Il fut envoyé à Vienne pour faire des études philosophiques et les termina à Cologne où il fut ordonné prêtre.
Après avoir séjourné en Italie il revint à l’université de Vienne où en 1425 il commença à enseigner comme maître de théologie.
Élu prieur du couvent dominicain de Nuremberg en 1427, il fut successivement ordonné curé des principaux couvents reformés de cette province allemande.
Dans cette fonction il mis à jour sa réputation de vouloir les réformer et en 1431 il fut choisi pour enseigner dans les couvents de Bâle. Il devint membre du Conseil de Bâle en tant que théologien et légat, jouant les ambassadeurs auprès des Hussites [1] à la demande du cardinal julien. Envoyé comme légat du Conseil aux bohémiens il réussi à les pacifiés. Il fut envoyé à Ratisbonne en 1434 pour effectuer une autre réconciliation avec les bohémiens et à Vienne pour continuer son travail de réforme dans les couvents.
Pendant la discussion qui suivi la dissolution du Conseil de Bâle par le pape Eugène IV, il rejoignit les partisans favorables à la continuation du Conseil en Allemagne, mais il les abandonna cependant, quand le pape resta ferme dans sa décision. Il reprit ses lectures théologiques à Vienne en 1436 et fut élu 2 fois doyen de l’université avant sa mort. Le plus important de ses écrits est le “Formicarius", un traité sur les questions philosophiques, théologique, et sociales de son temps. On peut citer parmi ses nombreux travaux théologiques : “ Commentarius dans des libros Sententiarum d’cIv", “legis de divinae de Praeceptorum, “mercatorum de Tractatus de contractibus" etc. Sans compter plusieurs lettres écrites aux bohémiens et aux pères du Conseil de Bâle.
Sa renommé fut grande en Allemagne en tant que prédicateur du Conseil de Constance.