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L’histoire pour le plaisir

Charles II de Cossé

jeudi 1er août 2024, par lucien jallamion

Charles II de Cossé (1550-1621)

Comte puis duc de Brissac-Militaire français-Pair de France-Maréchal de France

Né au Château d’Ételan [1] chez sa grand-mère maternelle Madeleine d’Esquetot. Fils de Charles 1er de Cossé, comte de Cossé-Brissac [2], frère cadet de Timoléon de Cossé , après la mort duquel il est nommé Grand Fauconnier de France [3].

Le 6 octobre 1579, il épouse Judith d’Acigné [4], dont il eut une fille et deux fils. À la mort de sa femme en 1598, il épouse en secondes noces le 21 mai 1602 Louise d’Ongnies [5], veuve de Robert de Sepois [6].

Il fut colonel de 12 vieilles bandes d’infanterie, qui prirent le nom de Brissac, et à la tête desquelles il servit jusqu’à l’évacuation du Piémont [7], en 1574.

En 1582, il embarqua sur la flotte commandée par Strozzi, qui portait 6 000 hommes destinés à secourir dom Antoine de Portugal, et à le conduire aux îles Açores [8], où celle de Tercère [9] tenait encore pour lui.

Les troupes descendirent dans l’île Saint-Michel [10], défirent 2000 Espagnols, et s’emparèrent de Villefranche [11]. La flotte espagnole parut bientôt après ; on en vint à une action générale, Strozzi fut blessé à mort. Le vaisseau du comte de Brissac, criblé de coups de canon, coulait à fond ; il se sauva dans sa chaloupe et revint en France avec les débris de la flotte.

Il obtint le gouvernement du château d’Angers [12], qu’il reprit sur les calvinistes en 1585. Il suivit le duc de Guise en 1586, à la prise de Douai [13], de Rocroi [14], et aux combats de Vimori [15] et d’Auneau [16]. Le prince l’envoya à Paris en 1588, pour commander un des quartiers de cette capitale, que les seize avaient entrepris de soulever contre le roi. Il fut le premier à y former des retranchements connus sous le nom de barricades, et, secondé des habitants du faubourg Saint-Germain [17], il enferma si bien entre les ponts Louis de Berton des Balbes de Crillon , qu’il le mit hors d’état de faire aucun mouvement. Il arrêta ensuite le tumulte, garantit les Suisses que le peuple maltraitait, et les conduisit vers le Louvre.

Il présida la chambre de la noblesse aux États de Blois, en 1588 [18]. Henri III le fait arrêter après la mort du duc de Guise, mais lui rend bientôt après la liberté. Il se jette alors dans le parti de la ligue [19], défend Falaise [20], où le roi le fait prisonnier.Le duc de Mayenne le nomme gouverneur du Poitou [21], de La Rochelle [22], du pays d’Aunis [23], pour la ligue. Il y commanda jusqu’en 1594.

Mayenne l’avait créé, dès 1593, maréchal pour la ligue, et l’établit, en janvier 1594, gouverneur de Paris qu’il remit, le 22 mars suivant, à Henri IV. Le brave François 1er d’Espinay de Saint-Luc , qui avait épousé sa sœur, avait ménagé sa réconciliation avec le roi, et refusa le bâton de maréchal de France [24], qu’il demanda pour Brissac à qui le roi l’accorde.

Chevalier des Ordres du Roi [25] en 1595, il commanda l’armée du roi en Bretagne en 1596, défit en 1597 les troupes du duc de Mercœur à Messac [26], prit Dinan [27], Quimper [28] et Hennebont [29]. Duc et pair en 1611, il accompagna en 1615 Louis XIII, qui allait en Guyenne [30] au-devant de la future reine Anne d’Autriche.

En 1615, déjà lieutenant général [31] de la province, il devient gouverneur de Bretagne, jusqu’à ce que son fils lui succède en 1621.

En 1616, le 11 janvier, conjointement avec Nicolas IV de Neufville de Villeroy , secrétaire d’État, il conclut une trêve avec M. le prince de Condé Henri II de Bourbon-Condé , et la paix de Loudun [32] le 3 mai suivant. Il assista à l’assemblée des grands du royaume, tenue à Rouen en 1617, et se rendit à l’armée du roi en 1621 ; mais étant tombé malade au siège de Saint-Jean-d’Angély [33], on le transporta au château de Brissac [34], où il mourut en juin 1621.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Charles II de Cossé/ Portail de la Renaissance/ Maréchal de France nommé sous le règne d’Henri IV

Notes

[1] Le château d’Ételan est une demeure, de la fin du 15ème siècle de style gothique flamboyant, qui se dresse sur le territoire de la commune française de Saint-Maurice-d’Ételan, dans le département de la Seine-Maritime.

[2] La Maison de Cossé-Brissac (Maison de Cossé possédant le titre de duc de Brissac) est une famille subsistante de la noblesse française. Elle compte quatre maréchaux de France, des généraux, pairs de France, six chevaliers du Saint-Esprit, deux gouverneurs de Paris, des grands panetiers de France, des grands fauconniers de France, trois évêques, ainsi qu’un homme politique sous la cinquième République.

[3] Le grand fauconnier de France, dont la charge remonte à 1205 et le titre à 1406, était un grand officier de la Maison du roi de France chargé, entre le milieu du Moyen Âge et la Révolution française, de la fauconnerie du roi et de l’organisation des chasses au faucon.

[4] La famille d’Acigné est issue selon Augustin du Paz de Riwallon de Vitré, baron de Vitré, qui cède le territoire d’Acigné en 1010 à son troisième fils Renaud. Plus récemment Frédéric Morvan estime que la maison d’Acigné est issue de Gervais seigneur d’Acigné fils d’André 1er de Vitré et de son épouse Agnès de Mortain. Le premier château d’Acigné date de cette époque. Le château était appelé en 1240 la Motte d’Acigné. Il sera détruit en 1234 par Pierre Mauclerc, afin de punir Alain II d’Acigné d’avoir pris parti pour Saint Louis contre lui. La seigneurie d’Acigné possédait un droit de haute justice. Châtellenie d’ancienneté, elle est érigée en marquisat en 1609. Elle sera la propriété des barons de Vitré, puis des familles Acigné, Cossé-Brissac, Lambert, seigneurs de la Havardière, Freslon, Talhouët, seigneurs de Bonamour.

[5] Oignies est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais. Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie. La commune est traversée par le canal navigable de la Deûle, d’une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont.

[6] Chepoix (anciennement Chepoy ou Cepoy) est une commune française située dans le département de l’Oise

[7] Au cours du Moyen Âge, se constitue autour de Turin la principauté de Piémont, gouvernée par une branche de la maison de Savoie, la lignée de Savoie-Achaïe. En 1418, à la mort de Louis de Savoie-Achaïe, la principauté du Piémont revient au duc de Savoie, qui a la faveur de l’empereur en tant que membre du parti gibelin. À partir de 1494, le Piémont est embrasé par les guerres d’Italie : dans la première moitié du 16ème siècle, le pays devient un théâtre d’opérations d’armées étrangères, ce qui bloque la vie culturelle. En 1563, le duc de Savoie et prince de Piémont décide de faire de Turin sa principale capitale, au détriment de Chambéry.

[8] Les Açores sont un groupe d’îles portugaises qui se trouvent dans l’océan Atlantique nord, à environ 1 500 km à l’ouest de Lisbonne et du nord-ouest du Maroc, et à 3 900 km de la côte est de l’Amérique du Nord. L’histoire moderne semble retenir Diogo de Silves comme découvreur de l’archipel en 1427, mais rien n’est véritablement certain, car des cartes plus anciennes feraient mention de l’existence de ces îles. Leur reconnaissance complète s’effectua sur plusieurs années à partir de 1432 par Gonçalo Velho Cabral pour se terminer en 1452 par Corvo et Flores, reconnues par le navigateur Diogo de Teive. Ces expéditions furent armées par Dom Henrique (Henri le Navigateur), 3e fils du roi Jean 1er du Portugal qui joua un rôle très important dans les découvertes de nouveaux territoires par les Portugais.

[9] Terceira est l’une des 9 îles de l’archipel des Açores, situé dans l’océan Atlantique Nord, et se trouve à 1 500 kilomètres à l’ouest de Lisbonne. L’archipel est un territoire du Portugal à statut autonome depuis 1976. L’île se situe dans le groupe central de l’archipel, sa plus proche voisine est l’île de São Jorge.

[10] São Miguel est la plus grande île de l’archipel portugais des Açores (746,8 km2, 65 kilomètres de longueur sur 8 à 15 kilomètres de largeur) et la plus peuplée

[11] Vila Franca do Campo est une commune de l’île de São Miguel, dans l’archipel et région autonome des Açores.

[12] Le château d’Angers, aussi appelé château des ducs d’Anjou, est situé dans la ville d’Angers dans le département de Maine-et-Loire. Le site est occupé dès l’Antiquité du fait de sa position défensive stratégique. Par la suite, les comtes d’Anjou y installent leurs demeures, jusqu’à la fin de l’empire Plantagenêt qui voit le royaume de France conquérir le comté d’Anjou. Louis IX fait construire le château actuel au 13ème siècle tandis que les ducs d’Anjou le transforment en résidence seigneuriale au 15ème siècle. Yolande d’Aragon y donne naissance à René d’Anjou. Au 16ème siècle, à la suite des troubles des guerres de religion, Henri III ordonne la destruction du château, mais seule la partie supérieure des tours est détruite. Il est par la suite transformé en prison, puis en garnison et dépôt de munition pendant la Seconde Guerre mondiale.

[13] Douai est une commune française située dans le département du Nord plus précisément dans le sud de la Flandre romane. Au cours de son histoire, elle a appartenu successivement au royaume de France, aux Pays-Bas espagnols et aux Pays-Bas méridionaux (en latin Belgica Regia).

[14] Rocroi, autrefois Rocroy, est une commune française située dans le département des Ardennes. Décidée par le roi François 1er, la construction des fortifications de Rocroy est réalisée sous Henri II à partir de 1555. Rocroy est l’exemple d’une première fortification rasante. Né de l’imagination des ingénieurs militaires italiens, son urbanisme étoilé (radioconcentrique) est unique en France. Vauban intervient un siècle et demi plus tard pour apporter quelques améliorations et intégrer Rocroy dans son célèbre « pré carré ». Elle a marqué l’histoire notamment lors de la bataille de Rocroi le 19 mai 1643, opposant Français et Espagnols lors de la guerre de Trente Ans.

[15] La bataille de Vimory (près de Montargis), opposa le 26 octobre 1587, pendant les guerres de Religion, l’armée royale française commandée par le duc de Guise aux mercenaires allemands et suisses engagés par les protestants.

[16] La bataille d’Auneau, le 24 novembre 1587, est une bataille de la huitième guerre de Religion qui oppose catholiques et protestants.

[17] Le faubourg Saint-Germain était une agglomération « hors-les-murs » de Paris, construite au-delà de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Il s’étend de l’abbaye à l’École militaire. Aujourd’hui inclus dans le 7e arrondissement de Paris, proche des Invalides et du quai d’Orsay, il est, par excellence, « le quartier des ministères ». C’est l’un des quartiers les plus chics et les plus prestigieux de Paris. Le boulevard Saint-Germain traverse le faubourg Saint-Germain, qu’il a éventré lors de sa construction à partir de 1866 par le baron Haussmann.

[18] Les États généraux de 1588-1589 (ou États généraux de Blois) sont une réunion extraordinaire convoquée par le roi de France Henri III, sur fond de lutte entre les différentes factions de la huitième guerre de religion (la Ligue catholique contre l’autorité royale, soupçonnée d’être plus compréhensive envers les protestants). Ils se déroulèrent à Blois entre le 16 octobre 1588 et le 16 janvier 1589. Ils furent marqués par l’assassinat du duc Henri Ier de Guise (Henri le Balafré) sur ordre du roi.

[19] La Ligue catholique, la Sainte Ligue ou la Sainte Union est, pendant les guerres de Religion, un parti de catholiques qui s’est donné pour but la défense de la religion catholique contre le protestantisme. Son succès est tel qu’elle devient un danger pour la monarchie : en 1588, elle parvient à chasser le roi Henri III de la capitale. La Ligue décline petit à petit devant les victoires du roi Henri IV. Elle constitua un des plus grands dangers que connut la monarchie française avant l’avènement de l’absolutisme, avec la Fronde, au siècle suivant, dont les acteurs gardèrent présente à l’esprit la Ligue, comme modèle ou comme repoussoir.

[20] Falaise est une commune française, située dans le département du Calvados. Avant le règne de Guillaume le Conquérant qui naît dans cette ville vers 1027-1028, elle est la capitale du duché de Normandie.

[21] Le Poitou était une province française, comprenant les actuels départements de la Vendée (Bas-Poitou), Deux-Sèvres et de la Vienne (Haut-Poitou) ainsi que le nord de la Charente et une partie de l’ouest de la Haute-Vienne, dont la capitale était Poitiers. Il a donné son nom au Marais poitevin, marais situé dans l’ancien golfe des Pictons, sur la côte occidentale de la France, deuxième plus grande zone humide de France en superficie après la Camargue ; le marais s’étend de l’Atlantique aux portes de Niort et du sud de la Vendée au nord de La Rochelle.

[22] La Rochelle est une ville du Sud-Ouest de la France, capitale historique de l’Aunis et préfecture du département de la Charente-Maritime. Au 16ème siècle la doctrine de Calvin investit La Rochelle qui devient l’un des principaux foyers du protestantisme. Des sièges mémorables s’ensuivent : celui de 1573 par le frère du roi Charles IX, aboutit à un compromis ; celui de 1628, conduit par Richelieu en personne et au cours duquel le maire Jean Guiton immortalise la résistance héroïque de la cité, amène la construction d’une digue de 1 500 mètres pour isoler la ville de la mer et donc de ses alliés les Anglais, et s’achève avec sa reddition à Louis XIII. La dynamique de prospérité continue cependant tout aussi forte jusqu’à la perte du Canada et de la Louisiane, deux destinations majeures de l’export rochelais, lors du traité de Paris de 1763.

[23] L’Aunis est une région historique et culturelle française, correspondant à une ancienne province et dont la capitale est La Rochelle, celle-ci ayant succédé à Castrum Allionis (Châtelaillon), l’ancienne capitale qui a vraisemblablement donné son nom à la province. Le territoire de l’Aunis, qui était la plus petite province de France pour ce qui est de la superficie, correspond de nos jours au quart nord-ouest du département de la Charente-Maritime. Cette province a été officiellement reconnue par le roi Charles V en 1374] et de l’île de Ré[[L’île de Ré est une île française située dans le golfe de Gascogne, au large des côtes aunisiennes. Faisant partie de l’archipel charentais, elle est la quatrième plus grande île de France métropolitaine, derrière la Corse, l’île d’Oléron et Belle-Île. Autrefois partie intégrante de la province d’Aunis, elle est désormais rattachée au département de la Charente-Maritime. Le centre historique de l’île est Saint-Martin-de-Ré, qui forme avec la commune voisine de La Flotte l’unité urbaine de La Flotte. La commune la plus peuplée est cependant Sainte-Marie-de-Ré. L’île de Ré est séparée du continent par le pertuis Breton et se situe au nord des îles d’Aix, d’Oléron, de Madame et de Nôle, et des forts Boyard, d’Énet et de Louvois situé dans le pertuis d’Antioche au sud.

[24] Depuis la création du titre, en 1185, il y a eu 342 maréchaux de France. L’office de maréchal n’est devenu militaire que depuis le début du 13ème siècle. À son origine, le maréchal de France n’a qu’un rôle d’intendance sur les chevaux du roi. Son office devient militaire au début du 13ème siècle, tout en étant subordonné au connétable. Le premier à porter le titre de maréchal du roi de France avec une fonction militaire était Albéric Clément, seigneur de Mez, désigné par Philippe Auguste, en 1185. Après l’abolition de l’office de connétable par Richelieu en 1624, les maréchaux deviennent les chefs suprêmes de l’armée. Parfois le roi crée une charge de maréchal général des camps et armées du roi, qu’il confie au plus prestigieux de ses maréchaux. Outre leurs fonctions militaires, les maréchaux ont aussi la responsabilité du maintien de l’ordre dans les campagnes, par l’intermédiaire des prévôts des maréchaux, d’où l’appellation de « maréchaussée » donnée à l’ancêtre de la gendarmerie. Jusqu’en 1793, date de l’abolition de cette charge, il y eut 263 maréchaux de France.

[25] C’est le 31 décembre 1578, en pleines guerres de Religion, qu’Henri III fonde l’« ordre et milice du benoît Saint-Esprit ». Le monarque choisit le nom de Saint-Esprit, en référence à son couronnement sur le trône de Pologne et plus tard sur celui de France, les deux événements étant survenus le jour de la Pentecôte. L’idée lui est venue à Venise, où il a vu le manuscrit original d’un ordre du Saint Esprit, ou du Droit Désir, fondé en 1353 par Louis d’Anjou, roi titulaire de Jérusalem et de Sicile et époux de Jeanne, reine de Naples et comtesse de Provence, et placé sous la protection de saint Nicolas de Bari, dont l’image a été reproduite sur le pendentif du collier. Henri III s’est rendu compte que l’ordre de Saint-Michel a été dégradé pendant les guerres civiles, et il a donc décidé de placer le nouvel ordre du Saint-Esprit à ses côtés et de les attribuer ensemble ; pour cette raison, qui a été créé chevalier du Saint-Esprit est appelé « chevalier des ordres du roi »

[26] Messac est une ancienne commune française située dans le département d’Ille-et-Vilaine

[27] Dinan est une commune française, sous-préfecture située dans le département des Côtes-d’Armor. C’est une ville du Poudouvre, pays traditionnel du nord-est de la Haute Bretagne. La ville de Dinan est fortifiée par une ceinture de remparts et était défendue par un imposant château. Point stratégique pour la circulation entre la Normandie et la côte nord de Bretagne, Dinan est construite principalement sur une colline. La cité domine de 75 m la Rance qui coule vers le nord pour se jeter dans la Manche entre Saint-Malo et Dinard. Dinan proposa longtemps le pont le plus au nord pour traverser la Rance et son large estuaire. En 1357, lors de la guerre de succession du duché de Bretagne, Bertrand Du Guesclin et son frère Olivier défendent avec succès la ville assiégée par les troupes anglaises et les Bretons fidèles à Jean de Montfort. Il affronte Thomas de Canterbury en combat singulier et en sort vainqueur. En 1364, après plusieurs tentatives infructueuses, le duc Jean IV parvient à reprendre le contrôle de la ville et y fait construire la Tour ducale. Les fortifications de la ville sont modernisées dans la deuxième moitié du 15ème siècle avec l’addition de plusieurs tours d’artillerie. Cela passe par la destruction de la partie des faubourgs située contre les murailles par l’incendie, afin de dégager un glacis. Le Château de Léhon, tout proche, est alors abandonné. Les canons n’ont jamais tiré : le gouverneur de la ville rend les clefs au représentant du roi de France après la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488. Comme toutes les autres villes bretonnes, Dinan est définitivement rattachée au Royaume de France en août 1532.

[28] Quimper est une commune française de la région Bretagne située dans le nord-ouest de la France. Préfecture du département du Finistère et siège du Conseil départemental, elle est composée de deux cantons. Elle est également la capitale traditionnelle de la Cornouaille, du Pays Glazik et du Pays de Cornouaille.

[29] Hennebont selon des sources aux archives, signifiant « vieux pont », est une commune française située dans le département du Morbihan

[30] La Guyenne est une ancienne province, située dans le sud-ouest de la France. Ses limites ont fluctué au cours de l’histoire sur une partie des territoires des régions françaises Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Portant le titre de duché, la Guyenne avait pour capitale Bordeaux. Son nom est apparu au 13ème siècle en remplacement du terme d’« Aquitaine ». Sous l’Ancien régime, la Guyenne était l’une des plus grandes provinces de France et regroupait divers pays et provinces plus petites comme le Périgord, l’Agenais, le Quercy et le Rouergue. Le terme de « Guyenne propre » correspondait à la région de Bordeaux, également appelée le Bordelais. La Guyenne était couramment associée avec la Gascogne dont la capitale était Auch et qui regroupait notamment l’Armagnac, le Bigorre, le Labourd, la Soule et le Comminges. Guyenne et Gascogne partageaient ainsi le même gouvernement général militaire.

[31] En France, sous l’Ancien Régime, l’appellation de lieutenant général des armées du roi, lieutenant général des armées navales pour la Marine, est un grade militaire particulier détenu par un officier général, qui le place entre le grade des maréchaux des camps et chefs d’escadre et la charge tenue par les colonels généraux, ceux-ci n’étant pour leur part surpassés que par les titulaires de la dignité de maréchal de France ou d’amiral de France qui sont des grands officiers de la Couronne titulaires d’une dignité à la fois honorifique et lucrative. En termes de statut et de mission, le grade de lieutenant général des armées constitue aussi dans les faits une charge militaire. On note qu’un lieutenant général porte ce grade et est désigné comme tel dans l’armée, mais que dans la marine, il conserve celui d’amiral. Le grade de lieutenant général des armées ou de lieutenant général des armées navales pour la Marine, était le grade le plus élevé de la hiérarchie militaire d’Ancien Régime, inaccessible à un roturier. Le grade de lieutenant général était l’équivalent du grade actuel de général de division et celui de lieutenant général des armées navales correspondait à celui de vice-amiral de notre époque. CLe siège de Saint-Jean-d’Angély est un blocus militaire, réalisé par le roi Louis XIII, en 1621, contre le bastion protestant de Saint-Jean-d’Angély commandé par Benjamin de Rohan baron de Soubise durant les rébellions huguenotes.omme c’est aussi le cas dans l’armée d’aujourd’hui pour les officiers généraux de haut rang, il y avait un certain nombre de lieutenants généraux des armées du roi, simultanément au sein de l’armée royale. À partir de 1775, les lieutenants généraux reçoivent des épaulettes à trois étoiles. En 1791, le grade de lieutenant général des armées fut renommé « général de division » pour les troupes terrestres et « vice-amiral » pour la marine. En 1814, le grade de général de division reprit le nom de « lieutenant général des armées », avant de reprendre définitivement l’intitulé de général en 1848.

[32] La paix de Loudun est un traité signé, le 3 mai 1616, à Loudun, entre Marie de Médicis et Henri II de Bourbon-Condé, mettant fin au conflit qui était, à l’origine, une lutte de pouvoir entre Concino Concini (récemment fait marquis d’Ancre), le favori de la reine mère, et le prince de Condé, second dans l’ordre de succession au trône après Louis XIII, pour prendre une tournure religieuse lorsque des princes huguenots rebelles se sont joints à la révolte de Condé.

[33] Le siège de Saint-Jean-d’Angély est un blocus militaire, réalisé par le roi Louis XIII, en 1621, contre le bastion protestant de Saint-Jean-d’Angély commandé par Benjamin de Rohan baron de Soubise durant les rébellions huguenotes.

[34] Le château de Brissac est un ancien château-fort du comté d’Anjou, construit au 11ème siècle, devenu au 16ème siècle propriété de la famille de Cossé-Brissac et toujours résidence des ducs de Brissac. Situé à Brissac, à 15 kilomètres d’Angers, dans l’actuelle commune de Brissac Loire Aubance (Maine-et-Loire).