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Ananias de Nébédée ou Hanania Ben Nedbai ou Nebdai

samedi 11 janvier 2025, par lucien jallamion

Ananias de Nébédée ou Hanania Ben Nedbai ou Nebdai (mort en 66)

Grand prêtre du Temple de Jérusalem de 46/47 jusqu’à environ 52

Le Grand-prêtre (illustration du xixe siècle) Grand prêtre juif portant un hoshen et des Lévites dans l'ancienne Juda.Il fut nommé par Hérode de Chalcis. Il est le père d’ Eleazar ben Hanania , un des dirigeants de la Grande révolte [1] à ses débuts en 66.

Il est exécuté par les sicaires [2] à Jérusalem [3] au début de la révolte.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Ananias de Nébédée/ Portail Israël antique et Juifs dans l’Antiquité/ Catégories  : Personnalité juive de l’époque romaine/ Grand prêtre d’Israël

Notes

[1] La première guerre judéo-romaine, qui s’est déroulée entre 66 et 73., parfois appelée la Grande Révolte, fut la première des trois révoltes des juifs de la province de Judée contre l’Empire romain, telle que relatée principalement par Flavius Josèphe. Elle commença en 66, à la suite des tensions religieuses croissantes entre Grecs et Juifs. Elle s’acheva lorsque les légions romaines de Titus assiégèrent, pillèrent puis détruisirent Jérusalem et le temple d’Hérode en 70 (en 68 selon les sages du Talmud) puis les places fortes des Juifs (principalement Gamla en 67 et Massada en 73).

[2] Les Sicaires sont une faction de dissidents juifs extrémistes du 1er siècle qui tentèrent d’expulser les Romains et leurs partisans de la Judée. L’historien juif Flavius Josèphe utilise ce terme péjoratif, probablement d’origine romaine, pour désigner à partir des années 50 un groupe de révolutionnaires. Il existe un débat pour savoir si ce groupe est identique ou non au mouvement des Zélotes. Avant le déclenchement de la Grande révolte juive (66), ils se distinguent par la pratique d’assassinats contre les Juifs qui collaborent avec les Romains.

[3] Ville du Proche-Orient que les Israéliens ont érigée en capitale, que les Palestiniens souhaiteraient comme capitale et qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane. La ville s’étend sur 125,1 km². En 130, l’empereur romain Hadrien change le nom de Jérusalem en « AElia Capitolina », (Aelius, nom de famille d’Hadrien ; Capitolina, en hommage au dieu de Rome, Jupiter capitolin) et il refonde la ville. Devenue païenne, elle est la seule agglomération de la Palestine à être interdite aux Juifs jusqu’en 638. Durant plusieurs siècles, elle est simplement appelée Aelia, jusqu’en 325 où Constantin lui redonne son nom. Après la conquête musulmane du calife Omar en 638, elle devient Iliya en arabe, ou Bayt al-Maqdis (« Maison du Sanctuaire »), équivalent du terme hébreu Beit ha-Mikdash (« Maison sainte »), tous deux désignant le Temple de Jérusalem, ou le lieu du voyage et d’ascension de Mahomet, al-Aqsa, où se situait auparavant le temple juif