Il est considéré comme le fondateur de l’Église de Besançon et le premier évangélisateur de la région de Franche-Comté, avec son frère le diacre [1] Saint Ferjeux.
Vers la fin du 2ème siècle, selon la tradition, l’évêque Saint Irénée de Lyon, disciple de Saint Polycarpe de Smyrne, lui-même disciple de Jean l’apôtre envoie deux prêtres évangélisateurs, Saint Ferjeux et son frère Saint Ferréol originaires d’Athènes en Grèce fonder l’église catholique romaine de Vesontio [2] et évangéliser la Séquanie Gallo Romaine [3].
Ils s’installent dans une grotte d’un village, qui a ainsi pris le nom de Saint-Ferjeux [4] d’où ils mènent leur action.
Ils sont tous les deux martyrisés le 10 juin 212 et décapités sur ordre du gouverneur Romain Claude qui voit dans leur action chrétienne une source de trouble public. Saint Ferjeux et saint Ferréol deviennent les saints patrons de Besançon.
Cette tradition renvoie sans doute à des réalités du début du 6ème siècle, à un moment où les communautés chrétiennes s’affirmaient et se donnaient une identité locale. Il faut donc penser que la christianisation de la cité des Séquanes [5] se fit plus tardivement que ne le dit la tradition, après la conversion de Constantin.