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Julius Firmicus Maternus

vendredi 1er novembre 2024, par lucien jallamion

Julius Firmicus Maternus

Écrivain latin du 4ème siècle

Né et ayant vécu à Syracuse [1]. Il a compilé vers 330 un ouvrage en 8 livres sur l’astrologie : la Mathesis ou les Matheseos libri octo. Imprimé en 1501 par Alde Manuce , cet ouvrage a été réédité récemment.

Bien qu’étant assez confus en raison de la multiplication des sources compilées [2], la Mathesis servit longtemps de base aux astrologues occidentaux.

Firmicus Maternus présente dans le livre III de la Mathesis le Thema Mundi [3] et donne dans le livre VIII une signification à chaque monomère [4].

Converti au christianisme, Julius Firmicus Maternus a rédigé vers 348 un Traité de la fausseté des religions profanes [5]. Ce dernier ouvrage a également été réédité par Les Belles Lettres sous le titre L’erreur des religions païennes.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Julius Firmicus Maternus/ Portail de la Rome antique/ Portail sur l’astrologie/ Catégories  : Écrivain romain du 4ème siècle Écrivain chrétien Paléochristianisme/ Astrologue de l’Empire romain

Notes

[1] Syracuse fut fondée au 8ème siècle av. jc par des colons grecs venant de Corinthe. Elle est aujourd’hui la principale ville de la province de Syracuse. Cicéron la présenta comme la plus grande et la plus belle des villes grecques.

[2] notamment Marcus Manilius, Claude Ptolémée, Dorothée de Sidon, d’anciens traités gréco-égyptiens faisant référence à Hermès Trismégiste ainsi que des sources chaldéennes

[3] Le Thema Mundi est un thème astrologique mythique utilisé en astrologie hellénistique qui montre les positions supposées des sept planètes visibles (y compris le Soleil et la Lune) au début de l’univers. Il prétend illustrer la logique derrière les domiciles et les exaltations planétaires, et le sens des aspects astrologiques, entre autres. La nature purement symbolique de la carte est aisément perçue si l’on remarque les positions impossibles de Vénus et de Mercure. Au Moyen Âge tardif il y a eu une confusion entre l’horoscope du monde et le Thema Mundi

[4] indiquant un sens pour chaque degré de l’écliptique

[5] De errore profanarum religionum