Il est un des chefs de la réforme en Allemagne du sud. Il reçu sa première éducation à l’école de sa ville natale puis il fut envoyé à l’université d’Heidelberg [1] pour poursuivre ses études en 1517. Il devint un admirateur d’Érasme, puis un disciple de Luther.
Il se retira de l’ordre dominicain en 1521, est devint aumônier à la cour de Frédéric II du Palatinat l’électeur Palatin et travailla en tant que prêtre séculaire à Landstuhl [2] dans le Palatinat en 1522.
Il se maria avec Elizabeth Silbereisen, une ancienne sœur. En 1523, sa position devenant intenable à Wissembourg [3], il continua son activité à Strasbourg. Il chercha à réconcilié Luthériens et Zwingliens mais ses méthodes employées furent dénoncées par les deux parties. Malgré ses efforts, la conférence de Marburg [4] en 1529, à laquelle les vues divergentes de Luther et de Zwingli, particulièrement sur la doctrine concernant l’Eucharistie furent discutées mais ne provoqua aucune réconciliation.
En 1542 la tentative combinée de Bucer et de Melanchthon de présenter la réforme dans l’Archidiocèse de Cologne fut un échec. Sa position devenant intenable à Strasbourg, à l’invitation de l’archevêque d’Angleterre Cranmer, il partit pour l’Angleterre en 1549. Après un court séjour à Londres, pendant laquelle il fut reçu par le Roi Édouard VI, il fut appelé à Cambridge comme professeur. Mais son séjour devait être de courte durée, car il meurt en février 1551.
Sous le règne de la Reine Marie ses restes furent exhumés et brûlés, et son tombeau fut démoli en 1556, puis reconstruit en 1560 par la reine Elisabeth.
Il fut après Luther et Melanchthon un des plus influent Réformateurs allemand.