Fils du roi Aubert 1er d’Italie un descendant d’Amédée d’Oscheret comte d’Oscheret [1] et de Gerberge de Chalon fille du comte Lambert de Chalon et d’Autun.
Son père fait partie des rois français qui se partagent et règnent sur l’ancien empire carolingien de Charlemagne et à ce titre, il lui constitue, au moment de la féodalisation et du découpage de l’ancien empire de Charlemagne en duché et en comtés féodaux, le comté de Bourgogne [2] autour de Dole dans le Jura en Franche-Comté. Comté de Bourgogne vassal du Duché de Bourgogne [3] constitué en 858.
Il devient comte de Mâcon [4] en épousant Ermentrude de Roucy fille de Renaud de Roucy, comte de Reims [5] et de Roucy [6], et d’Albérade de Hainaut. Ermentrude de Roucy était l’héritière du comté de Mâcon par son premier mariage sans postérité avec Aubry II de Mâcon.
En 982 il devient premier comte palatin de Bourgogne de la maison d’Ivrée [7] du comté de Bourgogne par le domaine franc-comtois de son père et par le titre de comte palatin de Bourgogne donné par son beau père le duc de Bourgogne.
En 995 il associe son fils Guy 1er de Mâcon à l’age de 20 ans au pouvoir de comte. En 1002 il lègue le comté de Mâcon à son fils Guy 1er de Mâcon alors âgé de 27 ans.
La même année, à la mort de son beau père le duc Henri 1er de Bourgogne sans héritier, il prétend sans aucun lien de filiation direct à la succession du duché de Bourgogne. Il se considère alors comme duc de Bourgogne pendant 2 ans.
En 1004 le duché de Bourgogne est annexé par le roi Robert II de France au royaume de France qui le donnera en 1032 à son troisième fils Robert 1er de Bourgogne.
En 1006 à lieu le décès prématuré de son fils Guy Ier de Mâcon à l’âge de 31 ans sans avoir succédé à son père à la tête du comté de Bourgogne. Otton II de Mâcon, le fils de Guy Ier de Mâcon, hérite du comté de Mâcon.
En 1016 il épouse peut être en secondes noces Adélaïde d’Anjou. Le roi Rodolphe III de Bourgogne reconnaît son neveu, l’empereur germanique Henri II du Saint Empire comme suzerain protecteur et héritier de son royaume dont dépend le comté de Bourgogne. Otte-Guillaume et d’autres seigneurs Français se révoltent alors contre l’autorité de suzeraineté sur le Royaume de Bourgogne et sur le comté de Bourgogne légitimement revendiqué par l’empereur germanique.
Il décède le 21 septembre 1026. Il fut inhumé au monastère de Saint Bénigne de Dijon [8]. Son fils Renaud 1er de Bourgogne lui succède comme comte de Bourgogne.