Né dans la ville de Vic-sur-Seille [1], en Lorraine, fils de Jean de La Tour, boulanger, et de Sybille de La Tour, née Molian.
Le 2 Juillet 1617, à l’âge de 24 ans, il épousa Diane Le Nerf dont le père, Jean Le Nerf, était le trésorier du duc de Lorraine et habitant Lunéville [2]. Le jeune couple emménagea à Vic dans la maison parentale. En 1620, ils se sont déplacés à Lunéville. A cette période, le duc acheta une peinture à de La Tour, et en 1624, il donna pour décorer l’église du couvent de Minimes “un Saint Pierre”.
En 1634, la domination française de la Lorraine fut établie, avec d’autres citoyens de Lunéville, il prononça un vœu de fidélité à Louis XIII.
En 1638 Lunéville fut saccagé et brûlé, sa maison et son studio avec tous ses tableaux furent détruits par l’incendie. Il s’installa alors à Nancy.
En 1639, il est à Paris par l’ordre du roi. Celui-ci lui offrit de le prendre à son service et dorénavant il fut désigné sous le nom de monsieur George de la Tour, peintre de sa majesté.
En 1645, le roi nomma Henri de La Ferté-Senneterre gouverneur de la Lorraine. Le nouveau gouverneur aimait les arts et immédiatement il établi de bonnes relations avec de la Tour et devint son patron. Il commissionna à l’artiste “l’adoration des bergers”. Plus tard il acheta beaucoup de ses peintures.
Il meurt en janvier 1652, d’une para pleurésie qui semble avoir emmené 8 personnes dans sa seule maison et plus de 8000 personnes dans l’ensemble de la ville de Lunéville.