Issu d’une grande famille d’origine arabe de Damas, il sert le calife comme ministre. Puis, renonçant au monde, après sa controverse avec l’empereur byzantin Léon III qui était favorable aux iconoclastes [1] et qui voulait le faire condamner par le calife, il devient moine à la laure de Saint Sabas [2] en Palestine.
Il fut l’auteur du “De fide orthodoxa”, important traité doctrinal. Il se lança dans une controverse acharnée avec l’islam, qu’il classa parmi les hérésies. Il compara les récits bibliques avec leurs versions reprises dans le Coran. Il est aussi l’un des principaux hymnographes [3] byzantins et la liturgie lui doit les textes des matines pascales.
Il est mort le 4 décembre 749. Il fut frappé d’anathème à titre posthume par le concile iconoclaste de Hiéreia [4]. Il fut déclaré docteur de l’Église catholique par le pape Léon XIII en 1890.