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Hipparchia

vendredi 27 mai 2016, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 26 juillet 2011).

Hipparchia

Philosophe cynique grecque de la fin du 4ème siècle av. jc

Détail d'une peinture murale représentant le philosophe cynique Hipparchia de Maroneia. Du jardin de la Villa Farnesina, Museo delle Terme, Rome. Source : wiki/Hipparchia/ domaine public"Née à Maronée [1], en Thrace [2], sœur de Métroclès et épouse de Cratès de Thèbes. Elle s’éprend de Cratès, refuse les prétendants les plus riches et menace de se suicider si ses parents ne lui permettent pas de se marier avec lui.

Elle est la philosophe la plus libre de l’Antiquité. Sa vie, en accord parfait avec son caractère et sa pensée, aura largement participé à la mauvaise réputation de l’école cynique [3] auprès des philosophes plus "conventionnels" : la liberté de la femme doit être absolue, et la parité parfaite. On est loin de la conception de la femme d’Aristote ou de Platon.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de histoire de Hipparchia/Encyclopédie universelle Imago Mundi

Notes

[1] Maronée. - Ancienne ville Thrace, fondée dans une très haute antiquité par une colonie de Chios, dans le pays des Cicones.

[2] La Thrace est une région de la péninsule balkanique partagée entre : la Bulgarie (Thrace du Nord), la Grèce (Thrace occidentale ou Thrace égéenne) et la Turquie (Thrace orientale).

[3] Le cynisme est une attitude face à la vie provenant d’une école philosophique de la Grèce antique, fondée par Antisthène, et connue principalement pour les propos et les actions spectaculaires de son disciple le plus célèbre, Diogène de Sinope. Cette école a tenté un renversement des valeurs dominantes du moment, enseignant la désinvolture et l’humilité aux grands et aux puissants de la Grèce antique. Radicalement matérialistes et anticonformistes, les cyniques, et à leur tête Diogène, proposaient une autre pratique de la philosophie et de la vie en général, subversive et jubilatoire. L’école cynique prône la vertu et la sagesse, qualités qu’on ne peut atteindre que par la liberté. Cette liberté, étape nécessaire à un état vertueux et non finalité en soi, se veut radicale face aux conventions communément admises, dans un souci constant de se rapprocher de la nature.