaliningrad par l’Union soviétique. L’université russe d’État Emmanuel-Kant se veut le successeur des traditions de l’université Albertus.