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L’histoire pour le plaisir

Omar Khayyam

samedi 7 janvier 2012, par lucien jallamion

Omar Khayyam (1048-1131)

Écrivain et savant perse

Omar Khayyam Écrivain et savant perse

Né à Nichapur en Perse. La vie de Khayyam est entourée de mystère. Les chercheurs pensent généralement qu’Omar Khayyam est né dans une famille d’artisans de Nichapur, son père était probablement fabricant de tentes. Il a passé son enfance dans la ville de Balhi, où il étudie sous la direction du cheik Mohammad Mansuri, un des chercheurs les plus célèbres de son temps. Dans sa jeunesse, Omar Khayyām étudie aussi sous la direction de l’imam Mowaffak de Nishapur, considéré comme le meilleur professeur du Khorassan.

La légende dit Nizam al-Mulk et Hassan Sabbah étudiaient alors également sous la direction de ce maître et qu’un pacte légendaire aurait été conclu entre les trois étudiants. Cette alliance reste improbable lorsqu’on sait que Nizam al-Mulk était de 30 ans l’ainé d’Omar et que Hassan Sabbah devait avoir au moins 10 ans de plus que Khayyam.

Nizam al-Mulk devient cependant grand vizir de Perse et les deux autres se rendent à sa cour. Hassan Sabbah, ambitieux, demande une place au gouvernement ; il l’obtient immédiatement et s’en servira plus tard pour essayer de prendre le pouvoir à son bienfaiteur. Il devient après son échec chef des Hashishins. Khayyam, moins porté vers le pouvoir politique, ne demande pas de poste officiel, mais un endroit pour vivre, étudier la science et prier. Il reçoit alors une pension de 1 200 mithkals d’or de la part du trésor royal ; cette pension lui sera versée jusqu’à la mort de Nizam al-Mulk.

Omar Khayyâm est considéré comme l’un des plus grands mathématiciens du Moyen âge. Mais ses travaux algébriques ne furent connus en Europe qu’au 19ème siècle.

Outre son traité d’algèbre, Omar Khayyâm a écrit plusieurs textes sur l’extraction des racines cubiques et sur certaines définitions d’Euclide, et a construit des tables astronomiques connues sous le nom de Zidj-e Malikshahi

Directeur de l’observatoire d’Ispahan en 1074, il réforme, à la demande du sultan Malik Shah, le calendrier persan, la réforme est connue sous le nom de réforme jelaléenne. Il introduit une année bissextile et mesure la longueur de l’année comme étant de 365,24219858156 jours. Or la longueur de l’année change à la sixième décimale pendant une vie humaine.

L’estimation djélaléenne se montrera plus exacte que la grégorienne créée 5 siècles plus tard, bien que leur résultat pratique soit exactement le même, une année devant comporter un nombre entier de jours. À la fin du 19ème siècle, l’année fait 365,242196 jours et aujourd’hui 365,242190 jours.

Ses poèmes sont appelés rubaiyat, ce qui signifie quatrains. Les quatrains de Khayyam, souvent cités en Occident pour leur scepticisme, recèleraient, selon Idries Shah, des "perles mystiques", faisant de Khayyam un soufi. Il aurait prôné l’ivresse de Dieu, et se disait infidèle mais croyant.