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Rodolphe II l’Ancien

mercredi 1er octobre 2025, par lucien jallamion

Rodolphe II l’Ancien (1168-1232)

Fils de Adalbert III de Habsbourg , comte de Zurich [1], suzerain de Basse Alsace [2] dit Adalbert le Riche et de Ita de Pfullendorf.

En 1199, il devient landgrave [3] de Haute Alsace [4]. Frédéric Barberousse, à l’extinction de la famille des comtes d’Egisheim [5], avait fait don du Landgraviat de Haute Alsace à son père Adalbert, le premier qui ait joué un grand rôle dans la fondation de la puissante famille des Habsbourg [6].

Rodolphe est un partisan d’Otton IV dans sa rivalité avec Philippe de Souabe pour la souveraineté du Saint Empire romain germanique.

Il décède en 1232. Il est inhumé le 10 avril 1232 à Muri [7]), en Suisse.

Sa succession est à l’origine de deux lignées : la lignée de Habsbourg, et celle de Laufenburg [8]. Albert et ses descendants prirent parti pour les Gibelins [9], Rodolphe et les siens pour les Guelfes [10].

Il épouse Agnès de Staufen [11], fille de Godefroy de Staufen.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Rodolphe II l’Ancien/ Portail de l’Autriche/ Catégories : Dynastie des Habsbourg/ Landgrave de Haute-Alsace

Notes

[1] Zurich est une cité alémanique de Suisse, capitale du canton de Zurich. Même si l’allemand est la langue officielle, les Zurichois parlent le Züritüütsch, un dialecte de l’alémanique qui emprunte d’ailleurs certains termes à d’autres langues en plus de l’allemand dont le français, l’italien, ou encore l’anglais. En 853, Louis le Germanique fit installer un couvent de femmes à Zurich, lui octroyant de nombreux droits, et y plaçant sa fille Hildegarde. Sur le site de l’actuelle Fraumünster, le couvent, le château de Lindenhof, servirent à montrer aux Alamans que Louis II comptait garder ce territoire contre les invasions. À partir des 9ème et 10ème siècles, la ville commença à s’étendre plus rapidement et fut reconnue comme une civitas. L’importance du palatinat étant en constante augmentation, son influence augmenta de même, ainsi en 940, des reliques et des livres hongrois furent entreposés à Zurich depuis le couvent de Disentis. Aux 11ème et 12ème siècles, Zurich prit encore de l’importance par l’augmentation rapide de la population et par son influence, sous la direction des Ottoniens et des Francs Saliens.

[2] La Basse-Alsace est la partie septentrionale de l’Alsace, correspondant à peu près au département actuel du Bas-Rhin (sans le comté de Sarrewerden mais avec le comté de Dabo) et au territoire de Landau. Elle forme, avec la Haute-Alsace et la République de Mulhouse (enclavée dans la précédente), une des subdivisions de la Région historique d’Alsace.

[3] Titre porté au Moyen Âge par plusieurs princes germaniques possesseurs de terres relevant directement de l’empereur, en particulier les comtes d’Alsace, de Hesse et de Thuringe.

[4] La Haute Alsace est la partie méridionale de l’Alsace, correspondant à peu près aux départements actuels du Haut-Rhin et du Territoire de Belfort. C’est, avec la Basse Alsace et la République de Mulhouse (qui formait une enclave en Haute Alsace jusqu’à sa réunion), une des subdivisions de la Région historique d’Alsace. Ce nom a été utilisé dès l’époque du Saint Empire romain germanique et sous l’Ancien Régime entre 1648 et 1789. La Haute Alsace désignait alors la partie de l’Alsace relevant du diocèse de Bâle et de l’archidiocèse de Besançon, réputé correspondre à l’antique province romaine de Grande Séquanaise (en latin : Maxima Sequanorum) ; la Basse Alsace, la partie de l’Alsace relevant du diocèse de Strasbourg et de l’archidiocèse de Mayence, réputé correspondre à l’antique province romaine de Germanie première (en latin : Germania prima). La République de Mulhouse, ville libre alliée aux cantons suisses, n’en fait alors pas partie. La Haute-Alsace est officiellement annexée par le Royaume de France en 1648 par les traités de Westphalie.

[5] Eguisheim est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace.

[6] La maison de Habsbourg ou maison d’Autriche est une importante Maison souveraine d’Europe connue entre autres pour avoir fourni tous les empereurs du Saint Empire romain germanique entre 1452 et 1740, ainsi qu’une importante lignée de souverains d’Espagne et de l’empire d’Autriche, puis de la double monarchie austro-hongroise. La dynastie a pris le nom de « Maison de Habsbourg-Lorraine » depuis 1780.

[7] Argovie

[8] Habsbourg-Laufenbourg est une branche cadette des Habsbourg issue de Rodolphe III landgrave de Haute-Alsace ; comte de Laufenbourg, fils cadet de Rodolphe II l’Ancien et d’Agnès de Staufen fille de Godefroy. Son frère aîné Albert IV le Sage conserve le titre comtal de Habsbourg et la branche aînée montera sur le trône impérial à la génération suivante. La branche cadette reçut Laufenbourg, Waldshut, Neu-Habsbourg et Klekgau. À la mort de Rodolphe III, la branche cadette se partage à son tour en deux rameaux

[9] Les gibelins (la pars gebellina), soutiennent la dynastie des Hohenstaufen au-delà, celles du Saint Empire romain germanique.

[10] Les guelfes et les gibelins sont deux factions (parti ou, plus souvent, brigate ou sette) médiévales qui s’opposèrent militairement, politiquement et culturellement dans l’Italie des Duecento et Trecento. À l’origine, elles soutenaient respectivement deux dynasties qui se disputaient le trône du Saint Empire : la pars Guelfa appuyait les prétentions de la dynastie des « Welf » et de la papauté, puis de la maison d’Anjou, la pars Gebellina, celles des Hohenstaufen, et au-delà celles du Saint Empire. Conflit en apparence limité au Saint Empire, l’opposition entre Guelfes et Gibelins va se transporter dans diverses parties d’Europe, principalement dans les villes de la péninsule italienne. Dans cette bipolarisation, parfois surestimée, les allégeances dynastiques sont parfois secondaires, les adhésions fluctuantes, et il faut attendre le règne de Frédéric II pour que papauté et empire deviennent des symboles forts de ralliement et que se construise une véritable division antithétique. Ce clivage trouve des manifestations dans le domaine civique et religieux et cristallise les tensions entre les villes italiennes, au sein de leurs élites et parfois entre la ville et son contado. L’écho du conflit se manifeste à des époques ultérieures, en revêtant de nouveaux caractères et en stigmatisant des oppositions idéologiques nouvelles.

[11] La ville de Staufen im Breisgau est située dans le Land de Breisgau-Hochschwarzwald (Haute-Forêt Noire) dans le Land de Bade-Wurtemberg en Allemagne.